22: Soucis, Combats et Amour

PDV IZUKU:

Shota: Écoutez moi et venez par ici les mioches.

Je calme mon fou rire et me tourne vers mon professeur comme mes camarades. Je remarque seulement maintenant que nous somme devant l'entrée d'un endroit assez spécial. De ce que je vois, c'est un immense endroit qui semble être conçut pour nous entraîner dans différents sites de catastrophes naturelles.
Notre professeur nous donne plusieurs consignes de sécurité et nous présente un homme en tenue de cosmonaute pendant que nous marchons dans la longue allée qui nous conduit jusqu'à une place centrale. Je frémi sous le regard étrange caché par son scaphandre et il nous fait un petit signe jovial de la main.
Numéro 13 car tel est son nom, nous ouvre les grilles et je déglutis en découvrant le reste du terrain. Je me sens très intimidé et la pression qui repose sur mes épaules en tant que disciple d'All Might s'accentue devant tout le pouvoir qu'a Yuei.

Eijiro: Et ben ils ont le budget! Dit- il, toujours à ma gauche. Je hoche timidement la tête, la même pensée m'ayant traversée à quelques secondes d'intervalles.

Nous descendons sur la place centrale qui est assez grande pour y mettre deux maisons et j'essaie de me concentrer sur les paroles de mon professeur principal même si les immeubles sous le dôme en feu et la gigantesque montagne derrière lui sont très perturbants.

Il tape dans ses mains et nous commençons à courir autour de cette place pour nous échauffer tandis qu'il s'assoit au sol en baillant. Je sens le tissus du costume frotter contre mon dos et je retiens une grimace. Sans surprise, je vois Iida en tête de file suivi de Kacchan qui n'a pas l'air d'avoir de problème pour suivre le rythme, contrairement à moi. Je me réjouis quand même de ne pas être dernier, ce qui fait une grande différence avec les années de collège.
Nous courrons encore dix minutes sans interruptions avant que le pro-héros nous rappelle pour finir de nous échauffer.

Il commence à nous expliquer le déroulement de la session quand une espèce de portail violet apparaît prêt de l'entrée, comme sorti de nul part. Surpris, nous nous tournons vers notre professeur qui s'est mis en position d'attaque. Son visage est crispé et les bandelettes de son costumes commencent à se soulever lentement. Un vent de panique envahi l'ensemble des élèves comprenants que ça ne fait pas partie de l'entraînement mais je réussi bien à me calmer, à ma grande surprise.

Un homme avec un masque étrange sort du portail et il me faut quelques instants pour comprendre que c'est en réalité une main. Je frémis de dégoût quand une énorme créature sort à ses côtés. Cette chose est hideuse, massive et dangereuse mais c'est son regard vide de raison qui m'effraie. Elle avance encore de sa démarche lente, respirant bruyamment et faisant doucement rouler les pupilles de ses yeux sans paupières dans tous les sens.
L'œil se fixe un instant sur moi avant de se déplacer pour fixer un des autres être de chair à mes côtés. Je frémis de peur quand je vois l'arrivé massive de personnes sortant tour à tour de cet étrange portail.  Mes yeux se plantent de manière répétitive sur le cerveau apparent de la créature, décidant d'ignorer délibérément la possible menace d'un bataillon entier de vilains tous plus flippant les uns que les autres. Notre professeur tente de nous protéger comme il le peut mais avant d'avoir pu amorcer la moindre offensive, je me sens happé dans une masse étrange comme si j'étais mis sous vide, ma respiration est laborieuse et tout est noir autour de moi.
La lumière se fait alors que mes yeux ne se sont pas fermés et je manque de tomber alors que trop d'informations sensorielles et visuelles apparaissent en même temps.
Je m'approche de la rembarre du bateau sur lequel je me trouve désormais et regarde le désert bleu qui me fait face. Un énorme bruit d'impact se fait entendre au loin et j'aperçois Aïzawa se prendre un coup donné par le colosse sans âme.
Un mouvement dans l'eau attire mon attention et je me rend compte que d'innombrables ombres sont autour de mon embarcation et qu'elles semblent vivantes et peu amicales.
Je me tourne pour me diriger vers l'autre côté du pont et remarque que je ne suis plus seul à bord. En effet, le garçon derrière moi en cours et Tsuyu me regardent avec un regard effrayé, bien que modéré chez la jeune fille.

