Chapitre 12 : Tentative de meurtre

Yuno venait de prononcer ces paroles d'une voix à peine audible, son visage était neutre et son ton était grave. La chose que l'on prenait jusqu'à présent pour un accident, c'était avéré être une tentative de meurtre ratée. Qui aurait pu vouloir une telle chose à une petite fille âgée de seulement 12 ans? J'avais beau ressasser la question dans ma tête aucune personne ne me venait à l'esprit.                                                                                                                                                                  

«Du moins ce n'est qu'une simple suggestion même s'il est vrai que c'est la chose la plus plausible qui aurait pu se produire. Yuno la personne décédée lors de l'accident n'as tu donc aucune idée de qui il pourrait s'agir? Renchérit l'agent.                                                                                      - La possibilité que ce soit une personne de ma famille est basse, personne ne manque à l'appel. Répondit elle d'une voix tremblante remplie de sanglot prêt à sortir à la première occasion.

- Dans ce cas ce pourrait seulement être un civil s'étant trouvé au mauvais endroit au mauvais moment... Dis-je peu confiant.

- Si un civil avait été tué ce serait sûrement passé à la télé du genre '' accident route xxx, un blessé grave et un mort, conducteur disparu '' les journaux sont tellement prêt à tout pour faire un scoop...


- Pas forcément si la police leur interdit de le faire il n'en ont pas le droit de plus ils auraient eu une bonne raison de ne pas le révéler à l'écran afin de cacher l'inefficacité des forces de l'ordre sur les petites affaires... sans vouloir vous offenser monsieur. Dis je après mettre rendu compte de ma bêtise irréfléchie.


- Ton avis est juste Keita ne t'inquiète pas je suis d'accord avec toi... malheureusement il est vrai que nous accordons une plus grandes importance aux affaires qui peuvent nous faire monter en réputation ou en grade à mon grand désespoir... cependant sur ce coup je ne peux pas vous aider, même si je suis devenu retraité je ne peux en aucun cas me permettre de vous dire de qui il s'agit, le secret professionnel avant tout. Il nous dit cette phrase avec une certaine compassion voir de la pitié. Ses yeux évitaient de croiser ceux de Yuno comme s'il ressentait une certaine honte à son égard.»

 La conversation n'alla pas plus loin. Hiro était rentré chez lui peu de temps après pour rejoindre sa famille. Quant à Yuno et moi même, nous étions restés un peu après sa sorti afin de chercher ensemble de nouveaux indices et de retracer ses paroles.

 Nous étions alors rentré chez nous bredouille. J'avais fait un détour chez elle pour boire un thé. À peine Yuno eu franchit la porte que sa mère vint l'embrasser suivit de son père. Quand ils me remarquèrent enfin leurs sourires se transformèrent en un rictus. J'avais l'étrange impression de ne pas être à ma place.

 Yuno m'avais tiré dans sa chambre. Elle ne parlait pas et se contentait de me regarder. Sentant mes joues devenir rouge je détournais instinctivement mon regard du sien.

 «Montre le moi. Dit elle d'une voix remplie de confiance. À ces mots j'avalais ma salive de travers en lâchant un bruit des plus étranges.

- Mon...montrer quoi? Bégayais-je.

- Ton carnet. Je t'ai vu cacher quelque chose sous ton oreiller, un carnet je l'ai brièvement feuilleté. » 

 Je me souvint alors que j'avais en effet trouver étrange que mon petit carnet dépassait de l'oreiller... c'était donc elle.

 « En réalité j'ai menti, quand tu as rencontrer mon frère tu ne mas pas appeler par inadvertance. Si j'étais au courant c'était parce que j'étais tombée sur cette page, c'est impressionnant comment tu y reportes chaques détails. Bien sûr au début j'étais sous le choc d'apprendre que j'avais un frère du moins un demi-frère.

- Pourquoi as tu menti?

- Keita tu réfléchis? Si j'avais dit devant mon père que tu reportais tout sur un carnet que crois tu qu'il aurait fait ?» 

