Chapitre 10 - Un week-end sous pression


Le samedi arriva rapidement, et Lucy se sentit prise dans un tourbillon de préparatifs. Elle avait toujours aimé la tranquillité de sa maison, mais aujourd'hui, tout semblait avoir changé. Chaque coin de la pièce semblait la juger, comme si le moindre détail pouvait trahir l'apparence de sa vie parfaite. Les livres étaient soigneusement disposés sur les étagères, les salons accueillants et propres, mais au fond d'elle, Lucy savait que ce n'était qu'une façade. Tout ici était un écran, un masque qu'elle portait depuis trop longtemps.

Elle s'assura que son était absents. Heureusement, il avait prévu des obligations importantes en ville. Ce serait donc une occasion idéale pour que ses invités arrivent. Mais, malgré tout, l'angoisse persistait.

Levy et Erza étaient les premières à arriver. Elles étaient ponctuelles, et à peine la voiture de Levy se gara-t-elle que les deux amies descendirent, visiblement enthousiastes. Lucy attendait à la porte, et dès qu'elles furent à sa hauteur, un sourire chaleureux s'afficha sur son visage, même si elle ne put empêcher un léger sentiment de malaise de se glisser en elle.

Levy : "Salut Lucy !" 

Levy lança en premier, tout sourire, ses yeux pétillants de curiosité. 

Erza : "C'est magnifique ici... je n'avais jamais imaginé que ce soit aussi grand !"

Lucy les accueillit poliment, les guidant vers l'intérieur. Elle sentait son cœur battre plus vite alors qu'elle les emmenait dans le salon. L'odeur du thé frais emplit rapidement l'espace, et les filles s'assirent, semblant se détendre immédiatement dans l'ambiance tranquille et raffinée de la maison. Lucy, bien qu'habituée à ces lieux, ne put s'empêcher de jeter un coup d'œil furtif à chaque mouvement de ses amies, cherchant des signes de gêne ou d'étonnement. Mais elles semblaient s'adapter, et la conversation se tourna vite vers d'autres sujets.

Levy : "Alors, prête pour le projet ?"

Lucy acquiesça tout en cachant son anxiété derrière un sourire. 

Lucy : "Oui, ça va aller. Je pense qu'on pourra avancer assez rapidement. La bibliothèque est pleine de ressources."

Elle se sentit un peu soulagée par le fait que Levy et Erza semblaient apprécier l'endroit. Mais tout de même, l'ombre de la confrontation avec Natsu planait sur elle. Elle se demandait ce qu'il pensait de tout cela. Qu'il verrait la maison comme un autre monde, ou qu'il s'en moquerait complètement ?

Pendant ce temps, Natsu arriva avec son père, son petit frère Roméo et sa petite soeur Wendy étaient assis à l'arrière. La voiture s'arrêta devant la grande porte d'entrée, et Natsu baissa la vitre, admirant une nouvelle fois l'architecture imposante du manoir. Il n'avait pas eu l'occasion d'apprécier les lieux la dernière fois, quand ils étaient arrivés la nuit. Cette fois, à la lumière du jour, chaque détail semblait amplifié : les grandes fenêtres, les jardins soignés, les statues élégantes. C'était presque irréel.

Roméo : "C'est vraiment grand ici...on dirait une autre époque."

Wendy : " Wha ! Ça ressemble à château de princesse."

Le majordome se présenta à eux dès leur arrivée. 

Caprico : "Bienvenue chez Mademoiselle Lucy Heartfilia. Je vais m'occuper de vos affaires et vous guider jusqu'au salon où les autres invités vous attendent."

Natsu hocha la tête et sourit à son père, qui lui adressa un dernier regard encourageant avant de repartir. 

Igneel : "Bonne chance, Natsu. J'espère que ça se passera bien."

Une fois qu'il fut seul avec le majordome, Natsu suivit ce dernier à l'intérieur, il ajusta rapidement sa chemise qu'il avait repassé juste avant de partir pour ne pas paraitre trop "tache" dans le décor. Le contraste entre les lieux et son propre univers était encore plus frappant maintenant qu'il pouvait les observer de près et surtout à la lumière du jour, mais il tenta de se concentrer sur la tâche à accomplir. Il ne pouvait pas se laisser déconcentrer par ses pensées. En suivant le majordome à travers les couloirs vastes et ornés, il se sentit un peu perdu, mais il se reprit rapidement.

