Chapitre 6

Le cerveau de Dylan, partait en vrille. Inconsciemment, il c'était mis à chercher Sam du regard dans les lieux public. Il montrait moins d'entrain avec son copain et ses amis et était sujet à des sauts d'humeur comme dans sa jeunesse. Mais qu'est-ce qui lui arrivait? À l'appartement, il faisait tout de travers. Il laissait les pâtes bruler, l'évier déborder et cassait vaiselle et bibelot. Son colocataire perdit patience et lui ordonna d'aller se changer les idées chez ses parents. Ce qu'il fit, reprenant sa chambre et retrouvant sa mère dans le jardins à travailler sur ses fleurs.

"Maman."

"Oui, mon coeur?"

"Pourquoi vous m'avez adopté?"

La femme arracha une touffe de mauvaise herbe avant de se retourner surpris vers son fils.

"Nous voulions aidez un enfant."

"Oui, mais pourquoi moi? Pourquoi pas un enfant sans grave problème dans une famille d'accueil quelqu'onte?"

"Car eux avait un semblant de parent là-bas."

"OK, mais... pourquoi pas un enfant plus jeune?"

Sa mère sourit et se releva. Elle vient enlacer son garçon.

"Dylan, mon coeur. Je voulais aider. Je t'ai choisit car ça faisait plus longtemps que tout les autres que tu te trouvait là-bas. Tu méritais de savoir ce que c'était avoir des parents."

"Ah ouais."

Elle lui embrassa le front. Elle était dans une bonne position pour le faire, car en fait, Dylan était plutôt petit pour un homme. Il faisait 5'5" et ça l'aurait complexer si son copain n'avait pas fait la même taille que lui.

"Dit maman, elle s'appellait comment l'orphelinat?"

"Du Beau-secours, pourquoi?"

"Rien, j'ai juste repenser à sa récemment et je me demandais ce que les autres enfants avait pu devenir eu."

Sa mère est un petit rire joyeux avant d'enlacer son fils.

"Nous sommes fier de toi, mon grand. Tu prend toujours soin à merveille des autres."

Il rendit le câlin à sa mère avant de retourner à l'intérieur pour se connecter sur son ordinateur. Il fit une recherche google pour trouver l'orphelinat. Elle était toujours en fonction et se trouvait comme dans ses souvenirs dans la même ville que lui. C'était en banlieue à seulement 15 minutes d'auto et il n'y avait jamais été faire un tour depuis. Il se sentait soudain mal. Toute les occasions avait été là et il n'en avait pas pris une seule. Mais pourquoi voulait-il y retourner? Pour s'assurer que Sam aille bien? Qu'il se soit fait adopter par une merveilleuse famille et qu'il est prit le dessus sur sa vie? Oui c'était uniquement pour ça.

Il prit ses clés d'auto et partie en direction de l'endroit. Il devait s'oter ce garçon de la tête. Confirmé que tout étais beau dans sa vie pour reprendre la sienne. Il reconnut la grande maison à travers les arbres. Il y avait passer 9 ans de sa vie. Toute son enfance. Il se stationnait et s'approcha de la grille. Des enfants jouait dehors. Ils étaient si petit. Si rempli de vie. Il n'en reconnaissait aucun, mais c'était il y a 10 ans. Tout ceux qu'il avait du connaitre était surement déjà partie. En moyenne, les enfants restait 3 ans à l'orphelinat avant d'être replacé dans une famille d'accueil. Seule lui était resté si longtemps du à son tempérament dangereux.

"Bonjour, vous cherchez quelques choses?"

Une dame c'était approcher de la grille. Il ne la reconnaissait pas. Même le personnel avait changer? Jenny lui avait parut jeune dans ses souvenirs. Travaillait-elle encore ici?

"En fait, le directeur des lieux est toujours monsieur René?"

Bien sûr que c'était lui. Il l'avait vu sur le site internet de l'orphelinat.

"Vous avez rendez-vous?"

"Non, je faisais que passer et je me suis dit..."

"Navré, je ne peux pas vous laisser entrez sans rendez-vous."

Dylan sentit un pincement au coeur. Maintenant qu'il était devant la grille, il voulait entrer à l'intérieur. Il ne pouvait pas rentrer chez lui et prendre rendez-vous, car il risquait de manquer de courage entre-temps.