 Je compris enfin, elle avait fait ça pour me protéger enfin nous protéger. Si monsieur Tachibana l'avait appris il aurait essayé de me le prendre par tous les moyens comme il est contre mon enquête. En disant qu'elle avait surpris une conversation celui ci ne pouvait rien y faire. Elle était plutôt intelligente.

 Alors que je m'apprêtais à quitter le lieu, en sortant de la pièce j'aperçu d'énormes cartons dans un coin de la maison. Madame Shizuki était agenouillée à côté avec un stylo et une feuille à la main comme pour vérifier que tout y étais. Je m'approchais d'elle venant interrompre son inventaire. Elle leva les yeux vers moi et se leva.

 « Que faîtes vous?

- Je dois envoyer cela à Toma il n'avait pas de place pour les prendre lui même.» 

 Dans le carton se trouvaient deux ordinateurs. Ils avaient l'air puissant et assez volumineux. Elle m'avait expliqué que Toma avait quitté l'école de médecine pour rejoindre une école d'informatique. A la vue du visage de madame Shizuki elle n'avait pas l'air d'être heureuse de son choix. De ce que j'avais pu comprendre il passait beaucoup de temps à pirater certain logiciel, son niveau en piratage avait l'air élever. Sa mère ne s'en ventait pas bien au contraire elle disait même qu'elle serait heureuse s'il venait à se faire prendre. 

 J'étais enfin de retour à la maison épuisé de ma journée. Je sautais sur mon lit et m'allongeai en étoile de mer, bras et jambes écartés. Le regard rivé au plafond, la tête vide. Je m'endormis.

 Un son persister sans discontinuer. Un son désagréable. J'ouvris lentement un œil et me passa la main dans les cheveux. Je pouvais sentir au toucher la coiffure du saut du lit. Je repris enfin mes esprits et me rendis compte que l'alarme qui sonnait n'était autre que mon réveil. Celui ci affichait maintenant 8:20. J'étais en retard. Je sautais du lit et me mis à courir le plus rapidement possible. Les cours allaient commencer dans 10 minutes... 

 Je frappais à la porte, le prof n'attendait que ma venue et me sermonna. Je pourrais jurer qu'il avait préparait son texte et l'avait appris par coeur en attendant ma venue. Je m'assis à ma place et y découvris un mot venant de Naruse.

(Que faisais tu chez miss Shizuki hier ? Je t'ai vu sortie de chez elle)

Je lui lançais un regard noir tandis que celui ci était plié en deux. On partit à la pause déjeuner. La brique de jus de fruit à la main, mon bento sur les genoux j'allais commencer à manger. Bien entendu, mon idiot d'ami était à mes côtés. Je pris une boucher de mon omelette tout en réfléchissant. Soudain une idée me vint à l'esprit. J'avalais ma boucher de travers.

 « Naruse si tu voulais retrouver quelqu'un mais que tu connais seulement le continent ou elle se trouve et que tu n'es pas sûr de son âge ni même de l'endroit enfin en faîtes tu n'es sûr de rien mis à part son nom. Comment ferais tu?

- Hm... et bien je ferais comme dans les films. J'embaucherais un espion ou un petit génie d'Internet et je lui demanderais de retrouver la personne disparue un peu comme dans les séries américaines genre Esprit Criminelles ou encore NCIS tu ne regardes jamais de séries Keita ? Pourquoi veux tu savoir ça?»

 Mais oui! Finalement il pouvait être utile. J'avalais tout rond le reste de mon bento, pris mon sac et me leva brusquement.

 « Couvre moi pour la fin des cours! Criais je avant de disparaître le laissant planté seul sur son banc la bouche pleine à craquer de nourriture. » 

 Sécher était devenue une habitude en ce moment mais bon c'était pour une bonne cause et ça n'avait pas l'air d'inquiéter mes parents plus que ça. Du moment que mes résultats suivaient ils ne disaient rien.

 Je partis à la bibliothèque et m'installa dans un coin ou personne ne pouvait me déranger. Je pris mon téléphone et ouvris Line. J'envoyais alors un message à toma qui me répondit aussitôt.  

«Toma?

- Ouai?