Une partie de moi a très envie de les rassurer en souriant mais je préfère leur annoncer la couleur:

Izuku: On est encerclés... Au moins une bonne dizaine d'entre eux sont sous l'eau et je sais pas comment on va pouvoir quitter ce bateau.

La batracienne acquiesce en m'écoutant attentivement tandis que l'autre commence déjà à paniquer. Je n'ai pas la moindre idée de l'attitude à adopter mais je garde un maximum mon sang-froid pendant que j'analyse les différentes possibilités qui s'offrent à nous.
J'entend de nombreuses explosions qui semblent venir de la zone d'effondrement et je m'y fis pour décider de l'attitude à adopter.

Perdu dans mes pensées, je ne remarque que trop tard que le garçon à mes côtés fait une crise de nerfs et balance les fruits de son alter dans l'eau en se plaignant.

Tsuyu s'empresse de lui mettre une gifle , ce qui le calme temporairement.

Soudain, un détail interpelle mon attention.

Izuku: Tsuyu... ton alter est efficace dans l'eau, n'est ce pas?

Tsuyu: C'est bien ça, kero . Pourquoi Midoriya-kun?

Izuku: Et bien, soit les vilains nous ont envoyés ici sans savoir nos alters, soit c'est un piège vicieux... Même si je pencherais plus pour la première option.

Mineta: Qu'est ce qu'on fait alors? Je lui fais signe de se taire alors que je fais consciencieusement surchauffer mes cellules grises pour trouver une échappatoire.

Pendant la phase de réflexion du garçon aux cheveux verts, le plus petit du trio se penche sur la rambarde pour constater avec effroi que des masses vivantes se déplacent autour d'eux. Les marmonnements de son camarade atteignent ses oreilles, le faisant paniquer de plus belles.

Izuku: Je crois avoir une idée...

Quelques secondes plus tard, ils se précipitent dans l'eau en activant leurs pouvoirs, Izuku en première ligne.
Faites que Tsuyu soit aussi bonne nageuse que je l'espère... est la dernière pensée du garçon aux cheveux verts qui ne sait pas nager avant de rentrer en contact avec l'eau.

*** dans la zone sismique***

A peine sont-ils téléportés que les apprentis-héros doivent faire face à une horde de vilains motivés pour leur faire mordre la poussière.
Malheureusement pour eux, ils ne sont pas accueillis pas des cris apeurés mais par de violentes explosions et des insultes à faire pâlir un mort, paix à leurs âmes. D'abords soufflé par la réactivité de son ami au caractère sanguin, Kirishima Eijiro se reprend pourtant bien vite et fait face à ses adversaires de la manière la plus masculine qui soit.

À eux deux, ils finissent rapidement par sortir de cet immeuble délabré et se retrouvent de nouveau à combattre des menus fretins.
Une fois ceux-ci envoyés au tapis - d'une manière bien peu raffinée on vous épargne les détails- , ils cherchent une sortie, ce qui n'est pas évident au vu de leur environnement très particulier.
Pourtant Eijiro finit par apercevoir au loin la place centrale où leur professeur semble se prendre de gros dégâts.

Le garçon à la chevelure rouge s'approche, prêt à sortir de la zone mais une main gantée attrape fermement son poignet et le tire vers le sol.

Eijiro se retrouve alors plaqué contre un muret et n'a pas le temps de dire quoi que ce soit que Katsuki met une main sur sa bouche en serrant fortement.

Il lève les yeux vers le visage de son ami et ses pupilles s'écarquillent quand il voit un de ces monstres difformes par dessus sa tête. Une démarche lourde se fait entendre de l'autre côté de leur cachette et la main autour de son poignet se resserre, lui intimant de ne rien tenter. La créature passe sans les voir, se dirigeant vers son maître au rythme de sa respiration bovine.
Une minute entière passe avant que le blond enlève sa main de la bouche de son camarade. Ce dernier lui chuchote un merci un peu secoué mais pour autant sincère.
Les deux garçons quittent la zone d'effondrement sans aucun regret mais alors qu'il allait suivre celui à l'alter explosif vers la place centrale, une vive lumière sur sa gauche attire son regard.