Le majordome le guida jusqu'au salon où Levy et Erza s'étaient déjà installées. 

Caprico : "Voici le salon, Messieurs et Mesdames. Mademoiselle Lucy vous attend à l'intérieur."

En entrant, Natsu aperçut immédiatement les filles, installées confortablement avec leurs tasses de thé. Erza leva les yeux et lui adressa un sourire joyeux.

Erza: "Natsu, tu es là ! Viens t'installer."

Levy, d'un ton calme mais accueillant, ajouta : 

Levy : "On t'attendait."

Lucy, quant à elle, s'était levée rapidement pour l'accueillir. Le regard qu'ils échangèrent en se croisant fut fugitif, mais lourd de sens. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de lui parler de ce qui s'était passé entre eux, mais il semblait que le malaise persistant était palpable. Toutefois, elle décida de ne pas laisser cela gâcher l'après-midi.

Lucy : "Bienvenue chez moi, Natsu. J'espère que tu n'es pas trop fatigué.

Le groupe se dirigea enfin vers la bibliothèque. Natsu, un peu à l'écart, n'avait pas totalement oublié la grandeur du manoir, mais l'immensité de la pièce l'écrasait à chaque pas. La lumière filtrait à travers les fenêtres massives, tombant en faisceaux dorés sur les étagères pleines de livres anciens. La salle, calme et imposante, semblait presque figée dans le temps. Les rayonnages semblaient ne jamais se vider, et l'odeur des pages anciennes apportait une sensation particulière, comme si les murs eux-mêmes retenaient les secrets de générations passées.

En entrant, Natsu s'arrêta quelques secondes, son regard se posant sur le fameux cadre photo laissé là sur le meuble. Ce même carde photo de la soirée du gala, Lucy qui était, vêtue d'une robe majestueuse, une robe digne d'une princesse, surmontée de détails dorés qui lui donnaient l'air d'une vraie héritière. Son regard dans le portrait était doux, mais il y avait une certaine mélancolie, presque comme si elle était enfermée dans ce rôle. C'était certainement pour ça que ce cadre photo l'attirait encore une fois, ce regarde serait-il la réponse à ses questions ?

Cela fit surgir en lui un flot de souvenirs, notamment du moment gênant du gala, où il avait compris, trop tard, qu'ils venaient de deux mondes différents. Le malaise qu'il avait ressenti ce soir-là s'était désormais transformé en un doute, comme une lourde pierre dans son estomac.

Il en voulait à lui-même. Lorsqu'il avait parlé à Lucy, il l'avait rassurée en lui disant qu'ils étaient similaires. Mais il avait menti. Il n'avait jamais imaginé que leur réalité serait aussi éloignée. Et pourtant, il s'était rapproché d'elle, se confiant sur son passé difficile et sur sa vie, pas aussi dorée que celle de ses camarades. Mais en la voyant là, dans ce portrait, il ne pouvait plus ignorer la vérité : ils ne partageaient pas le même monde.

La voix d'Erza le tira brusquement de ses pensées. 

Erza: "Natsu ? Viens ici, on s'est installées. Tu vas rester là à broyer du noir ou tu veux commencer à travailler ?"

Elle se tenait dans l'entrée de la bibliothèque, à côté de Levy. 

Il tourna la tête, et il retrouva le groupe, qui s'était déjà installé autour d'une grande table à côté des canapés. Levy était en train de déballer ses affaires tandis qu'Erza semblait avoir trouvé une place stratégique pour que tout le monde puisse s'installer confortablement.

Natsu glissa une dernière fois un regard furtif vers la photo de Lucy avant de rejoindre les autres. Bien que la tension entre eux était palpable, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine fascination pour elle. Il se demandait comment elle vivait tout cela. La différence entre leurs vies semblait s'épaissir à chaque minute qui passait.