"S'il vous plait. J'étais orphelin ici et j'ai été prit de nostalgie. Je veux juste voir monsieur René. Quelques secondes."

La dame fit mine de réfléchir et accepta d'ouvrir la grille.

"Vous avez de la chance, il n'est pas très occuper en se moment."

Il la suivit à l'intérieur. Des rénovations avait du se faire, car le papier paint avait changer. D'ailleurs les couloirs lui paraissait plus petit que dans ses souvenirs. Il se surprit à ce souvenir du chemin jusqu'au bureau du directeur. La dame cogna avant d'entrer. Si des poils blanc parsemé la chevelure de l'homme, il paraissait encore très jeune. Son regard se posa immédiatement sur Dylan et un sourire apparut sur ses lèvres.

"Dylan, quelle merveilleuse surprise."

Le jeune homme fut stupéfait.

"Vous vous souvenez de moi?"

"Bien sûr, je me souviens de tout les enfants qui sont passé par ici. Merci madame Duclair. Vous pouvez retourner avec les tout petit."

La femme s'exécuta, les laissant seule. Le directeur montra une chaise sur lequel Dylan s'assit.

"J'adore revoir les enfants une fois adulte. C'est une fierté de découvrir ce qui est advenu d'eux. Tu est au études?"

"Oui, à l'université en travail social."

"Quel métier incroyable. Tu sera excellent. Tu as ce don et la patience nécessaire pour vouloir aidez les gens. Je me souviendrai toujours comment tu as changer la vie du petit Sam."

Sam! Il se souvenait se Sam!

"Oui, d'ailleurs, je présume qu'il vous est interdit de donner des informations personnelle sur d'autre personne, mais il a été adopté? C'est que j'ai penser à lui récemment et je voulais..."

Il voulait quoi au juste?

"...Je voulais m'assurer qu'il va bien. Reprendre contact. Alors, si c'est possible, juste le numéro de téléphone où... n'importe quoi."

Le directeur lui offrit un sourire triste avant de regarder les cadres dans sa pièce.  C'était la première fois que Dylan les remarquait. Pourtant, enfant il avait souvent fait des tours dans le bureau du directeur. Chaque cadre représentait un enfant ou deux. D'ancien pensionnaire? Il se mit à chercher le sien. Il finit par le trouver en suivant le regard de René. Il partageait son cadre avec Sam. Les deux avait un gâteau décorer dans les mains et souriait à la caméra. Sam avait l'air tellement heureux. Il lui avait offert ce cupcake juste avant que Dylan l'embrasse.

"Vous voulez faire un tour? Revoir votre ancienne chambre et la salle de cours."

Dylan se força à arborer un sourire sur le visage. Il ne reverrait jamais Sam. Il s'en était douter. Le directeur ne pouvait pas divulguer des informations personnelle sur la nouvelle famille du garçon. Il n'insisterai pas. Peut-être est-ce mieux ainsi. Il suivit le directeur dans la demeure. Il constata à quelle point sa chambre avait été petite. Dans ses souvenirs elle était immense, mais au final, il y avait à peine l'espace pour un lit, un bureau et une penderie. La salle de classe aussi avait été rénové. Le tableau noir avait changer pour un tableau blanc, les bureaux était neuf de l'année passé et les livres en meilleure état que ce qu'il avait eu. Le salon avait troquer sa télé catodique pour un écran plat fixer au mur et plusieurs coussin avait été rajouter pour que les enfants s'asseoit dessus. Pour la salle de repas il retient un cris. Les tables était si petite et basse. Ce n'était pas des tables comme en on retrouve au secondaire. C'était des tables adapté pour des enfants. Tout lui paraissait si différent et en même temps si semblable.

Ils finirent la visite et René reconduisit Dylan vers la porte d'entré. Tout le long du couloir était affiché le portait de l'école avec devant les enfants présent le jour de la photo et l'année de la prise de celle-ci. Avant d'ouvrir la porte, le directeur s'arrêta pour offrir de nouveau se sourire triste à Dylan avant de regarder l'un des portrait. Sa voix était rauque et fatigué.

"Sam n'a jamais été adopter."

La nouvelle fut l'effet d'une bombe. Soudain le corps de Dylan se remplis de sensation désagréable. Picottement réchauffement et haut le coeur. Ses yeux s'humidifiait même plus que nécessaire. Sam avait mérité d'être aimé. Pourquoi personne ne l'avait jamais adopté?

