Chapitre 20.

La fureur que je peux voir dans les yeux de la belle Celia ne me fait pas vraiment réagir, je suis un homme d'ordinaire froid et sans scrupules. Je n'ai aucunes difficultés à être celui que je suis, être le fils du parrain m'a enseigné plusieurs règles et surtout celle où il est interdit de faiblir même face à une femme.

Je regarde la belle blonde toucher avec effrois le visage bleuâtre de son amant. Comment peut-elle agir ainsi avec lui après tout ce qu'il lui avait fait.

Chaque italien qui se respect n'oserais pas poser la main sur sa femme, la trompé n'est rien mais la battre est une faute impardonnable. Les femmes sont nos mères avant tout, nos femme et, parfois, nos maîtresses à la fois, nos sœurs et nous sommes élevés sur un même piédestal, chacun de la même manière même si les parents sont toujours plus doux et souple avec les filles.

Comment un homme peut pointé son arme sur une chose fragile telle qu'une femme, qui plus est, sa femme.

Je regarde, la rage dans les yeux, cette scène si pathétique qui se déroule devant moi. Mario implore son pardon tandis que Célia pleure tout en essuyant quelques taches de sang séches sur son visage. Elle a été blessée et a faillit mourir à cause de ce chien, et la voilà qu'aujourd'hui elle se retrouve à genoux face à lui.

Je ne supporterais pas une seconde de plus d'assister à ce genre de scène. Je me dirige d'un pas déterminé vers Celia et regarde avec haine l'homme qui se trouve sur la chaise.

(1)- in piedi
(1) : Debout.

Elle jette un regard furtif vers ma personne, mais reste à genoux devant Mario. La voir ne pas m'obéir me fait monter le sang et mes yeux se braque dans les siens qui ne semble pas vouloir fléchir.

(2) -Ho detto in piedi
(2) : J'ai dit debout.

Celia regarde Mario avec un maigre sourire puis me regarde de nouveau avant de me lâcher des mots qu'elles n'aurait jamais du prononcer :

- Allez vous faire foutre !

Je rigole à gorge déployer avant de reprendre très vite mon sérieux.

- Cela est vraiment touchant Mademoiselle Capri, défendre l'homme qui jouait avec vous et vous à planter une balle dans la jambe uniquement parce que je l'ai dévié de sa trajectoire. Savez-vous où il comptait vous mettre sa balle Celia ?

- Ne l'écoutes pas Celia ! Je peux tout t'expliquer je t'en supplie ne l'écoutes pas.

(3) - chiudi la tua grande bocca Bartolozzi !!
(3) Ferme ta grande bouche Bartolozzi.

Le jeu n'a que trop duré et je compte bien rester le maître de tout ceci.

Je fais un signe autoritaire à Celia pour lui signifier de se lever , chose qu'elle fait avec difficulté.
Pour enfin se retrouver face à moi..

Je lui sourit et rapproche mon visage du sien afin qu'ils ne soient plus qu'à quelques centimètre.

- Si je n'aurais pas été là cette balle se serai retrouvée en pleins entre vos deux yeux mia bella.

Ses yeux se remplissent de larmes avant qu'elle ne flanche et tombe dans mes bras évanouit. Cela est sans doute causé par la fatigue, le stress ou les émotions fortes qu'elle a vécu ces derniers temps

Je la prend rapidement dans mes bras tout en jetant un regard haineux à Mario qui, voyant Celia dans mes bras blanche comme un linge, se met à gesticuler comme un malade hystérique qui est prit par la folie.

-Enfoiré ! Lâche là !

Puis croise mon regard.

-Libers-moi ! Laisse nous partir ! Tu n'entendra plus parler de nous , de moi promis..

Ce mec me dégoute au plus haut point, et une envie de meurtre  me prend soudainement, de l'éliminer de la surface de la terre et le voir chialer comme un gosse me prouve une fois de plus qu'il n'a pas de couille..

Je regarde mes hommes de mains et leurs donne l'ordre de régler son problème.

(4)- Merda ! Tonio, Leonardo, Occupez voi di lui

(4) Merde ! Tonio, Leonardo, occupez vous de lui

Puis je tourne le dos toute en serrant Célia dans mes bras. Elle me donne l'effet d'être une petite choses fragile, qui ne demande qu'à être protégée..

Je remonte les escaliers sous les cris de Mario qui hurle comme un malade, des bruits de poing , de plainte, suivit de mon nom arrive jusqu'à mes oreilles.

-Giovanni tu ne l'emporta pas au paradis !

Puis un dernier bruits sourd suivi d'une chute lourde annonçant un corps qui tombe au sol ce fit entendre, j'attends quelques secondes jusqu'à ce que le son d'une porte qui se ferme arrive à mes oreilles, puis continue de monter les escaliers sourire aux lèvres..

Je franchit ensuite la porte de la chambre, dépose délicatement Célia sur le matelas qui, sous petit poids, s'enfonce doucement. Cette dernière ouvre les yeux peut de temps après de façon à  croiser les miens et s'assoie pour me défier ouvertement.