Après avoir pris place autour de la grande table, les regards se croisèrent furtivement. L'ambiance était un peu tendue, chacun d'eux semblant encore un peu perturbé par l'atmosphère du manoir et le poids des derniers événements. Lucy s'assit en face de Natsu, ses mains posées délicatement sur le dossier de sa chaise, ne sachant trop par où commencer.

Erza et Levy se plongèrent dans la discussion des détails du projet, leur groupe devant étudier un moment historique précis et le présenter sous forme d'exposé. C'était une tâche qui, à première vue, semblait simple, mais la charge de travail promettait d'être conséquente.

Erza: "Alors, on commence par quoi ?" 

Elle semblait un peu plus détendue, peut-être grâce à la théière posée sur la table qui embaumait la pièce d'un parfum sucré.

Levy : "Je pense que Lucy pourrait commencer par nous expliquer la période qu'elle a en tête. Après tout, tu as des livres sur ce sujet."

Lucy, un peu surprise par l'attention qui se focalisait sur elle, se racla la gorge.

Lucy : "Euh, oui... J'ai quelques ouvrages à ce sujet."

Elle se leva pour se rendre à l'étagère voisine, effleurant les reliures dorées des ouvrages avant de sortir un livre épais et ancien. 

Lucy : "Je pense qu'on pourrait se concentrer sur la Révolution industrielle, c'est un moment clé pour comprendre les changements sociaux et économiques."

Elle revint à la table et commença à l'ouvrir, ses doigts glissant avec précaution sur les pages anciennes. Natsu, bien que captivé par la beauté de la bibliothèque, se sentit un peu perdu dans cette atmosphère. Il n'était pas habitué à travailler dans des lieux aussi raffinés, et il avait l'impression que chaque mouvement qu'il faisait pouvait déranger cette quiétude imposante.

Erza : "Tu as une idée des points précis que tu veux aborder ? Si on commence à délimiter les grandes lignes, on pourra mieux avancer."

Lucy hocha la tête et commença à dicter les différents axes qu'elle pensait aborder.

Lucy : "Oui, on pourrait parler de l'impact des machines sur la production, de l'évolution des conditions de travail, et de l'émergence des premiers syndicats. Mais..."

Elle marqua une pause, regardant un peu autour d'elle. 

Lucy : "Je pensais aussi à l'aspect humain de cette époque. Les sacrifices qu'ont dû faire les gens pour faire avancer la société."

Natsu, un peu distrait par ses pensées, laissa échapper un soupir. 

Natsu : "Les sacrifices... C'est un sujet qui me parle, ça." 

Il se rattrapa aussitôt, un peu gêné de s'être laissé emporter par la conversation. 

Natsu : "Je veux dire, la Révolution industrielle n'a pas été facile pour tout le monde."

Lucy : "Exactement. C'est ce côté-là qu'il faut mettre en lumière. Pas seulement les inventions, mais les vies qui ont été changées, parfois sacrifiées."

Erza observa Natsu, intriguée par sa réponse, avant de se concentrer sur le travail. 

Erza : "Bon, alors on a notre sujet. Maintenant, il va falloir organiser tout ça. Chacun peut-il prendre un point précis ? Je pense qu'on pourrait se diviser les tâches pour gagner en temps."

Levy acquiesça et se lança directement dans l'écriture, tout en posant des questions sur les axes à approfondir. 

Levy : "D'accord, je vais m'occuper de la partie sur les inventions. Les premières machines, l'industrialisation. Et toi Natsu ?" 

Elle se tourna vers lui avec un sourire amical.

Natsu hésita un instant. Il n'était pas particulièrement passionné par l'histoire, mais il savait qu'il devait s'investir pour ne pas paraître à la traîne devant Lucy et les autres. 

Natsu : "Je vais m'occuper des conditions de travail. Je pense que je peux faire le lien avec ce que j'ai appris à travers les histoires de mon propre passé. Peut-être que ça ajoutera un côté plus personnel à notre exposé."

Lucy le regarda, touchée par sa proposition. Natsu ne semblait pas simplement vouloir éviter le travail ; il semblait vraiment vouloir apporter quelque chose d'authentique à ce projet, peut-être parce qu'il comprenait ce que cela signifiait.