Dans l'endroit correspondant aux glissements de terrain, les ennemis viennent de subir l'alter électrique de son camarade, en témoigne l'immobilité de ces derniers et de ses compagnons qui sortent de sous une toile imperméable à l'électricité.

Ni une ni deux, il se dirige vivement vers leur zone pour leur prêter main forte... et pour se montrer sous son meilleur jour à l'homme qu'il aime accessoirement.

Pourtant, ce dernier semble avoir subit les conséquences de son propre pouvoir et est un peu sonné, ce qui le fait naïvement sourire.

Malheureusement pour eux, la zone de glissement de terrain est jumelle de celle des séismes et l'attaque de Denki à causé un choc considérable, apportant un nouveau type de problème pourtant d'un pourcentage infime.
C'est donc avec la plus grande des horreurs qu'en s'approchant, Eijiro vois une crevasse se former à l'endroit où se trouve son bien-aimé alors que ce dernier reprend doucement conscience.
Le temps s'accélère et ralentit alors qu'il se met à courir vers lui.

Il n'est plus qu'à quelques mètres, centimètres de lui alors qu'un gouffre se créé et que le sol commence à se dérober sous leurs pieds. Le blondinet a juste le temps de reprendre ses esprits pour comprendre ce qui lui arrive avant que son corps commence à se déséquilibrer et chuter en arrière. Eijiro a juste le temps de voir des larmes de peur dans ses yeux avant que le vide ne se fassent sous leurs pieds.
Il a juste le temps de crier son prénom,
D'attraper sa main tremblante
Et de tomber avec lui.

PDV EIJIRO:

J'attire comme je peux le garçon contre moi tandis que je plonge dans le vide. J'ai la mauvaise idée de garder les yeux ouverts, ce qui me donne une vue prenante sur le sol qui se rapproche trop vite et les parois étroites de cette faille qui déchirent nos costumes et brûlent nos peaux.
Mon cœur semble imploser de peur et je sert le blondinet contre moi avec une seule idée qui tourne en boucle:
"faut qu' je sauve Denki"

Je passe précipitamment mon bras dans son dos pour protéger sa colonne vertébrale et pose une main sur sa nuque en activant mon alter, l'écorchant accidentellement au passage.

Je blottis mon visage dans son cou en fermant les yeux, chassant mes larmes de peur et en ignorant la douleur de nos corps qui rebondissent lamentablement sur les bords de ce gouffre.
Je n'ai pas le temps d'essayer d'inverser nos positions qu'un choc violent et semblable à un plat traverse mon corps en me coupant le souffle et qu'un horrible craquement agrémenté d'un bruit de déchirure se fait entendre, suivît d'un long cri de pure douleur venant de la personne dans mes bras.
Je me décale de la manière la plus rapide possible de lui malgré ma tête qui tourne et la douleur dans mes bras qui ont pris tous les chocs, et ne peut qu'observer son visage crispé de douleur et ruisselant de larmes pendant qu'il pousse des petits cris de douleurs de plus en plus faibles jusqu'à devenir des geignements.
Je vois qu'il commence à tourner de l'œil et je me penche vers lui pour tapoter sa joue, ne souhaitant pas que la situation s'aggrave.

Eijiro: Hey! Denki restes avec moi... C'est Eijiro tu m'entends? Je réussi à capter son attention et ses yeux finissent par ne plus me quitter, bien que je ne suis pas sûr qu'il voit grand choses entre ses larmes.

Denki: Qu'est-ce qu'il s'est passé ? On est où... Je prend sa main dans la mienne et la caresse doucement en essayant de prendre ma voix la plus rassurante.

Eijiro: On... le terrain s'est effondré en dessous de nos pieds et on est tombés dans une sorte de faille. Je me penche sur le côté pour voir le vide et quelque part plus bas, le fond de ce trou. On est sur une sorte de renfoncement... on a eu de la chance.