-Vous êtes qu'un monstre, vous n'avez aucuns scrupules, vous me dégoutez ! Hurle-t-elle en effaçant sur sa peau des traces invisible de mes mains..

-Si le faîtes de vous avoir sauvé des bras de cet homme fait de moi un monstre ! Alors je l'atteste avec une grande fierté..

Des larmes se mettent à couler sur ses joues, mais je reste debout sans réagir .

-Qu'allez-vous faire de lui ?

- J'ai encore besoin de lui pour le moment, il pourrait m'être assez utile. Ensuite je me débarrasserais de lui, tout simplement.

Elle mort sa lèvre pour retenir son cris de rage et de colère, mais ne peut pas empêché ses spasmes de chagrin.

-Vous n'êtes qu'un assassin ! Hurle-elle désespérée toute en se levant du lit et en s'approchant de moi comme si sa jambe blessé n'existait plus.

(5)- Ciò lo so Célia Ed ancora, non sapete tutti di me.

(5) Ça je le sais Célia! Et encore, vous ne savez pas tout de moi..

Je reste plusieurs secondes debout à fixer la femme qui se trouve devant moi et qui semble vouloir me défier du regard.

Un petit bruit contre la porte me fait comprendre qu'il est temps du repas, je me tourne sans un mot et me dirige vers celle- ci avant de dicter les directive à Célia :

- Prenez une douche ! Liivia nous a préparé à manger.

- Je n'ai pas faim mangez tout seul. Articule-t-elle entre ses lèvres.

Je me stop net dans ma lancer et regarde pendant quelques secondes le sol tout en serrant les mâchoire.

- Cette femme a passé du temps pour vous préparer un repas qui vous conviendrait alors ne me le faites pas répéter plus de deux fois Célia : Lavez vous puis ensuite , vous viendrez poser votre petit joli cul sur la chaise du salon pour manger en ma compagnie.

Dans un claquement de porte ferme de la salle de bain, cette charmante Celia m'indique que la discussion est terminée. Je prends une grande inspiration pour me contenir et claque à mon tour la porte de la chambre.

Liivia fait partie de ma famille et je ne supporte en aucuns cas qu'on refuse un seul de ses repas qui lui a pris un temps fou. Un homme risque à manquer de respect à un membre de ma famille et il risque de ne pas revoir la sienne.

Je me dirige vers mon bar et me serre un grand verre de whisky et consomme ce nectar, qui me fait un bien fou puis me tourne devant ma baie vitrer, une main dans la poche de mon pantalon tout en regardant, comme à mon habitude, la vue sur la ville toute entière.

Un petit bruit de porte me fit sortir de mes pensée et tourner la tête vers une belle blonde qui visiblement à très bien compris mon message.

Je lui souris tout en prenant une gorgée de mon alcool ambrée avant de lui indiquer d'un geste bref de la tête la chaise installé devant une table déjà dressé comme il se doit.

Je la regarde s'y assoir d'un geste fébrile, je plisse des yeux pour mieux la regarder, elle semble encore très faible et sur le point de flancher à tout moment.

Je regarde le portrait de mon père accroché au mur , et bois le reste de mon verre d'une traite

- Vous savez que mon père va finir par remarquer mon absence, il va me chercher partout. Interviens Celia après avoir suivis mon regard.

Je ne dis rien, m'installe a mon tour sur ma chaise et soulève le couvercles posés sur nos assiettes pour en découvrir les mets délicieux.

-Manger cela vas être froid.

Tout en mangeant calmement , je ne la lâche pas du regard pour qu'elle se sente plus déstabilise qu'elle ne l'est.

Elle pique dans sont morceau de viande avec agressivité et le porte à ses lèvres pour le mâcher rapidement.

- S'il découvre que c'est vous il va vous traquer peu importe qui vous êtes !

Il va tout faire pour me retrouver et si vous voulez mon avis je suis beaucoup intéressante vivante que morte !

Sa phrase me fait rire à gorge déployer, ce qui effraya Célia qui resta figé sur sa chaise.

Je prend mon verre de vin et lui fait un petite révérence avec celui-ci à son encontre toute en souriant diaboliquement puis porte mon verre à ma bouche afin de me désaltérer un petit peu avant de répondre fièrement à ses phrases :

- Vous avez raison, vous m'êtes beaucoup plus utile vivante que morte, c'est pourquoi je compte bien vous gardez avec moi pour un petit moment.








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Lilou :


Toujours un très grand plaisir  d'écrire cette histoire à deux plumes..Merci ..

En attendant..n'hésites pas à donner vos avis et à voter..
A très vite.
Lilou..


Cinzia :

Merci pour votre patience et voilà un chapitre qui promet une suite intéressante.

C'est un plaisir partager ma petite Liloudu60

A très bientôt pour la suite et très bonne lecture :)

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