Alors que les heures passaient et que le travail continuait d'avancer, la pièce s'emplit peu à peu du parfum des livres anciens et de l'effort concentré de quatre esprits en pleine activité. Les discussions allaient bon train sur la Révolution industrielle, les inventions qui avaient bouleversé le monde, et les conditions de vie des ouvriers. Lucy, plongée dans ses livres, griffonnait des notes sur son carnet, quand elle entendit la porte de la bibliothèque s'ouvrir doucement.

Un domestique en uniforme entra, portant sur un plateau des pâtisseries fraîches et des tasses de thé fumant. 

Carl : "Une collation pour les jeunes maîtres et maîtresses" 

Lucy, levant à peine les yeux, sourit et remercia poliment, prenant une tasse de thé avec un geste naturel, comme si cela faisait partie intégrante de sa routine. 

Lucy : "Merci beaucoup, Carl" 

Dit-elle simplement, sans même se demander si la situation était étrange.

Les autres, cependant, restèrent stupéfaits. Erza, les yeux écarquillés, observa les pâtisseries avec étonnement. 

Erza : "C'est... incroyable." 

Ses doigts frôlèrent la petite assiette en porcelaine d'un gâteaux aux fraises qui semblait être succulent, comme si elle ne savait pas si elle devait vraiment toucher à ces délices.

Levy, quant à elle, n'en revenait pas. 

Levy: "Je... je n'ai jamais vu ça. Des domestiques qui nous servent comme ça, ici ?"

Elle jeta un regard furtif à Natsu, qui, lui aussi, était quelque peu figé par la scène qui se déroulait sous ses yeux.

Natsu observa la scène, un peu gêné. Il n'était pas habitué à être traité de la sorte, et cela contrastait fortement avec son propre quotidien. Il baissa les yeux sur sa propre chemise, comme pour se rappeler qu'il n'était vraiment pas dans le même univers. 

Natsu : "C'est... c'est normal ici, pour vous ?" 

Lucy, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, haussait les épaules. 

Lucy : "Eh Bien oui, c'est Carl. Il travaille ici depuis des années." 

Elle prit une gorgée de thé et, voyant les regards étonnés autour d'elle, elle ajouta avec un sourire timide 

Lucy : "C'est juste... une tradition dans ma famille. Quand on travaille tard, ils apportent toujours une collation."

Erza, un peu plus décontractée maintenant, prit ce gâteau qui l'appelait et le dégusta. 

Erza: "C'est... c'est vraiment délicieux." 

Elle laissa échapper un soupir de contentement, mais son regard ne cessait de se poser sur Lucy, se demandant comment une jeune fille comme elle pouvait vivre dans un tel environnement.

Levy, plus discrète, ne pouvait s'empêcher de regarder la pièce autour d'elle, les tapis, les murs recouverts d'étagères de livres, les objets précieux disposés un peu partout. 

Levy : "C'est... incroyable ! Tu vis vraiment ici ?"

Lucy, bien que gênée par leurs regards, ne laissa rien paraître. 

Lucy : "Oui, je sais que c'est un peu... particulier. Mais je suis habituée." 

Elle sourit, mais dans son cœur, un léger malaise s'installa. Elle n'avait pas l'intention de s'attarder sur les différences entre leur monde et le sien. Elle préférait que le travail avance.

Natsu, pour ne pas paraître trop gêné, se tourna vers ses amis. 

Natsu : "Vous avez raison. C'est... un peu étrange, mais on est là pour travailler." 

Il attrapa une brioche, mais la mangea sans vraiment en savourer le goût. Il pensait à son propre père, qui préparait des repas simples mais toujours avec beaucoup d'amour, à l'opposée de la froide perfection de ce manoir. Une partie de lui se sentait à l'aise dans cette bibliothèque, mais une autre part était encore sur la défensive.

Après quelques minutes de silence, ils se remirent à travailler. La tension de tout à l'heure semblait s'être dissipée un peu, et chacun retrouvait ses notes et ses idées.

