Hélène
Mercredi 15juin, 8h.
Patrice dors encore. Il est revenu de l'hôpital hier soir. Physiquement il va bien, son bras à été plâtré et son traumatisme crânien ne causera pas de séquelles mais intérieurement il est secoué. Pour l'instant, il dors, il est calme et ne pense plus à l'accident.
Je sais qu'il se sent coupable d'avoir survécu alors que ses enfants n'y ont pas réchappé. Hier, quand je lui ai dit que d'après les médecins, les enfants n'avaient pas souffert. Ça l'as un peu réconforté. J'ai hâte que l'enterrement soit passé. C'est demain. Je ne veux pas qu'il oubli ses enfants, oh non, je veux seulement qu'il se rappelle d'eux comme des gamins joueurs, comme des ados complices. Je ne veux pas qu'il pense à eux en culpabilisant à chaque fois.
Samedi je voulais lui annoncer la bonne nouvelle: Je suis enceinte!
Mais j'ai trouver ça de mauvais augure de lui dire ça lorsqu'il était à l'hôpital, je lui en parlerai la semaine prochaine.
Quand je suis devant Patrice, j'essaie de rester forte, de ne pas flancher, je les aimait beaucoup les enfants moi aussi.
Je les connais depuis cinq ans, depuis que Fabrice à quitter leur mère pour moi. Ça fait cinq ans qu'ils viennent presque tout les week end à la maison. Je ne me suis jamais considérée comme une mère pour eux. Plutôt comme une soeur. Ils m'ont toujours fait penser aux frères et soeurs que je n'ai jamais eu. Je les ai toujours trouver mignon à s'enlacer comme des tourtereaux, j'aurai beaucoup aimé être ainsi avec mes frères et soeurs (si seulement j'en avais eu, bien sur). C'est vrai il faut avouer que Louise et Colin se connaissaient par coeur. Depuis que je les connais ils sont toujours en train de se toucher, de se chamailler, de s'adorer : trop chou.
Oh Fabrice se réveille, il est mignon quand il se lève.
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