"Tu sais, tu as changer sa vie. Il avait subit sévice et abus immonde avant d'arriver ici. Nous lui avions fait voir une psychologue, mais rien n'y faisait. Il refusait de parler. Refusait de quitter le monde qu'il c'était construit pour se protéger. Il n'avait confiance en personne. On ne pouvait l'approcher, on ne pouvait lui parler. Mais tu es arriver. Va savoir comment, tu lui as donner envie d'avoir confiance. Comme j'aimais vous voir mains dans la mains. Chaque jour a tes côtés il s'améliorait. S'ouvrait à la vie autour de lui."

L'homme se frotta les yeux prit d'une mauvaise vision. Puis il continua.

"Après ton départ, j'ai eu peur qu'il retombe dans sa bulle de protection. Que pouvais-je y faire. Je ne pouvais pas te privé d'une famille aimante pour que tu serve de béquille à un enfant traumatisé. Pourtant après ton départ, il n'est pas retourner se cacher. Lorsqu'on lui parlait, il répondait au question. Lorsqu'on faisait une activités il... il ne participais pas, mais venait observer les autres enfants, ce qui était un net progrès selon moi."

Le directeur se retourna vers Dylan qui l'écoutait en silence.

"J'aurais voulut l'envoyer dans une famille d'accueil, mais il n'était pas fait pour le changement. Une fois, nous avons essayer. Il nous est revenus le lendemain. Tu vois ce que je veux dire."

Dylan hocha la tête. Il devinait bien. Sam avait surement fait des crises ne reconnaissant plus sont environnement ni les gens qu'il cotoyait.

"Nous l'avons garder jusqu'a sa majorité. Il nous a quitter il y a trois mois. Il était très serviable. Il aide en cuisine et au ménage. Il allait coucher les petits et j'aurais presque pu lui offrir un salaire pour tout ce qu'il faisait ici. J'aimerais t'aider à le retrouver croit moi. Malheureusement, je n'ai aucune idée où il se trouve maintenant. À ses 18 ans, il m'a demander s'il pouvait rester. J'ai refuser. Il ne sera jamais adapté à la vie extérieur s'il s'enferme lui même ici. Je lui est indiquer le centre d'aide à la recherche d'emploi et le numéro d'un travailleuse sociale qui l'aidera à lui trouver un logement. C'était il y a trois mois. Je lui est dit qu'il pourrait revenir s'il avait des ennuies, mais je n'ai plus jamais entendu parler de lui. J'espère sincèrement qu'il va mieux."

Le directeur pointa le portrait avant de s'éloigner vers son bureau. Dylan observa la scène. Au début il ne le reconnut pas immédiatement. Il l'avait prit pour un gardien, mais c'était bien lui. Ses cheveux brun lui tombait dans le visage et son corps était cacher derrière un gros sweet shirt, mais c'était bien lui, car même sur la photo, il jouait nerveusement avec ses doigts.

"Monsieur René!"

L'homme se tourna vers Dylan.

"Quel était le nom de Sam? Je veux dire, c'est Samuel qui?"

Le directeur parut surpris.

"Sam n'a jamais été le diminutif de Samuel. Son prénom est vraiment Sam. Pour son nom de famille, j'aurais préférer qu'il se fasse adopter pour qu'il l'oublie après ce que ça vrai famille lui avait fait, malheureusement ce ne fut pas le cas. Devanture. Son nom complet est Sam Devanture."

"Merci."

Dylan quitta l'orphelinat en trainant les pieds. Des qu'il s'installa dans son auto, il se mit à hurler et frapper son volant. Merde qu'il avait été con! Il avait été persuader qu'il se ferait adopter. Qu'il allait être heureux. Qu'il n'avait pas besoin de s'inquièter, mais il c'était complètement tromper. Il avait abandonner son meilleur ami. Il avait abandonner le garçon qu'il aimait et il n'avait jamais prit la peine de le retrouver. Maintenant ça allait changer. Il devait le voir. L'aider dans sa nouvelle vie. Il avait son nom de famille. Il ne devait pas avoir beaucoup de Sam Devanture dans le coin et il serait surprenant qu'il est quitter la ville. Il allait le retrouver. Il devait le retrouver. Pour sa santé mentale du moins.

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