Je repense soudain au bruit de déchirure arrivé plus tôt et rajoute.

Eijiro: Tu as mal quelque part? Je vois ses yeux se fermer longuement et il émet un petit son qui doit sans doutes être une réponse.
Denki, reste réveillé !
Il ouvre difficilement les yeux et j'en profite pour regarder son corps car il ne semble pas capable de le faire par lui-même.

Mon souffle se calme alors que je ne remarque aucune blessure majeure, jusqu'à ce que-

Eijiro: MON DIEU TA JAMBE!

Il me regarde en paniquant et essaye de se redresser malgré sa fatigue.
Denki: Quoi?! Quoi ma jambe? Qu'est-ce qu'elle a? Eijiro, je sens pas ma jambe!
Je prend son visage en coupe et tente de rattraper ma bourde.

Eijiro: Regardes moi. Denki, regardes moi! Je capte son regard affolé et j'ai envie de me foutre des baffes.

Denki: Je la sens plus... il se remet à pleurer en hoquetant et mes mains se crispent dans ses cheveux.

Eijiro: C'est sûrement l'adrénaline, ne pleures pas... Je t'en pris ne pleures plus Denki ça va aller...

Denki: Qu- qu'est-ce qu'elle a? Eiji- ro réponds s'te plaît...

Eijiro: Je... je crois que c'est une fracture ouverte... ne regardes pas ok? C'est pas la peine. Sa tête se fait lourde dans mes mains et il respire de plus en plus vite.
Du calme! Denki, je suis là tous va bien se passer! On va venir nous chercher et tu vas aller à l'hôpital.
Denki: J'ai peur... et tu- t'as les bras en sang. Pourquoi t'as les bras en sang? Je jette un coup d'œil rapide à mes avant-bras pour revenir vers son visage perdu.
Eijiro: C'est rien, c'est superficiel. J'ai juste utilisé mon alter pour protéger ton dos et ta nuque du choc.

Redresse toi un peu, t'es trop prêt du bord et j'ai peur que tu tombes. Il acquiesce silencieusement et ferme les yeux, chassant un petit vertige.
J'ignore le picotement dans mon bras quand il s'y agrippe et le cale en position assise sur moi, en m'adossant contre la parois.

Eijiro: C'est bon t'as pas mal?
Il me répond faiblement en calant son visage dans mon cou et je resserre ma prise sur sa veste en faux cuir pour le rapprocher de moi.

Denki: On va mourir...

Eijiro: Mais non! Ils vont venir nous chercher tu vas voir... de quoi tu veux qu'on parle?

Denki: De rien. Je veux pas parler. J'ai froid, j'ai peur et je suis fatigué...

Eijiro: Bah justement, je veux pas que tu perdes conscience alors on va trouver un putain de sujet de discussion et c'est tout. Je le vois esquisser un petit sourire et je replace une de ses mèches derrière son oreille.

Denki: Tu veux qu'on parle du temps qu'il fait? Ou du fait qu'on va mourir seuls comme des cons et puceaux?
Je souris devant son air défaitiste et ne peux m'empêcher de rajouter.

Eijiro: Crois moi, j'aurais préféré mourir puceau...

Denki: Génial. Donc JE vais mourir puceau. Il se bat pour garder les yeux ouverts et je continue de parler pour l'aider.

Eijiro: Mais non, mais non... Tu vas vivre, rencontrer une nana plutôt sympa et vous... ferez ce que vous avez à faire. Bordel j'arrive pas à croire que j'ai l'impression de déchirer ma gorge en prononçant ces mots.

Denki:... hm. Vu qu'on a du temps à tuer, tu veux pas me raconter pourquoi t'as raté ta vocation de curé? Je rigole nerveusement à sa blague en me jurant d'apprendre à fermer ma gueule.

Eijiro: Bah... Pour être franc c'était vachement merdique. Avec mes potes de collège, on s'était promis d'arriver au lycée dépucelés et j'étais le dernier de la bande à pas l'avoir fait...
Je voulais pas passer pour un gamin alors j'ai passé la moitié de mes vacances en boîte et comme on est pas partis avec mes parents cette année ils m'ont laissé faire.
Bref, j'avais l'air de plaire à une fille, elle est venue me draguer et on a finis par le faire dans les chiottes sans que je connaisse même son prénom. The end.

