Samedi 11 juin, 10h13.
Les enfants discutent à l'arrière de la voiture. Ils rigolent, Colin doit être en train de raconter une blague blague à sa soeur. Leurs rires cessent, d'un coup. Ils ont vu le camion de devant nous se renverser. Il bloque toute la voie. Mon premier réflexe est de braquer à droite. Erreur. Une voiture nous emboutie avant même que l'on percute le camion. Je perd connaissance.

Lundi 13 juin, 17h25.
J'ai horriblement mal à la tête. Mon épaule me fait également souffrir. Que c'est il passé?
Petit à petit je reconstitue la scène: le camion à terre, la voiture qui emboutie l'arrière de ma Peugeot...LES ENFANTS !
J'ouvre les yeux. Je suis dans une chambre d'hôpital. Ça ne m'étonne même pas. Je tente de me relever. C'est peine perdue. Une infirmière entre, elle me demande si tout va bien. J'ignore ses questions, je lui demande des nouvelles des petits. Elle paraît embarrassée. Elle ressort de la chambre après avoir vérifier mon intraveineuse.
Hélène entre à son tour. C'est ma femme. Ça doit faire 3 ans qu'on est mariés. Je lui demande aussitôt des nouvelles des enfants. Son regard se voile. Je crains le pire.
《Les secours, ne...ne sont pas arrivé à temps. C'était déjà trop tard, sa voix se brise, la voiture qui vous a foncer dedans à détruit l'arrière de la Peugeot. Ils n'ont pas...pas pu en réchapper...》
Je reste sans voix.
J'ai tuer mes enfants.
Hélène semble lire dans mes pensées :
《-Mon amour, tu as fait ce que tu as pu, ne culpabilise pas je t'en prie. C'est déjà assez dur comme ça, sa voix se brise de nouveau.》
Elle me s'assoit sur le lit et me prends dans ses bras. Elle me fait mal à l'épaule mais je ne lui dit pas. Je pleure avec elle. Ça fait du bien.