L'Attente
Ô l'Attente latente aux douceurs nacrées
Envahie de rosiers et de perles doucereuses
Se perd dans les abysses de Neptune sacré
Et dans les bleuets vifs de la jeune pleureuse*
Et si le temps passé à l'étreinte fidèle
S'emplit de sa splendeur, sur les longs blés s'étire
Alors les tristes fils s'entrelacent et s'emmêlent
Tant que la toile éteinte s'étend dans son Empire
Mais les êtres blessés, survivants de carnage
Tristes enfants délaissés par l'enfance et la vie
Demeurent des impuissants, esclaves de leur âge
En un adieu sécant, à l'amour envahi.
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