- Tu pourrais me rendre un service? A propos de tu sais quoi.

- j'écoute.

- Pourrais tu trouver une personne pour moi? La mère de Yuno. Madame Tachibana.»

 Il avait accepté. Mais m'avais prévenue à l'avance qu'il ignorait si il trouverait sachant que je savais seulement son nom. On ignorait aussi le temps que sa prendrait cela pouvait être prendre une journée comme plusieurs mois. Toma était lui aussi à la recherche de la vérité et était donc partant pour me rendre ce service. Nous nous étions dis ce soir là dans sa voiture que nous chercherions ce qu'il c'était passé ce soir là.

 Sur le chemin pour rentrer chez moi se trouvait des enfants mains dans la mains chantant une comptine. Je souris à la vue de ce spectacle et pensai à Yuno et moi autrefois. Je m'étais inconsciemment arrêté pour les regarder s'éloigner.

 J'ouvris la porte et entrai dans le salon ou je jetais mon sac sur le canapé avant d'aller me prendre un verre d'eau bien fraîche. En me retournant je frôlais la crise cardiaque en apercevant Yuno à mes côtés. J'avais lâché un cri qui manquait horriblement de virilité.

 « Je t'ai fait peur? Demanda telle amusé. Non à peine j'ai juste faillit mourir.

- Tu m'as juste surpris. Dis je dans un soupir. Que fais tu là? Tu aurais pu prévenir.»

 Je lui servis un verre et on s'assit dans le salon. Elle avait l'air heureuse car elle passait son temps à sourire et à rire seule sans même me parler. 

 « Je me souviens! Cette phrase fit un tour dans ma tête avant que je la comprenne.

- Vraiment?!

- Enfin pas de tout mais je me souviens de quelque chose qui c'est produit durant l'accident.»

 Alors qu'elle rentrait chez elle après les cours, elle passa par un chemin qu'elle empruntait rarement. Une route en plein centre de la ville. Alors qu'elle s'apprêtait à traverser le feu passa au rouge. Elle se trouvait au premier rang devant la fin du trottoir et le début du passage pour piéton. C'est là qu'elle c'est souvenue. Le temps c'est comme arrêtait. Alors que le feu était devenu vert elle ne bougeait pas. Les passant dans la rue la poussait mais elle restait immobile. Elle voyait une fille allongée au sol la tête contre le trottoir. C'était elle, le jour de l'accident. La Yuno de 12 ans ouvrit péniblement les lèvres et prononça un mot dans un soupir. Elle reprit enfin ses esprits et traversa. 

 « Voila ce qu'il c'est passé. Dit elle fière.

- Tu veux dire que tu étais allongé la tête sur le trottoir.

- Oui c'est exact. Mais le trottoir est assez éloigné de la route...

- L'impact avec la voiture avait dût être assez violent pour pouvoir te propulser... et puis le mot que tu as dit c'était quoi?

- Je ne m'en souviens qu'à moitié. J'ai seulement entendu la première syllabe malheureusement après j'ai juste vu les lèvres bouger. Le premier son était : O. Ensuite je ne sais pas mais ça ressemblait à un mot à trois syllabes.

- Il pourrait s'agir de quelque chose que tu as vu avant de t'évanouir.»

 Nous venions d'avoir un indice très précieux. Il fallait que l'on découvre ce mot. Il pourrait être d'une importance capitale et pourrait nous permettre d'avancer. Je partis me coucher munis de mon pyjama bleu classique. Cette nuit était particulièrement chaude. Je me retournais toutes les cinq minutes dans mon lit tout en cherchant ce qu'elle avait bien pu dire. Un mot commençant par O ? Il y en avait tellement. A la place de compter les moutons je comptais les mots.

 Vers 3:00 du matin mon téléphone émit un bruit. Cette fois ce n'était pas mon alarme mais une notification. Je le prit et baissa la luminosité pour ne pas abîmer mes yeux. J'avais reçu un message sur Line.

( De : Toma
Désolé Keita mais aucune personne ne correspond à cette description, je suis sûr de moi. Aurais tu une idée du continent?)

Madame Tachibana ou êtes vous?

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