Chapitre 2


Comme j'aime me réveiller tous les matins de cette manière : Nue dans mon lit recouverte d'une fine couverture, l'odeur du petit déjeuner qui monte le long de mes narines.

Je m'étire, le sourire aux lèvres, tout en me redressant avant de prendre une chemise traînant non loin de là, je la fit glisser sur mon corps et me dirige d'une démarche féline vers ma destination. Arrivée dans la cuisine je retrouve l'homme qui m'a fait vibrer une grande partie de la nuit.

Je prend appuie sur le chambranle de la porte pour le regarder discrètement plus en détail : son jeans moule à la perfection son cul bombé , mes yeux remontent lentement, il n'a pas pris la peine de mettre un t-short et je le remercie intérieurement de ne pas l'avoir fait. Ses muscles dorsaux se contractent à chaque mouvements et ses épaules musclées me donnes une irrésistible envie d'y planter une fois de plus mes ongles lorsqu'il me fait atteindre le septième ciel.

Ne pouvant plus résister à la tentation, j'avance discrètement vers lui afin de me retrouver coller à son dos. Mes lèvres butinent sur son cou pendant que mes mains glissent lentement vers ses tablettes de chocolats. Sa tête se penche machinalement vers le côté , ce qui me laisse apparaître un léger sourire contre sa peau, ses mains quittent les fourneaux pour prendre délicatement les miennes, il se retourne pour me faire face et je dois dire que sa belle petite tête blonde me fait littéralement craquer.

- Déjà levée bébé ? Dommage j'avais un petit programme sympathiques en tête pour vous mademoiselle Capri.

J'aime lorsque ses lèvres viennent déposer de léger baisers sur les miennes après chaque petites phrases pendant que ses mains viennent enlacer ma taille pour nous coller un peu plus encore.

- Oh c'est vrai ? Et quel genre de programme ? Lui demandais-je un sourire coquin aux lèvres.

- Le genre de programme remplit de douceur.

- Oh, tout un programme. J'adore ça.

Nos lèvres rentrent en contact pour s'embrasser chastement lorsque mon téléphone me rappel à l'ordre.

- Oh non ! Tu ne peux pas dire à ces idiots que le week-end tu ne travail pas à ton Cabinet ?

Je lui fais un léger sourire désoler avant de répondre le plus vite possible sous ses protestation.

- Celia Capri j'écoute ?

A vrai dire je n'ai pas vraiment d'emploi du temps en tant qu'Avocate d'une des plus grandes agences privées d'Italie , lorsqu'un dossier potentiel peut me revenir je fais tout pour l'avoir, à n'importe quel prix.

Ma vie est tout ce qu'il y a de plus parfait : j'ai un petit appart de rêve dans une rue magnifique de Rome, un petit ami parfait et un travail que j'aime par dessus tout. Il faut dire que mon père m'a beaucoup facilité la tâche , avoir un parent connu et populaire aide assez lorsque vous avez un projet en tête.

L'oreille posée sur mon téléphone, j'écoute attentive mon interlocuteur m'expliquer un dossier important, mais je reste malgré moi plongée dans la contemplation de mon beau blond, qui nous sert notre petit déjeuner sans manquer de me taquiner, et finis par ne plus vraiment faire  attention au sujet dont il me parle..

- Laissez moi le dossier sur mon bureau ou envoyez moi le double par mail je le regarderai dès que possible.

Puis je raccroche, pour m'approcher de celui qui me cherche depuis un petit moment.

- On parlait de quoi au faite ? Lui demande-je en posant mes mains sur ses abdos..

Des idées de lui étendu sur le lit me remplissent le cerveau, mais je dois être sage. Et puis je suis quand même un peu curieuse de voir le dossier que mon collègue va m'envoyer par mail, sa voix paraissait intrigué.



****


Mon petit déjeuner englouti je profite que Mario file sous la douche pour me faufiler dans mon bureau, allume mon pc et me plonge dans le dossier. Je vais sur ma boîte mail en entrant un mot de passe puis regarde avec sérieux ce que l'on vient de m'envoyer..

Rien de bien excitant en fin de compte : un homme d'affaire a besoin d'être défendu auprès de la justice après avoir été pris dans un trafic d'argent avec la mafia.

Plongée dans la lecture du dossier je ne vois pas Mario arriver ..

- Tu n'es pas croyable toi.

Je relève la tête avec une mine d'enfant sage affichée sur mon visage pour faire face à mon petit ami qui en l'occurrence n'aime pas la pièce où je me trouve.

