chapitre 2 : La nouvelle


Mon cœur c'était arrêté de battre dès que j'aperçu le visage de la nouvelle. Un visage fin, des yeux verrons, un vert et un bleu, de long cheveux noir et un grand sourire plein de tendresse. Le sosie de Yuno. Avant même que je ne m'en étais rendu compte j'étais debout, le doigt pointé sur elle. Elle tourna alors la tête vers moi et fît comme ci elle ne me connaissait pas.

« Bonjour ! Je m'appelle Yuno... Une envie soudaine de pleurer et de la serrai dans mes bras me prit mais elle cessa rapidement. Je m'appelle Yuno Shizuki ! Je compte sur vous pour prendre bien soin de moi !

-Tu mens ! Je m'étais mis à crier sans m'en rendre compte. Tout le monde me regardé. Je pris alors mon courage à deux mains et je m'approchai d'elle. Yuno Tachibana ? Tu te souviens de moi ? Tu m'as tellement manqué. Par réflexe je l'avais prise dans mes bras ce qui avait engendré de nombreux cris d'étonnement dans la classe. Moi le garçon qui ne m'intéressais pas aux femmes venait d'en enlacer une. Je sentie alors une douleur sur ma joue. Elle m'avait gifflé.

-Je suis Yuno Shizuki, je ne te connais pas et je te prierai à l'avenir de ne plus recommencer ce que tu viens de faire. Je t'en remercie. »

Je m'étais trompé ? Cette fille n'était vraiment pas elle ? Non, la Yuno que je connaissais n'aurais jamais autant de courage pour parler devant tout le monde. La Yuno que je connais n'avais pas ce regard en colère et méprisant. Cependant, leur physique était identique. Elle était son sosie, seul son nom de famille et son caractère étaient différents. Non, ce ne pouvait pas être elle. Ma Yuno avait disparue il y avait six ans. C'était impossible que je puisse la revoir un jour.

Je m'étais rassit à ma place. J'avais passé ma journée entière à la regarder. Quand mes yeux croisés les siens les battements de mon cœur accélérait. C'était la première fois en six ans. Puis, la sonnerie retentit, elle replia ses affaires et partie.

« Shizuki ! Elle se retourna vers moi, toujours avec un retard remplie de mépris. Ecoute je voulais m'excuser pour tout à l'heure ! Je m'inclinais.

-Ne t'inquiète pas, merci de t'être excusé. Appelle moi Yuno, je n'aime pas les formalités. Je suis ta voisine de classe alors jouons ensemble !

-Hein ? »

Je restais planté là devant elle. Cette phrase ressemblait parfaitement à la première phrase que la véritable Yuno m'avait dîtes : « Je suis Yuno Tachibana,on est voisin ! Et tu veux jouer avec moi ? ». Mis à part quelque détail... Je revint à moi même et secoua vivement la tête afin de revenir à la réalité.

« Dans ce cas, viens avec nous, nous allons faire un karaoké ce soir. »

Elle hocha timidement la tête et accourue à côté de moi. Le long du chemin, personne ne parlait. Je pris soudainement la parole.

« Pourquoi es tu transféré ?

-Je viens d'emménager. Avant j'étais en Corée de sud.

-Tu parles donc coréen et japonais ?

-Oui c'est ça. Dit Keita pourquoi tu m'as enlacé tout à l'heure ?

-Je t'ai confondu avec quelqu'un.

-J'imagine qu'elle comptait beaucoup pour toi.

-Bien plus que tu ne peux l'imaginer. »

Elle me sourit de nouveau. Le même sourire charmeur et familier. Nous venions d'entrer dans le karaoké, nous étions les derniers. Alors que nous pénétrions dans la salle, il y eu un grand blanc et tout le monde se tourna vers nous avec un regard remplie de surprise. Ils nous posèrent alors d'innombrable question sur le fait que l'on était déjà devenue ami en si peu de temps. Yuno souriait et rigolait avec tout le monde, rien à voir avec la fille renfermée que je connaissais. Je m'étais trompé.

Après deux bonnes heures, nous sortions enfin. Chacun prit la direction de la route vers chez lui. Je saluais Yuno puis partis à mon tour. Seulement deux minutes après, je sentis une goutte sur ma joue. Puis deux et trois, je levais la tête vers le ciel. Il pleuvait. Je détestais ce temps. A chaque fois, je ne pouvais m'empêcher d'y repenser. Je me retournais alors vers la direction opposée, celle ou étais partie Yuno tout à l'heure. Mes jambes se mirent à courir d'elle même vers elle. Je ne pouvais pas m'arrêtais, je fonçais tête baissé. Je l'aperçus au loin. Elle allait commençait à traverser. Non il ne fallait pas ! Elle allait mourir !

« Yuno ! Elle se retourna en entendant son prénom. J'attrapai sa main et la tira dans mes bras.

