17: Rentrée appréhendée

PDV IZUKU:

Bon... Inspire, expire, passe le portail et souris.
Je prend ma carte d'étudiant Yuei toute neuve et passe le portail électronique. Je remonte mon gros sac à dos jaune sur mes épaules et me dirige vers la 2A.
J'ai réussi, après maintes négociations contre Marcus, à ne pas avoir à boiter pour mon premier jour de classe. Oh, il était or de lui et ne m'a pas épargné... mais je marche normalement, c'est déjà ça.
Je chasse ces idées de ma têtes pour me concentrer sur cet endroit merveilleux. Mon rêve se réalise là ! Je vais devenir un héros!

Je pousse doucement la porte du bâtiment en essayant de me fondre dans la foule d'élèves de tous âges. Je remarque la brune du test d'entrée et décide de l'ignorer. Je ne la connais pas après tout... et je n'aime pas vraiment rester avec des gens dont je ne connais pas les intentions.

Je me faufile jusqu'à un mur où la salle de classe est indiquée et monte rapidement les deux étages qui me séparent de ma salle de cours.
Je sais d'avance que Kacchan va s'y trouver. Faut pas se leurrer. Il a un alter extraordinaire, il sait s'en servir et avec son QI, les épreuves écrites ont été trop simples.

Je pousse doucement la porte et profite d'une dispute bruyante entre deux élèves, chose qui ne me rassure pas soit dit en passant, pour me trouver une place.

Mais comme le karma a décidé de me chier dessus, la dispute s'arrête dès que je rentre. Donc tous le monde se tourne vers moi, y compris le garçon blond que j'aurais préféré ne pas croiser dès mon arrivée.

Il ouvre de grands yeux en me voyant avant qu'une flamme de colère s'insinue dedans.

Katsuki: Deku...?

Je me mords la lèvre, un peu coupable et blessé.
J'ai espéré, vraiment, qu'il ne serait plus comme au collège. Qu'il aurait mûri ou simplement changé. Apparemment le problème doit être plus profond pour que ma simple présence l'énerve.

Katsuki: Qu'est ce que tu fous là? Ils acceptent vraiment n'importe qui c'est pas possible!

Les autres élèves gardent le silence et je commence à culpabiliser sous leurs regards. Je suis sûr qu'ils me jugent.

Comme si mon instinct m'avait guidé, j'arrive à une table vide en évitant tous les élèves et m'y installe tandis qu'un volume sonore normal reprend place.
Le blond se retourne vers un mec à lunettes - apparemment celui qui est la cause de son premier conflit-, fait claquer sa langue dans sa bouche et va s'assoir.... a la table devant moi.

Je gémis intérieurement en me prenant la tête dans les mains. Même inconsciemment je suis proche de lui...

Je vois un garçon aux cheveux rouges s'approcher de Kacchan alors que des panneaux danger s'allument dans ma tête. Le blond essaie de le repousser mais l'autre à l'air tenace.

Deux mains se plaquent contre ma table me faisant l'oublier et je sursaute pour voir la fille de tout à l'heure avec un grand sourire aux lèvres.

Ochaco: Tu te rappelles de moi? Je suis Ochaco! On s'est vu au test d'admission.

Izuku: Oui... Je me rappelle de toi. Enchanté Ochaco.

Ochaco: Donc... Tu t'appelles Deku? Et tu connais ce gars? Elle fait un signe de tête vers la table devant moi et je sens mon coeur se serrer de peur quand je vois deux pupilles rouges suivrent la conversation.

Izuku: Oui je le connais... On a grandis ensemble... Mais je m'appelle Izuku. Deku c'est juste un surnom.
Elle fronce les sourcils.

Ochaco: C'est pas très gentil comme surnom... Il a pas l'air gentil avec toi en plus. A chaque mot qu'elle dit mon coeur se serre. Je sais toutes ces choses, mais ce n'est pas pour autant que c'est moins douloureux.

Katsuki: . On te demande pas ton avis tête d'oeuf.

Le garçon a la drôle de coiffure rouge rit à ces mots et la fille aux cheveux châtains lui lance un regard noir.

Ils commencent à s'envoyer des piques et je me fais tout petit jusqu'à ce qu'une sonnerie se fasse entendre. On se place tous à nos tables en attendant le professeur. Après une longue attente, un homme rentre affublé d'un sac de couchage. Il a des cernes impressionnantes et a l'air ravit de nous voir.

On dirait un gnocchi géant..

Je me reconcentre alors qu'il commence à nous parler des choses basiques d'un début d'année avec une voix monocorde.

Il évoque le fait qu'on va passer un test et que le dernier sera renvoyé.

Je me pétrifi alors qu'il explique plus en détail son déroulement.

Je reste plongé dans mes pensées jusqu'au moment d'aller manger. Je me retrouve sur la même table que le garçon à lunettes et Ochaco.

Tenya: Enchanté je m'appelle Tenya Iida.

Ochaco: Moi c'est Ochaco et lui c'est Deku-kun!

Izuku: Je m'appelle Izuku...

Ochaco: Je sais. Mais je trouvais ça plus encourageant! Je ne te vois vraiment pas comme un bon à rien. Ou du moins, tu n'en a vraiment pas l'air.
Je suis touché par ses mots. Je crois qu'on a une bonne classe. Les gens sont plutôt gentils de ce que j'ai vu...

Izuku: C'est gentil... mais je préfère vraiment Izuku.

Tenya: Tu connais ce... Bakugo?