Denki: Ah ouais... Mais le faire en soit, ça t'as pas plus?

Eijiro: Je- Non. Pas plus que ça. Je m'attendais à un truc de fous mais je me sentais juste mal après.

Denki: T'en avais envie?

Eijiro: J'sais pas. Je me foutais tellement la pression que j'étais juste soulagé d'avoir fait ce pari à la con. Désolé je dois te saouler avec ces histoires.

Denki: Non, non. Il se replace sur mes jambes pour se mettre dans une meilleure position quand une énorme secousse se fait entendre au loin et que de la poussière nous tombe dessus.
Je serre son bras pour le rassurer un peu et décide de reprendre cette discussion gênante pour faire baisser la pression ambiante.

Eijiro: Bref... Au moins ça m'a servi de leçon.

Denki: Ah ouais?

Eijiro: Je ferais en sorte de pas me forcer ou de me foutre la pression et pareil pour mon partenaire.

Denki: ...Ton partenaire ? Il se redresse un peu et me regarde avec un air suspicieux qui me fous la boule au ventre.
Il faut vraiment que je fasse gaffe à ma grande gueule.

Eijiro: Hum.... Ouais. Ça m'a aussi permis de savoir que je préférais... les... les mots ont du mal à sortir et je sens mes mains devenir moites et trembler. Les...

Denki: Les gars. J'avais saisi. Je suis pas totalement con non plus. Je n'ose plus le serrer contre moi mais je n'ose pas non plus enlever ma main autour de sa taille. Je me contente juste de fixer un point vide en face de moi en toussant de la poussière en restant le plus statique possible.

Denki: Ta famille est ok avec ça? Je ne le regarde pas et hoche doucement la tête. Je n'ai pas senti d'hostilité dans sa voix mais ce n'est pas parce qu'il n'est pas contre qu'il est homo. Et ça, je sais que ça va me briser le cœur.

Je le sens remuer sur moi et mon cœur me fait mal. Voilà, il veut s'éloigner. Maintenant qu'il sait c'est finis. Tout est finis...
C'est un geignement de douleur qui me sort de mes pensées et je remarque son visage crispé de douleur et la sueur qui coule sur sa tempe.
Je pose ma main sur son front pour constater qu'il a de la fièvre.

Eijiro: Denki ça va?

Denki: Mal... il s'agrippe à ma jambe avec sa main et je le sens serrer mon pantalon de toutes ses forces, jusqu'à se que cette dernière ait les jointures blanches et tremble sous la pression. Il geint de plus en plus et je le rapproche de moi en m'excusant. Il ouvre les yeux en me fixant.

Denki: Putain mais j'en ai rien à foutre tu comprends? T'excuses pas de me sauver la vie crétin! Pour l'instant c'est ma jambe qui- S'étant tourné un peu durant sa tirade, il vois sa blessure pour la premier fois et moi, je remarque que son teint devien de plus en plus livide.

Denki: Eijiro... C- c'est mon os ça? J'agis sans réfléchir plus et je pose mon autre main sur ses yeux, sentant immédiatement des larmes contre ma paume alors qu'il se laisse retomber contre moi en agrippant mon torse.
C'est pas n- ormal... c'est pas... il est pas sensé être là mon os. J'ai peur... j'ai peur. J'AI PEUR. EIJIRO, J'AI PEUR!

Eijiro: JE SAIS! Je sais, Denki... je suis là. Je suis là tout va bien se passer. Je fais des petits mouvements de balancier inconsciemment, ce qui a l'air de le calmer alors qu'il pleure de plus belle dans mon cou.
Il commence à trembler violemment et parle d'une voix très faible que je ne lui connaissait pas.

Denki: J'ai de plus en plus mal... Il réussit à prononcer ces quelques mots entre ses sanglots en claquant des dents.

J'essaie de le rapprocher encore plus alors qu'il tremble de froid, même si je sais qu'avec sa fièvre c'est perdu d'avance.
Je devrais mettre des manches sur mon costume...

