Chapitre 17 : Pardon


            Tout a commencé il y longtemps. La première fois que nous étions parti au commissariat afin de rencontrer le policier en charge de l'affaire avant qu'il ne nous pose un lapin :

Aujourd'hui, nous avions prévu de nous rendre au commissariat qui avait été en charge de l'accident. Il avait été difficile de le retrouver mais le docteur qui m'avait demandé d'enquêter m'avait fournis le numéro d'un de ses amis qui avait été en charge de cette affaire.

Nous attendions dans un bar que le policier se montre. Il avait du retard. Yuno qui était assise à mes côtés tremblait. Je lui pris ses mains en lui disant que tout irait bien.

« Keita, il ne viendra pas.

-Attendons encore un peu.

-Cela fait une heure qu'il aurait dût être là. »

Cette journée avait été un échec. Je l'avais raccompagné chez elle. Comment pouvons nous éclaircir un accident qui c'est déroulé il y a plusieurs années ? On ignore même si il c'est véritablement passée quelque chose...

Ce jour-là, je savais qu'il ne viendrait pas. Il avait réellement reçu de l'argent de la part de monsieur Tachibana pour ne pas venir mais il m'avait prévenu. J'avais fait semblant de l'ignorer... pour elle.

*Vieille de la rencontre*

Mon téléphone venait de vibrer. Je le prit rapidement et ouvrit le message. Il s'agissait du policier que nous devions rencontrer le lendemain.

(Bonjour,

Je voulais vous informer que comme vous le pensiez, un certain Monsieur Tachibana est au courant que je dois vous rencontrer. Il m'a proposé de l'argent pour ne pas y aller.)

Bingo. Tout ce passait comme il était prévu. Je savais que Monsieur Tachibana m'espionnait depuis un certain temps dans le but de protéger sa fille. Je me doutais qu'il agirait. Je réfléchis puis décidai d'appeler le policier. Il me répondit rapidement.

« Allo ? Dit il.

-Monsieur écoutez bien. Je sais que je ne suis qu'un lycéen mais s'il vous plaît, faites ce que je vais vous dire.

-Je t'écoute Keita.

-Cet argent, prenez le.

-Quoi ?!

-De l'argent ne fait de mal à personne. Ne venez pas au rendez-vous de demain. Je m'y rendrai avec Yuno et nous vous attendrons. Je ferai comme ci j'ignorai que vous ne viendrez pas.

-Pourquoi ?

-Par ce que le père de Yuno vérifiera. Cependant, rencontrons nous, vous et moi après demain dans le café voisin.

-Entendu. »

C'est ainsi qu'on en est arrivé à attendre. J'avais aussi cru apercevoir monsieur Tachibana dans le reflet de la fenêtre au même moment où Yuno disait qu'il ne viendrait pas. J'avais alors répondu d'attendre encore car son père était là. Il nous regardait.

Le lendemain, j'avais rencontré Hiro. Pas longtemps seulement dix minutes, assez pour faire ce que l'on devait. Il me dit alors tout ce qu'il savait. Tout ce qu'il allait dire à Yuno plus tard. Cependant, il me dit deux choses supplémentaires :

- Les gants que le conducteur portait à ce moment là étaient des gants en latex. Ce qui pouvait paraître insignifiant mais qui était en réalité très intéressant.

- La voiture qu'il conduisait était volée. Il devait l'avoir prit sur un parking en face de la pâtisserie Cookie Time à Shibuya. Cependant, aucune caméra ne s'y trouvait, cette information venait alors seulement de la bouche du propriétaire qui se souvenait de l'endroit ou il avait laissé sa voiture.

Avant de se quitter, je lui avais demandé d'attendre de recevoir un message de ma part. Le jour où cela arrivera, il devra envoyer une lettre dans ma boîte aux lettres suivant le motif suivant :

Keita,

Je souhaiterais vous rencontrez cette après midi à 15:30 en toute discrétion. Je vous attendrais à l'endroit de la dernière fois. J'attendrais jusqu'à ce que vous veniez.

Agent Hiro

J'appellerai alors Yuno et on se rencontrera tout les trois, cependant, nous devrons faire comme s'il s'agissait de notre première rencontre. Je lui avais alors ordonné de dire exactement tout ce qu'il m'avait dit sauf le détail de l'endroit de la voiture ainsi que la matière des gants. On avait donc conclu un marché.

Je fis donc comme prévu. Sur mon message j'avais précisé qu'il ramène la moitié de la somme que Monsieur Tachibana lui avait donné, il pouvait garder le reste. J'avais demandé cela car je savais que Yuno était intelligente. Il lui fallait donc une raison valable. Et cet argent était à la fois la vérité tout en étant un mensonge.