Bon je veux bien le comprendre, elle est sombre, et impersonnelle mais c'est juste mon bureau où je traite mes affaires quand je n'ai pas le temps de le faire sur mon lieu de travail..

-A moins que tu as envie que je te prenne en plein milieu de tes paperasse je veux bien que tu te trouve ici, sinon tu n'as rien à faire dans ce bureau un samedi matin Celia. Je trouve que tu travailles déjà assez la semaine..

- Je doit avouer que l'idée est plutôt tentante. Je répond afin de détourner la conversation....

Mais à en voir ses bras musclés se croiser sur son torse nu et encore humide cela n'était pas vraiment une vrai proposition.

- C'est une affaire avec la Mafia chéri je dois...

-.... Hors de question ! La dernière fois que tu as été impliquée dans ces conneries je t'ai retrouvé complètement paniqué en rentrant à la maison, sous prétexte que l'on t'avais suivi.

Je souffle devant son air mécontent. Dans un sens c'est normal qu'il n'accepte pas que je sois aussi impliqué dans mon travail. Mais est-ce que je le juge quand le soir il se lance dans des filatures ou autre et rentre à des heures pas possible ...

- Est-ce ton côté flic qui parle là ?

Mon sourire taquin ne semble pas lui plaire et décide de venir poser à plat ses deux mains sur mon bureau pour me fixer droit dans les yeux.

- C'est justement parce que je suis flic que je t'interdit de te mêler des affaires de ces gens là, surtout après ce qui vient de se passer.

Sa phrase attire ma curiosité, je le regarde avec un sourire aux lèvres, la tête penchée sur le coter et les yeux très interrogateur, puis d'un geste sensuel passe ma main dans mes cheveux, je sais qu'il adore ça, c'est ma façon de lui faire perdre la tête..

- Je n'aime pas ce regard la Celia Capri, et non tu n'obtiendra rien de moi...

- Et que c'est il passé ? J'ajoute sans tenir compte de sa protestation..

Mario se relève et souffle avant de se diriger vers la chambre pour enfiler quelques vêtements sur lui. Pour ma part ça ne me déplaisait pas vraiment de le voir en boxer sous mes yeux mais Mario à toujours eu un côté pudique, enfin ça dépend de l'activité que nous faisons. Je secoue énergétiquement la tête en me jurant qu'il faut que je calme mes hormones avant de le suivre d'un pas décidé vers notre dressing.

- Pourquoi vous me cachez ce genre de chose ? Et veuillez me répondre Bartolozzi, je n'ai pas fini de parler avec le flic..

Puis j'ajoute en tapant du pied pour qu'il se retourne..

- Mon père n'a pas voulu me dire ce qui c'était passer mardi...

-... Et bien il a ses raisons et moi aussi, affaire classée.

Je bougonne dans ma barbe en le regardant tel une enfant qui n'aime pas qu'on lui refuse quelques choses. De toute manière je finirai bien par trouver ce qui s'est passé.

Mon beau blond me regarde intensément avant de venir me prendre dans ses bras.

- Tu sais que nous faisons tout pour te protéger bébé ne me regarde pas comme ça.

- Et bien peut être que des fois j'aimerai que vous arrêtiez de me protéger j'ai 28 ans je vous rappel.

Je me dégage de son emprise avant de me diriger dans l'endroit que je préfère : mon bureau. Mario m'appelle derrière la porte mais je ne prête pas attention à ses protestations. Je n'accepte pas de ne pas savoir pourquoi mon petit ami est rentré tel un zombi chez nous ne voulant même pas mangé en partant directement se coucher sans m'avoir adressé un seul regard.

- Si je ne peux pas avoir les informations par vous, je vais les trouver par une autre solution. Dis-je à voix basse.

Je fais des recherches sur le net, et trouve une information qui attire mon regard. Un fais divers, ça me paraît pas mal ça.

*Après une prise d'armes qui a mal tournée, la police a enfin réussit à attraper le pire des mafieux que l'Italie est connue : Sergio Corleone. Bien que l'affaire est été étouffée il semblerait que l'homme d'affaire impliqué dans cette histoire soit arrêté. Dans le collimateur de Jovanie Corleone, la police fait tout pour luter contre ce dernier.*

Oh mon dieu, alors je comprend pourquoi papa et Mario étaient dans un tel état lorsqu'ils sont rentrés... Des tambourinements me font revenir à la réalité, je décide d'aller ouvrir à mon petit ami avant qu'il ne fracasse cette porte, je n'ose pas le regarder sur le coup et tente d'avoir malgré tout plus de renseignement. Je finis par poser mes mains sur ma taille pour me donner de l'assurance.

