Chapitre 5
Je me sens anxieuse à l'idée de revoir ses parents. Je me recoiffe nerveusement et jette un cou d'œil a mon reflet à travers la fenêtre. Je frappe à la porte.
- Fanny, mais quelle belle surprise! S'exclame sa mère.
Elle me prend automatiquement dans ses bras. Je lui ressert son étreinte et pénètre dans sa demeure. Oscar est assit sur le canapé au côté de sa petite sœur, Oriana.
- Bonjour. Leur dis-je en entrant dans le salon.
- Je ne savais pas que tu étais déjà là.
Il se lève précipitamment et embrasse ma joue. J'ai sûrement le sourire le plus débile au monde.
- Tu te rappelles de moi? Me demande Oriana.
- Bien sûre et tu as tellement grandit!
- Et oui, j'ai seize ans déjà. Dit-elle fière.
Nous passons à table. Cette famille à toujours été pleine d'amour cela se ressent autour de cette table.
- Alors Fanny, quel bon vent te ramène ici après tant d'années? Me demande son père.
- Oh, et bien, je voulais savoir si rien n'avais changé. Dis-je en souriant.
Je pique dans mon assiette ma pomme de terre et la met en bouche.
- Et bien, au moins il y a quelqu'un qui a changé. Dit sa mère en taquinant Oscar.
- Maman!
Je me met à rire. Il me donne un coup de pied sous la table.
- Et te moque pas de moi! Dit-il en riant.
- Votre ami imaginaire, vous suit toujours tous les deux? Dit sa mère la bouche pleine.
J'ai du mal à avaler ce que j'ai dans la bouche après cette question. Je me sens embarrassée et je pense que ça se voit.
- C'est bon maman, c'était y a longtemps. On était des enfants et on jouais avec ce qu'on avait, notre imagination.
Je ne répond pas et bois dans mon verre pour échapper à la question. J'ai tellement envie d'en parler à Oscar. Mais j'ai l'impression qu'il ne le voit plus et qu'il pense toujours qu'il est imaginaire. Je balaye la pièce du regard, au moins Oliver n'est pas avec nous.
- Qui veut du dessert? Propose sa mère.
- On va sauter le dessert, j'ai envie de montrer quelque chose à Fanny. Dit-il en se levant de table.
Sa mère affiche un ravissant sourire. Pendant ce temps nous nous éclipsons de la demeure main dans la main.
- Où tu m'emmènes?
Le sourire ne quitte pas mes lèvres.
- Dans notre repaire. Dit-il en se tournant vers moi.
Notre repaire était sa grange. Oliver disait qu' ici le dragon du lac ne pouvais pas nous atteindre. Je me mets à rire en y repensant. On construisait des cabanes à l'aide de draps et des coussins avec de la paille. C'était du grand n'importe quoi. Et nous étions fière de faire du campement et de pouvoir nous réfugier du méchant dragon.
Mais lorsque j'y entre, mon repaire a bien changé. Il a été réaménagé. Un divan est placé au milieu de la pièce ainsi qu'une table, une télévision est juste en face du canapé. C'est joliment décoré. On pourrait croire que quelqu'un habite ici.
- J'ai demandé à mon père si je pouvais en faire quelque chose et il a accepté.
- Tu as fais ça seul? Dis-je la bouche ouverte.
- Oui et tu n'as pas encore tout vu. Viens.
Il saisit ma main et m'emmène vers une échelle en bois qui mène à la mansarde. Elle est aménagée en chambre.
- C'est ici que tu dors?
- Lorsque j'ai envie d'être seul oui.
Il s'assoit sur son lit et me fixe. Je ne sais quoi faire, donc je me met à marcher et admirer la vue qui s'étant devant moi. D'ici je peut voir la magnifique travail qu'il a fait. Malgré que cette endroit n'est plus le même, il garde un certain charme. Je m'y sens toujours en sécurité.
Je me tourne face à lui le sourire aux lèvres. Je viens le rejoindre sur le lit.
- Fan?
Je tourne ma tête vers lui.
- Ça fait un moment que j'ai très envie de t'embrasser. Dit-il en se pinçant les lèvres.
Une bouffée de chaleur envahit mes joues. Ses yeux fixent mes lèvres que je mordille sensuellement.
- Qu'est-ce que tu attends? Lui dis-je en chuchotant.