La rencontre eu donc lieur et tout c'était déroulé comme prévu.

« Je tenez à m'excusez pour la dernière fois.

-Est ce censé pour un ancien membre de la police d'accepter de l'argent en échange du silence ? Dis-je énerver.

-Keita calme toi. Chuchota Yuno tout en m'écrasant le pied. L'homme tendis alors une enveloppe à Yuno.

-Voici l'argent que votre père m'avait donné. Le jeune homme a raison en tant qu'ancien membre de la police je me suis rendue compte que ce que je faisais était mal. Même si j'ai besoin de cet argent je ne peux pas l'accepter veuillez le lui rendre s'il vous plaît.

-Vous allez donc nous aider ?

-Je vais vous dire ce que j'ai trouvé durant mon enquête mais j'ai bien peur que cela ne vous aide pas. Tout d'abord comme vous le savez, le conducteur n'a pas était retrouvé. Il n'y avait aucun papier dans la voiture et la plaque d'immatriculation nous montrait que la voiture appartenait à une personne qui est innocente. C'était surement une voiture volée. Ensuite, Il n'y avait aucune empreinte. Le conducteur avait sûrement des gants ou alors à prit le temps de nettoyez derrière lui.

-Il n'a pas pu nettoyer, il est parti rapidement car les personnes présentes nous ont dit de ne pas avoir eu le temps de voir le conducteur. Répliquais-je.

-Vous avez raison. Et pour finir nous n'avons aucun témoin. Toutes les personnes ont juste entendues ou alors elles sont arrivées trop tard. Les seuls témoins sont Yuno mais tu ne te souviens de rien.

-Vous avez dit « les » ? Il y en a un autre ? Dit Yuno.

-Oui mais malheureusement cette personne n'est plus en mesure de témoigner.

-Vous voulez dire que cette personne est morte durant l'accident ? Qui est elle ?

-C'est exact il y a eu un mort. Je suis désolé mais la famille de la personne m'a demande de ne rien révéler publiquement sur la mort je ne peux donc rien vous dire la dessus. Secret professionnel. Tout ce que vous avez a retenir est le fait que cet accident était surement volontaire. Un humain ne prendrait pas la peine d'enlever toute trace si c'était involontaire.

-Quelqu'un a donc voulu me tuer. Chuchota Yuno. »

Depuis ce jour, j'ai tout écrit dans mon carnet. Du moins dans l'un d'entre eux. J'écrivais les détails de mon enquête dans le carnet dont Yuno connaissait l'existence. J'en avais un deuxième. Bien caché dans un coin de ma chambre. Au fond de mon armoire dans une caisse en carton avec d'anciens cahiers de cours. Dans celui-ci, se trouvaient tous les détails de l'accident, tous sans exception.

C'était un soir alors que je rentrais du lycée, j'avais décidé de le relire pour être sur que je n'avais rien oublié. Et c'est là que j'ai compris quelque chose d'important. La pâtisserie, les gents en latex. Et si le coupable était pâtissier ? Tout prenait alors du sens. En sortant de son travail, toujours les gants sur lui, il prit la première voiture qu'il trouva. Qui ? La question était maintenant de chercher si je connaissais un pâtissier dans l'entourage de Yuno. C'est à ce moment là, que je me suis rappelais une scène.

« Keita ! Yuno ! Descendez ! C'est l'heure du gouter !

-Ouiiiii les bonnes tartes !

- Elles viennent tout droit de mon magasin... c'est une nouvelle recette ! Vous en pensez quoi ?

-Chest trop bonch !

-Ouich ! J'aime troch !

-Haha ! Qui en reveux ?

-Nous ! »

Ce jour là, j'étais avec Yuno... et nous mangions les tartes de ce pâtissier. Cependant, avec le temps les souvenirs s'effacent... le visage de la personne me parvenait flou. J'étais incapable de dire de qui il s'agissait.

J'ai alors appelé Hiro. Pour lui dire ce que j'avais découvert, et lui faire part du souvenir que j'avais eu. Il trouva lui aussi cela intéressant mais, qu'il ne pouvait pas vérifier les employer de cette pâtisserie maintenant qu'il était retraité. C'est alors que ma magouille a continué.

Quand je m'étais mit en tête de cherchée Madame Tachibana quand je la pensée encore vivante, je m'étais rendu à la bibliothèque afin d'appeler Toma.