- Tu sais qui a tiré sur le parrain, n'est ce pas ?

- Bien sur ! Tout le monde le sait Celia !

Je sursaute en laissant tomber mes bras le long du corps face à son air grave dont je suis sur qu'il prend lorsqu'il est face à un suspect lors d'un interrogatoire.

Une question me trotte quand même dans la tête et je préfère le lui demander tout de suite. Mes yeux croisent les siens, mes pieds avancent lentement pour que je puisse poser mes mains sur ses abdos.

- Est-ce que c'est toi qui à tiré sur lui ? Dis-je inquiète d'entendre une réalité qui risque de me percuter comme un coup de poing en pleine figure.. Puis j'ajoute histoire de me rassurer.

- Dit moi que ce n'est pas toi s'il te plait.

Ses mains agrippent les miennes pour me repousser et se dirige d'un pas volontaire vers la cuisine en ébouriffants ses cheveux.

- Et même si c'était moi Celia qu'est ce que ça peut faire hein ?

-Tu te fou de moi j'espère ! Tu as lu les journaux ?! Son fils veux se venger !

J'avale une boule d'angoisse qui m'empêche de continuer.

- Et s'il t'attrape, tu y a pensé ? Que crois tu qu'il te fera ?

Voyant que je commence à paniquer Mario prend mon bras pour me tirer vers lui, enlace mes hanches et embrasse mes cheveux pour me calmer.

- Calme toi bébé , ce n'est pas moi qui est tué cet ordure, même si je sais qu'au plus profond de moi j'aurais bien voulu appuyer sur la détente.. En tout cas ne m'en demande pas plus s'il te plaît, je ne peux pas. L'affaire est sous contrôle.

Je fais un petit signe de la tête pour me résoudre que rien ne servirait d'insister, il ne lâchera rien.. Je me colle à lui pour apprécier le plus possible ce petit moment de douceur entre nous et ne dis plus un mot.

Je sais qu'il me connais, je suis une fille très curieuse, même si ce n'est pas mes clients où mes affaires, j'aime m'impliquer dans les dossiers des flics ainsi que ceux des autres avocats , même si cela aurait pu me coûter la vie à plusieurs reprises je n'arrive pas à lâcher l'affaire.

Un toquement énergétique sur la porte d'entrée me fait sursauter. Mario souffle d'exaspération avant d'aller ouvrir la porte.

- Oh qu'est ce que j'ai interrompus beau gosse ?

Je pourrai reconnaitre cette voix entre milles, c'est alors que je me rend compte qu'avec toutes ses émotions j'ai presque oublié ma journée entre fille avec ma meilleure amie Océane, cette dernière rentre dans la pièce d'un air mécontent.

- Celia Capri ne me dit pas que tu as oublié !

Je la vois me regarder de la tête aux pieds avant de poser ses mains sur ses hanches. Je fais de même et remarque que je suis toujours vêtue de la chemise de mon petit ami, Océane se tourne vers ce dernier bien déterminée à lui faire la morale.

-Tu ne peux pas te retenir même une matinée toi ma parole, ta nana est déjà en retard d'une heure et tu te permet de faire des galipettes avec elle.

Je souris devant le visage perdu de Mario qui n'arrive pas à en placer une devant le débit de parole très rapide de ma meilleure amie.

- Calme toi ma bichette je vais prendre une douche vite fait et j'arrive.

- Tu as intérêt de te dépêcher, je n'aime pas être seul avec un flic. Ajoute-t-elle en me faisant un clin d'œil.

Je rigole devant le petit jeu entre ma meilleure amie et mon petit ami qui dure depuis 4 ans. 4 ans déjà que nous entretenons Mario et moi une relation fusionnel.

Ma meilleure amie qui est reporter de guerre aime beaucoup charrier le métier de policier et en profite pour taquiner mon petit ami dès que l'occasion se présente à elle.

Lorsque les yeux de ma meilleure amie, qui semblent dire "qu'est ce que tu fou encore la toi ? ", croisent les miens, je décide de tourner les talons pour filer sous la douche et me préparer pour cette journée qui promet d'être riche en émotions.






Lilou

A bientôt votre amie Lilou


Cinzia

N'hésitez pas à donner votre avis :)

Bonne lecture et à très vite !


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