Izuku: Oui. Il est dans ma classe depuis la maternelle. Il prend un air sérieux et relève ses lunettes.

Tenya: Personnellement je trouve ça scandaleux que Yuei laisse des élèves aussi méchants participer aux cours et d'être admis dans une filière héroïque. Je me sens presque agressé à ses mots et ne peut m'empêcher de prendre sa défense.

Izuku: Kacchan n'est pas méchant et ne dérange pas le cours. Il est très intelligent... Il n'aime pas qu'on se mêle de sa vie privée, c'est tout.
Je relève les yeux de mon plateau et regarde leurs yeux un peu choqués de mes paroles.

Tenya: Tu as sûrement raison... Après tout tu le connais mieux que moi... même s'il ne semble pas te porter autant de respect que toi tu lui en porte.
Remarquant que la discussion devient très difficilement joyeuse, la fille d'éclaircie la gorge et change de sujet.
Ochaco: La nourriture est vraiment bonne ici! Mais! Izuku, pourquoi ton plateau est si peu rempli?
Je souris en frottant l'arrière de ma tête pour donner de la crédibilité à mon mensonge. Je ne peut pas leur dire que je n'ai presque plus d'appétit et que je me force pour avaler chaque bouchée de nourriture.

Izuku: Je mange pas beaucoup, c'est tout!

Ochaco: Tu veux que je te passe mon yaourt?

Izuku: Non merci, j'aime vraiment pas ça. Je supporte vraiment tout ce qui est à base de crème. Surtout à base de crème blanche à texture douteuse.

Ochaco: Oh... c'est triste.

***

Le test terminé, je me dirige rapidement vers l'infirmerie pour réparer mon doigt cassé. J'ai vraiment été soulagé quand le prof nous a dit que ce n'était qu'une blague. Surtout après tous les commentaires qu'il m'a fait.

L'infirmière répare rapidement mon doigt et me dit de faire attention. Elle marmonne des reproches à mon mentor qui se fait tout petit dans un coin de la pièce.

La version officielle qu'on a donné aux autres professeur c'est que mon alter s'est déclaré en milieu d'année dernière et que c'est peut être grâce à ma poussé de croissance que j'ai eu les capacités requises pour pouvoir l'utiliser.

Quand j'y pense, Kacchan était comme fous quand il m'a vu l'utiliser et je j'ai dépassé son score. Il avait l'air énervé mais surtout trahis...

Je soupire et prend mon sac pour quitter l'établissement. Je marche jusqu'à la station de métro et soupire quand je vois le blond à l'air énervé qui attend le même que moi.
On rentre dans un wagon et on attend jusqu'à notre station en silence.
Je sais qu'il m'a vu car on est à quelques mètres à peine l'un de l'autre mais il n'a pourtant pas l'air enclin à ouvrir la conversation.

Une fois dans notre rue, je marche à ses côtés en baissant la tête. Il a l'air perdu dans ses pensées et je ne veux pas le déranger ...mais moi ça me gêne cette situation. Je prend mon courage à deux mains et attrape doucement sa manche, ce qui a pour résultat de le faire se stopper et de me lancer un regard noir de colère.

Izuku: Kacchan...

Katsuki: Quoi!

Izuku: C'est- c'est pas ce que tu crois... il hausse un sourcil, toujours énervé et se rapproche lentement de moi.

Katsuki: Alors c'est quoi si c'est pas ce que je crois? Hein, le nerd? Tu t'es bien foutu de ma gueule à jouer les sans alters durant toutes ces années.. Quand je pense que je- il se stoppe et je vois sa mâchoire se crisper comme s'il s'empêchait de finir sa phrase.

Izuku: Je... je peux pas te le dire... mais je t'ai pas menti...

Je n'ai pas envie de lui faire croire à une histoire bidon. Sans savoir pourquoi, j'ai toujours trop d'estime pour lui. Comme s'il pouvait redevenir comme avant. Et j'en ai marre de mentir tout le temps. Je veux lui dire la vérité, et celle là n'est pas dangereuse pour lui...

Il attrape mon col de chemise et je tremble en commençant à regretter.

Katsuki: Très bien, Deku. Si tu ne peux pas me mentir encore plus ou te trouver une véritable excuse, ne m'approche plus.

Il me lâche et pars chez lui. Je reprend mes esprits et continue mon chemin avec des idées sombres.
Je voulais vraiment que notre relation s'améliore. J'avais espoir après la fin d'année où il ne m'avait rien fait... mais j'ai encore tout gâché avant même de pouvoir tenter un truc.
J'arrive à la maison et me fait tout petit après avoir vu la voiture de police dans le jardin.

Je commence à monter les escaliers menants à ma chambre quand une voix venant du salon me stoppe.

Marcus: Tu ne verras d'inconvénients à aller au grenier maintenant, n'est ce pas? Tu vois, c'est terminé la rentrée, petite souris.

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Bon. Tout d'abord, je vous remercie d'avoir été patients et de ne pas m'avoir harcelé pour un nouveau chapitre. J'aime trop les vacances et la fleeeeemmme.

Ensuite, Deku est au lycéeeeee ! Mais bon, vous me connaissez, je vais foutre mon grain de sel.

Je vous demande un peu d'indulgence le temps que je m'habitue à ce nouvel environnement et aux personnes qui l'occupe. (J'ai déjà pleins d'idéeeeeees!). Ce chapitre était comme une petite introduction à sa nouvelle vie de lycéen. Les choses sérieuses débarquent!

Des bisous,
Le Trèfle violet.

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