«Toma?
- Ouai?
- Tu pourrais me rendre un service? A propos de tu sais quoi.
- j'écoute.
- Pourrais tu trouver une personne pour moi? La mère de Yuno. Madame Tachibana.»

En réalité, notre échange ne c'était pas arrêté à l'histoire de Madame Tachibana. Nous avions continué de parler.

« J'essaierais de la trouver.

-Toma, aurais tu la possibilité de rechercher le nom des employés d'une pâtisserie à Shibuya ?

-Je pense pourvoir le faire. C'est plutôt simple. Donne moi juste le nom du commerce. Je t'envoie tout ça dès que j'ai trouvé. »

Puis, j'avais reçu sa réponse :

( De : Toma
Désolé Keita mais aucune personne ne correspond à cette description, je suis sûr de moi. Aurais tu une idée du continent?)

Sauf que cette fois encore, le message était plus long. Il n'était pas réduis à cette réponse.

( De : Toma
Désolé Keita mais aucune personne ne correspond à cette description, je suis sûr de moi. Aurais tu une idée du continent? Voici le nom des employés : Makoto, Shiranui, Takano, Asami, Nanami, Goda...)

Dans cette liste, aucun nom ne mettait connu. Je m'étais alors arrêtés là, pensant que j'avais fait fausse route. Mais, il y a à peine une semaine, toma m'a renvoyé un message.

(Keita, J'ai continué mes recherches par rapport à la pâtisserie et je me suis dit que depuis le temps le personnel avait du changer... J'avais oublié cette option. J'ai donc recherché à nouveau mais cette fois dans les archives. Et je pense que tu vas trouvé ce que tu cherchais. Je te l'envoie en fichier PDF.)

C'était là que j'avais compris. Le souvenir que j'avais eu, il était maintenant très net dans ma tête. Oui. Je le savais. Cette fois je ne me trompais pas. J'avais notre coupable.

*retour au présent*

Voilà comment j'en suis venu à le savoir. Je fermais mon carnet et le rangeai dans mon bureau. Je partis me coucher. Une larme s'écrasa contre mon oreiller, ma bouche tremblait. Je n'étais pas triste. Je souffrais car je savais pertinemment qu'il ne me restait plus beaucoup de temps. D'ici quelques semaines Yuno le découvrira. Je n'ai plus beaucoup de temps avant de voir ton sourire disparaître.

Le lendemain fut une journée banale. J'avais évité de croiser Naruse, je me sentais gêné de lui faire face. Dès que l'on se croisait on pouvait ressentir une atmosphère pesante. Yuno elle, était toujours aussi dynamique. Son sourire était contagieux. Le voir me faisait oublier mes peines. Je riais avec elle. Jusqu'à ce que je reçoive un message.

(Expliquons nous Keita. Je t'en prie.)

Le coupable. Il savait. Lui aussi savait qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps. Il voulait me voir et s'expliquer. Il se sentait en danger. Notre cœur était devenu comme une bombe prête à exploser. Je m'excusais au près de Yuno et parti le rejoindre.

J'étais assis en face de lui. Il était là, devant moi. Ses mains tremblaient. Il avait peur. Peur que j'ouvre ma bouche à n'importe quel moment. Il ne me regardait pas dans les yeux. Il avait honte. Je prit une grande inspiration et souffla « Je ne lui est rien dit. Pas encore. » Il esquissa alors un sourire comme ci je venais de lui redonnais un peu de courage. Il allait commencer à ouvrir la bouche afin de m'expliquer. Contrairement à ce que je pensais, j'étais calme, trop calme. La colère était tellement présente que je ne savais pas comment réagir. Je ne faisais donc rien. J'attendais rongé intérieurement, inexpressif extérieurement. Mon téléphone vibra. L'homme arrêta de parler et me dit de répondre. C'était Yuno.

Mon cœur s'arrêta. Je me mis à trembler. Mon souffle accéléra. Je paniquais. Mes forcent me quittèrent. Mon téléphone vint s'écraser au sol. L'écran se fissura. Mes bras tombèrent le long de mon corps tremblant. Je bougeais ma tête dans tout les sens. Je me mordais les lèvres. La panique. La peur. J'étais pétrifié. Puis je la vis. Là, derrière la vitrine. Elle était là. Yuno. Elle me fixait, je fis de même. Nos regards ne se lâchaient plus. L'homme la regardait aussi. Il renversa son verre. C'est ce que l'on pouvait appeler être prit la main dans le sac. Ma vue se brouilla de larme.

Sur le téléphone brisait au sol, on pouvait encore lire le message :

(Alors Keita,

C'est drôle de parler avec le coupable en tête à tête ? )

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