Eijiro: C'est... c'est juste l'adrénaline qui s'en va... Mais au moins si t'as mal c'est que t'es pas paralysé, hein?

Denki: T'en foutrais moi, des paralysés...

Je le berce comme je peux alors que le temps passe et que nous percevons les vibrations des combats à l'extérieur pendant qu'il s'affaiblit entre mes bras.

Je le laisse broyer ma main avec la sienne pour supporter la douleur et alors que je fixe le bout de ciel au dessus de nous, un constat effroyable m'apparaît.

Eijiro: Denki? Il grogne pour me faire savoir qu'il m'écoute en attendant la suite.

C'est... c'est à cause de moi que ta jambe est dans cet état. C'est à cause de mon alter que ta jambe s'est faite broyé entre mon corps et le sol. Il se redresse un peu et me jauge avec un regard noir.

Denki: Commence pas a dire de la merde, je te jure que c'est pas le moment. Sans ton alter je serais mort, ok? Je me serais brisé la nuque si t'avais pas essayé de me sauver. Écoute, désolé d'être égoïste mais là, dit-il alors que sa voix deviens pleine de sanglots, j'ai besoin que tu sois fort. J'ai juste besoin de toi pour avoir confiance... Pour me dire qu'on va vivre, pour me faire rire ou pour même dire de la merde et faire le con. Il renifle un peu avant de poursuivre.
Tu pourrais faire ça pour moi?
J'enlace doucement son torse pendant quelques secondes en hochant la tête alors qu'une énorme vibration se fait entendre.
On attend, morts de peur alors que les minutes passent. Je m'en veux de ne pas avoir eu le courage de faire un garrot à Denki tout à l'heure mais j'avais trop peur de le blesser encore plus et maintenant, il est bouillant de fièvre.

Je commence à parler sans m'arrêter en serrant le blondinet contre moi, ayant l'impression que si je le lâche, il peut mourir.

Des cris se font entendre et je tend l'oreille, me réveillant un peu.

???: KIIIII? ... SHIMAA! Une vague d'espoir s'infiltre dans mon corps alors que je hurle.

Eijiro: ON EST LAAAAAAA! AU SECOUR! À L'AIIIDE!
Denki ne parle plus, ce qui m'inquiète encore plus et me fait redoubler d'intensité dans mes plaintes, jusqu'à ce que j'aperçoive une silhouette en haut.

Eijiro: A L'AIDE! DENKI EST BLESSÉ ! ON EST BLOQUÉS APPELEZ UNE AMBULANCE !

Ce cauchemar finis par prendre fin et la suite se passe sans que je puisse y faire grand chose. Des professionnels sont appelés, le corps évanoui de Denki est sanglé puis remonté et on est tous les deux amenés à l'hôpital le plus proche.

PDV DENKI:

J'ouvre les yeux avec difficulté et remarque les tons de blancs qui m'entourent, alors que les souvenirs reviennent en me réveillant rapidement. Je regarde par la fenêtre et constate que le jour tombe doucement, signe que les événements précédents doivent dater d'au moins quelques heures. À ma gauche, une perfusion pleine de sang est reliée à mon avant-bras, ce qui me pousse à regarder ailleurs.

???: Hey, tu te sens comment?

Je tourne ma tête vers la droite pour voir la personne à qui je dois la vie, en tenue d'hôpital avec les bras totalement bandés et les cheveux qui lui tombent devant les yeux.
J'essaie de me relever sans grand succès et il s'empresse d'appuyer sur une petite télécommande pour relever mon lit.

Denki: Je... pense que ça va. Ma tête tourne un peu et le sourire de Eijiro est bien trop grand pour un être humain normal. Je crois que je plane un peu.

Eijiro : C'est normal, bro. Ils t'ont opérés en urgence et t'avais bien une fracture ouverte. Une peur puissante me traverse et je n'ose pas soulever le drap qui cache le bas de mon corps.

Denki: Et alors? Les résultats?

