Mon frère
Je pleurais comme une madeleine - je pleure pas c'est de la sueur !!! - devant la psy qui gardait son air légèrement compatissant. N'avait-elle donc pas de sentimeeents ??? Bon, en même temps, si elle pleurait à chaque histoire de ce genre, elle aurait plus d'eau dans son corps depuis longtemps... Mais, était-ce si fréquent les cas comme moi ? Est-ce que beaucoup de gens avaient vécu des traumatismes dans ce genre ? Même si pour moi c'était pas un traumatisme, hein, je m'en foutais complètement... Alors pourquoi je n'arrivais pas à me retenir de pleurer ? Elle ouvrit la bouche pour parler - sûrement pour me dire de me calmer ou je sais pas... - mais je la coupais en continuant mon récit : hors de question que je subisse ça une deuxième fois ! J'allais tout déballer aujourd'hui, merde ! J'ai pas envie d'avoir à revenir !
A partir de ce jour, donc, ma vie s'est écroulée - aspect dramatique, héhé... Non, en fait j'ai pas envie de rire... -. Ma mère a rempli les formalités comme si tout était normal, puis elle a commencé à rester enfermée dans sa chambre tout la journée, à pleurer. Elle ne s'occupait plus du tout de nous. On était livrés à nous-même. Mais on a continué à vivre, à tout faire tous seuls, et à nous occuper d'elle en même temps. On entrait dans sa chambre, Feli et moi, et on lui prodiguait le stricte minimum. De toute façon elle ne réagissait même plus. Feli aussi, il pleurait. Mais pas moi. Jamais. Je n'ai jamais cédé. Je devais rester fort pour nous trois. A ce moment-là j'étais gentil, souriant, réconfortant. Parce que mon frère en avait besoin - pas pour ma mère, étant donné qu'elle ne réagissait plus à rien...
Bientôt Nonno nous a rejoints. Il nous a félicités et nous a dits qu'on s'était bien occupés d'elle, mais que maintenant il prenait le relais. Alors il a pris soin de nous et de notre maman. Et moi j'ai continué de veiller sur eux trois.
On a grandi et on est entré au collège. Feli avait des meilleures notes que moi, en tout. Et puis, il était plus sociable et apprécié de tous. Moi, je restais dans mon coin, à adresser des sourires timides à ceux qui prenaient la peine de me regarder. Feliciano, le petit génie qui réussit tout ce qu'il fait. A l'époque, je n'étais pas jaloux. Juste heureux qu'il soit devenu ce qu'il était, et fier d'être son frère, et que mes efforts jusqu'ici lui est permis de s'épanouir comme cela. C'était tout ce qu'il y avait d'important pour moi, le bonheur de mon frère. Et puis, derrière nous, il y avait Nonno qui nous encourageait. Je voulais que lui et maman soient fiers de moi, alors je faisais tout ce que je pouvais pour m'améliorer.
A chaque trimestre, notre mère signait notre bulletin. Elle reprenait peu à peu des couleurs, et elle sortait de sa chambre, de temps en temps. Mais ses yeux restaient éternellement vides, de sentiments et de vie. Alors je souriais tout le temps en sa présence, je faisais attention aux mots que je prononçais pour ne pas la froisser, je ne répliquais pas quand elle me disait des choses sèchement. Des fois, elle me comparait à Feli. J'avais quand même un petit pincement au cœur, mais je me disais qu'elle avait raison. Et puis, ce n'était pas pour rien que j'avais pour objectif de faire mieux que lui ! Dans ces moments-là, Nonno lui lançait un regard noir, et mon frère souriait d'un air confus. Un peu comme s'il s'excusait et me disait de ne pas faire attention. Je leur répondais avec un sourire disant que ça ne me dérangeait pas.
Bonjour bonjour ! C'est l'auteure qui parle ^^ (Lovi est parti, c'est triste ;(... Je deconne.). Mmh... Si vous voyez des fautes qui vous font saigner les yeux dîtes-le moi ^^ (et même si vos yeux ne saignent pas XD !). Je m'arrête là parce qu'après on passe sur un peu... bah, d'action. Mais c'est pas vraiment de l'action. En gros, il se passe un truc XD ! Même si c'est vrai que du coup c'est chelou de s'arrêter là ^^'. Bref (je parle pour ne rien dire....) J'espère que vous avez apprécié ^^, à la prochaine autre part sur ce site :) (ou autre part tout court d'ailleurs...)
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