Il se jette sur mes lèvres en les dévorant avec passion et envie. Il passe ses mains dans mes cheveux et les tire légèrement. Il quitte mes lèvres pour venir couvrir mon cou de baisers sensuellement divins. Je n'ai pas pu retenir ce petit gémissement qui s'est enfuit de ma bouche. Il déroule avec délicatesse mon haut et le jette par dessus son épaule. Il me regarde quelques secondes avant de se mettre au dessus de moi et de me dévorer toute entière. Une boule au bas de ventre se forme et je les ressens pour la première fois. Vous savez ces petits papillons qui sont prêts à s'envoler et qui envahissent tout votre corps? Oui, c'est bien la première fois que je ressens ça. Sous la chaleur et l'excitation je lui retire son t-shirt laissant apparaître son corps d'homme. Nous ne sommes plus des enfants et ce qui se passe là est quelque chose de bien plus fort que des souvenirs d'enfance. Je suis entrain de me donner à mon ami de toujours. Je n'aurais jamais imaginé que cela puisse arriver un jour entre lui et moi. Nos pantalon rejoignent le sol à une vitesse affolante. Nos mains veulent se découvrir et se caresser. Je découvre chaque parcelle de ce corps sculpté avec plaisir. Les siennes touchent, caressent et effleurent chaque partie de ma peau avec délicatesse et soin. Nos corps chaud se désirent plus que tout. Il déchire son petit sachet argenté pour pouvoir arrivé au moment tant voulu. Chaque coup de ses reins est un réel supplice pour ne pas crier son nom. Ses gestes sont tendres et doux mais sauvage à la fois. Il m'embrasse à chaque poussée d'adrénaline qui s'empare de nous. Je m'offre à lui comme si je m'offrais pour la première fois.
Nous sommes dans le lit couchés dans les bras l'un de l'autre, vêtus de nos sous-vêtements. Il dessine de petits cercles sur mon bras.
- Faut que je te parle. Dis-je en me redressant pour le regarder.
- Si tu comptes me dire que tu as petit-ami après cet ébat sexuel et torride je me jette maintenant de la mansarde. Dit-il en riant.
- Dis pas de bêtises.
Je lui frappe le torse et ris. Je serre le drap sur ma poitrine et me met en tailleur. Il a les bras au-dessus de la tête et attend patiemment que je parle.
- J'ai revu Oliver.
- Quoi?
- Je te jure je ne suis pas folle. Je l'ai bien vu! Et je pense pas qu'il était imaginaire. Il a été réel. Il m'a demandé que je retrouve son corps. Os... Dit quelque chose je t'en prie!
- Ça va te paraître fou mais moi aussi il m'est arrivé de le voir.
Je me sens soulagée et effrayée à la fois.
- Il ment ! Crie Oliver qui apparaît.
La lampe de chevet éclate en morceau au sol.
- C'est quoi ce bordel! S'exclame Oscar.
Je sursaute et serre les draps contre mon corps. Je ne comprends pas il ne le voit pas?
- Il ment Fan!
Je regarde Oscar, sans rien comprendre. Il ne lui adresse pas la parole. Il ne fait que ramasser les bouts de verres au sol.
- Oscar...
Le visage de de Oliver se crispe de colère. Son poing se serre, d'un coup de main il fait valser les livres de la commode.
- Ça suffit merde! Crie Oscar en regardant Oliver.
Je suis aussi surprise que Oliver sur le moment. Son visage s'est décontracté et laisse place à stupeur.
- Comment... Chuchote Oliver.
Oscar passe ses mains nerveusement ses mains dans ses cheveux.
- Tu me vois. Affirme Oliver.
Oscar relève la tête vers lui. Je suis spectatrice de cette scène et je me sens incapable de parle ou de bouger.
- Je pensais que j'étais fou. Dit Oscar.
- Tu m'as abandonné! Dit Oliver, vexé.
- Non! Je voulais juste ne plus y croire. Je ne voulais pas avoir un ami imaginaire à mon âge! J'ai cessé de vouloir te voir depuis mes treize ans. J'avais enfin compris que Fan ne reviendrait plus et quel gosse de treize ans à encore un ami imaginaire! C'était impensable!
Il n'ose pas regarder Oliver et se tourne vers moi.
- Je suis revenue à mes seize ans mais je n'ai pas osé venir te voir. J'avais besoin de Oliver.
- Et pas de moi? Dit-il vexé.
- Je ne suis pas imaginaire! Nous interrompt Oliver.
Nous reportons notre attention vers lui.
- Mais tu es quoi au juste? J'ai l'impression d'être un psychopathe qui parle à quelqu'un qui n'existe pas ! Dit-il en haussant la voix.
Je pose une main sur son épaule pour le calmer. La révélation de Oliver fut difficile à entendre pour moi, je ne sais pas comment Oscar le prendrait.
- J'ai existé.
Il disparaît le laissant la bouche ouverte. Je lui attrape le menton pour qu'il me regarde. Ses yeux expriment la peur et l'incompréhension.
- On doit l'aider. Dis-je.
- Mais...
- C'est notre ami, Oscar.
Il pose son front contre le mien et ferme les yeux. Je le serre dans mes bras et lui caresse les cheveux.
Mes lecteurs adorés ! Nous somme actuellement à la moitié de cet histoire. Comme je l'ai dit elle est courte. Mais tout se passe très vite en un seul chapitre.
Dite-moi elle vous plait ? :)
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