Eijiro: D'après les médecins, une cicatrice et beaucoup de repos. On s'en sort bien. Moi j'ai un muscle froissé. Dit-il en me montrant ses bras. Ils m'ont laissé venir te voir en salle de repos en attendant ton réveil vu qu'on a vécu ça ensemble... Mais je pense que je vais te laisser te reposer et voir ta famille.

Denki: Ma famille?

Eijiro: Oui. C'est ta mère qui a signé tes papier et elle discutait avec la mienne quand je suis venu te voir. Il commence à se lever en me souriant d'un air gêné.

Denki: Attends! Il se rapproche d'un air surpris et je m'explique. Je pense qu'on pourrais échanger nos numéros après ce qu'il vient de se passer, non?

Eijiro: T'as raison. Je vois mon téléphone posé à côté d'un sac avec mes affaires et Eijiro me le passe avant de dicter son numéro.
Je vais retourner dans ma chambre, tu m'enverras un message quand tu voudras ok?
J'allais insister pour qu'on parle un peu plus quand la porte s'ouvre sur ma mère qui soupire en s'approchant de moi.

Minoka : Dieu soit loué tu vas bien! Tu ne voudrais pas prendre exemple sur ton frère et arrêter de t'attirer des ennuis, pour une fois? Elle s'assoit sur la chaise à mes côtés en dépliant son tailleur et commence à me fixer longuement, vérifiant que les médecins ont bien fait leur travail et qu'il ne me manque pas un œil.

Eijiro: Bon bah, je vais vous laisser...

Minoka: Merci! Tu peux passer à la maison quand tu veux. Eijiro lui sourit avant de me faire un dernier signe de la main en passant la porte.
Il s'appelle?

Denki: Eijiro. C'est un très bon ami. Ma mère me parle jusqu'à ce que je commence à bailler et qu'elle appelle donc une infirmière. Cette dernière m'ausculte avant de prévenir ma mère que c'est l'heure de la fin des visites. Elle serre ma main en me disant de guérir vite et je pousse un soupir fatigué une fois seul.
Je sors mon téléphone pour voir le contact nouvellement ajouté et j'efface le prénom de mon camarade avant de le renommer en souriant.

Prénom : Mon héros<3

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⚠️ IMPORTANT ⚠️

Suite à de nombreux commentaires et des débats enflammés, j'aimerais mettre des choses au clair.
Vous pouvez aimer ou haïr un personnage et vous avez le droit de l'exprimer dans l'espace commentaire, il est fait pour ça.
Vous pouvez ne pas être d'accord avec un autre lecteur et le dire mais je refuse que vous insultiez un autre lecteur.
Je peux comprendre que ce soit énervant de voir qu'un personnage que l'on aime se faire descendre dans les commentaires. Ou bien que ce dernier n'ait pas le bon rôle dans une fan fiction.
Je suis hypersensible. Je vis tous ce que je lis à fond. Quitte à pleurer pendant des heures ou avoir mal au cœur rien qu'en voyant une notification d'un chapitre. (Il y a des personnages que je n'aime pas parce que ça me fait trop mal de les voir en couple comme voulu par l'auteur original.)
Mais ce que je me dis, c'est que ce perso est comme ça dans telle fic et pas dans une autre: Je limite les effets que ça a sur moi. Et sachez que si vous ressentez ça pour un personnage, il est possible que quelqu'un d'autre ressente la même chose pour un autre. Votre avis est important et personne n'a le droit de vous insulter à cause de celui-ci.
Alors certes, il y a des gens qui seront quand même déçus et je m'en excuse. Mais que ce soit bien clair:

TOUT COMMENTAIRE INSULTANT / DÉNIGRANT UN AUTRE ÊTRE HUMAIN QUI DONNE SON AVIS SERA SIGNALÉ ET EFFACÉ.

Je pars du principe qu'à partir de maintenant vous le savez et que vous ferez attention à ne pas trop vous laisser emporter par le moment et les émotions.
P-S-: j'ai écris ça à 2h du matin alors si vous avez des choses à rajouter, faites savoir je ferais des modifications.
P-P-S: Je viens d'écrire ce nda à la suite de 4000 mots donc soyez sympa et prenez le en compte meric
P-P-P-S: *merci

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