-Keita ? Lâche moi !

-J'ai eu si peur... »

Reprenant soudain mes esprits, je me rendis compte que je la serrais encore contre mon torse, mais elle ne se débattait pas. Mon cœur accéléra légèrement. Yuno releva alors la tête et me caressa les cheveux en souriant toujours. Son geste était tellement doux que je réussis à me calmer et la relâcha. J m'inclinais de nouveau tout en m'excusant. Elle me prit alors la main et elle joigna nos deux pouces.

« Faisons une promesse. »

Encore la même phrase... Ai-je fait quelque chose de mal ? Je m'étais juré de ne plus jamais promettre quoi que ce soit. Alors pourquoi veut t'elle en faire une ? Qui y'a t'il de si bien en le mot promesse. Dans tout les cas, elle finira par être rompu.

« Je te promet de me faire passer pour la fille qui te manque temps.

-Hein ? Comment...

-Tu l'as dit toi même que tu m'avais confondu. Je veux t'aider Keita. J'ignore pourquoi mais quelque chose dans mon cœur me persuade que je dois t'aider.

-Yuno...

-Mais ce n'est pas gratuit ! En échange tu dois promettre de rester avec moi ! »

Cette fille, en faisait t'elle exprès ? Pourquoi me demandait 'elle une chose pareille ? Je venais de la rencontrer. Et puis, cette promesse était la même que la dernière fois. Elle se terminera pareil. Je retirais ma main de la sienne. Elle me regarda étonnée et blessée. Elle resta la main tendue en la bougeant légèrement afin que je vienne rejoindre son pouce pour sceller la promesse. Je ne le fis pas. Je reculais de deux pas.

« Désolé, trouve quelqu'un d'autre. Cela fait longtemps que je ne fais plus de promesse. Elle resta muette. Je tournais les talons et partis dans la direction de ma maison.

-Tu n'es qu'un lâche ! Ce n'est pas en fuyant que tu y arriveras ! J'ai dit que je voulais t'aider ! Tu dois tourner la page pour pouvoir continuer à vivre sans tout le temps te retourner.»

Elle m'avait crié ces mots alors que j'étais déjà à plusieurs mètres devant elle. Je pouvais sentir ses émotions dans cette lourde phrase. Sa voix avait vibré, les mots étaient durement prononcés. Elle avait surement pleurée. Mais pourquoi ? Je venais de la rencontrais ? Même si j'avais toujours la même impression de la connaitre depuis longtemps.

« Quelqu'un vite appelez une ambulance ! Une jeune femme c'est évanoui ! »

Je me retournais et vit un groupe de personnes autour d'une femme évanouie. De longs cheveux noirs étaient sur le sol. Yuno ? Je voulais continuer mon chemin comme ci de rien n'était mais mes jambes firent demi tour d'elle même. Je me mis à courir vers le corps de la jeune femme. Je ressentais de nouveaux ce sentiment d'inquiétude... Je poussais les personnes autour.

« Yuno ! Yu.. »

Ce n'était pas elle. Je me sentie à la fois embarrassé ainsi que soulagé. Je reparti alors chez moi.

Le lendemain en cour, Yuno était présente sourire aux lèvres. Elle était déjà devenue populaire et s'entendait avec tout le monde. Elle m'avait parlé plusieurs fois dans la journée mais rien de plus.

« Keita ! Rentrons ensemble ! Nous prenons le même train pour rentrer il me semble. Tu ne veux pas ? Allez s'il te plaît !!! Elle me prit le bras et me tira. Nous nous étions mis à courir. J'ai menti, je voulais sortir m'amuser. »

Nous nous arrêtions à un stand de glace, Yuno avait longtemps hésité entre chocolat et framboise. Finalement, elle avait opté pour le chocolat et moi j'avais pris la framboise. Une scène me revint alors à l'esprit. J'avais déjà vécue ça. Avec la vraie Yuno. Elle m'avait repris le bras et m'avais tiré dans une salle d'arcade. J'avais réussis à attraper une grosse peluche.

« Keita je peux l'avoir ?

-Je te la donne.

-Ouah merci !! »

Elle me sauta dans les bras. Sans m'en rendre compte, je l'avais repoussé. Elle me fixa sans dire un mot puis se courba en s'excusant. Elle prit son sac ainsi que la peluche et quitta la salle d'arcade. Je l'avais blessée ? Elle se mit soudainement à courir vers un homme.

« Papa ! Que fais tu là ? »

Son père ? Je me rapprochais de l'homme et me présenta. En relevant la tête je vis son visage. L'homme me regarda choqué, ces yeux étaient écarquillés. Il ne parvenait plus à prononcer de mots. Je pris alors la parole en premier.

« Monsieur Tachibana ? »

A suivre

J'espère que l'histoire vous plaît!!!

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