L'après-midi passa lentement, entre échanges de notes, réflexion sur les thématiques à approfondir, et recherches dans les ouvrages de Lucy. L'ambiance de la bibliothèque, qui avait semblé intimidante au départ, devint peu à peu un terrain d'entente. Le groupe, bien que marqué par les non-dits et les tensions sous-jacentes, avançait petit à petit. La coopération, même timide, semblait être la clé pour transformer ce projet en une réussite.

Le travail avançait, mais la fatigue commençait à se faire sentir. Erza, qui avait déjà terminé une partie de son travail, jeta un regard vers la fenêtre. Le ciel commençait à se teinter de couleurs orangées, et l'air frais de la fin de journée semblait inviter à la fin de la séance de travail.

Erza : "Je pense que ce serait une bonne idée de se revoir mercredi pour continuer, je suis libre dans l'après-midi" 

Levy :" Je ne pourra malheureusement pas venir mais ce n'est pas grave je vous enverrai mon avancé."

Lucy acquiesça, un peu déçue. Elle était bien consciente qu'il serait difficile de trouver un autre créneau pour tous se réunir à nouveau.

Lucy : "Chez moi, ce ne sera pas possible. Mon père revient de son voyage d'affaires ce soir"

Erza la regarda avec une petite moue.

Erza : "Et chez moi, c'est impossible, je suis dans un foyer privé" 

Le silence s'installa un instant, puis Natsu, qui était resté un peu en retrait, prit la parole, presque sur un ton naturel, comme s'il s'agissait de la chose la plus évidente. 

Natsu : "Si vous voulez, vous pouvez venir chez moi. Mon père ne sera pas là, et j'ai assez de place pour qu'on puisse se poser tranquillement."

Erza et Lucy échangèrent un regard surpris. 

Erza : "Vraiment ? Chez toi ?" 

Natsu : "Oui, je suis sûr que ça ira," 

 Il regarda ensuite Lucy, espérant qu'elle ne se sentirait pas mal à l'aise avec cette nouvelle organisation.

Lucy : "D'accord, alors mercredi, chez toi," 

 Elle n'avait jamais mis les pieds chez lui, et la perspective de découvrir son environnement privé, si différent du sien, la perturbait légèrement.

Les quatre étudiants commencèrent à ranger leurs affaires. Levy et Erza se levèrent, se préparant à partir. Elles sortirent en discutant de l'avancement du travail, et Lucy les accompagna jusqu'à la porte. Les deux filles sont les première à quitter les lieux.

Natsu se tourne vers Lucy sans vraiment savoir quoi dire, leurs regardes se mélangèrent et une sorte de connexion s'établie entre eux. Lucy ouvrit la bouche mais aucune phrase ne pu sortir, son regarde fût chamboulé par la venue en trombe d'un véhicule qui s'arrêta en bas des escaliers principal. La portière s'ouvrit et Natsu aperçut son père, un homme de stature imposante, mais avec un sourire chaleureux. Il fit un signe de la main en direction de Lucy, un geste amical qu'elle lui rendit par politesse, même si elle n'était pas habituée à ces interactions familiales.

Lucy : "Tu dois y aller, non ?" 

Lucy savait que ce moment avec Natsu touchait à sa fin.

Igneel : "Natsu, viens, nous devons y aller !" 

Natsu se tourna vers Lucy une dernière fois en lui lançant un sourire rayonnant tout en rejoignant son père, qui attendait de l'autre côté du véhicule. 

Natsu : "Oui, je dois te laisser. À mercredi."

Avant qu'il n'entre, son père lui lança un regard malicieux.

Igneel : "Alors, tu passes un bon moment avec la charmante princesse, hein ?" 

Natsu haussait les épaules en répliquant, mi-rougissant, mi-souriant. 

Natsu : "Papa, arrête."

Le père de Natsu, toujours avec son sourire amusé, lui donna une petite tape sur l'épaule. 

Igneel : "Elle semble être une jeune fille sympathique. Fais attention, Natsu. Elle pourrait bien faire partie de ton avenir."

Natsu rougit encore plus, gêné par la remarque. Il n'eut pas le temps de répondre que son père l'avait déjà poussé doucement à l'intérieur de la voiture.

Lucy, qui avait observé la scène à distance, ne put retenir un sourire timide. Elle comprenait bien que Natsu et son père étaient proches.

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