8.
June et Kate faisaient face à la maison noir et dépourvue de bruit, à par une petite télé qui semblait être allumée dans le fond de la bâtisse. La jeune fille brune attrapa la main de Jojo, et Kate de l'autre côté. Le petit groupe s'approcha d'une des fenêtres qui étaient un peu ouverte.
« On va passer par là (chuchota t elle) »
June rentra dans la maison. Ce m'était pas un bel endroit. Les murs étaient blanc cassé et il manquait beaucoup de meubles. Bon, ce n'était pas comme si elle était une agence immobilière, car elle vivait dans une maison... Qui était...euh...comment dire... Un dépôt de voitures ? Mais si elle pouvait avoir une maison, elle ne se gênerait pas de mettre des jolis meubles, de beau tableaux, et un beau parquet. Car la maison où elle était à l'instant même n'était pas colorée, seulement du blanc, blanc...Et attention, messieurs dames : DU BLANC. June sentit soudain sa nausée habituelle l'envahir. Ah non ! Pas ici !
June ouvrit les yeux. Elle avait huit ans. Elle effleura le carrelage au mur du bout des doigts, triste. Elle, tout ce qu'elle demandait, s'était quelqu'un avec qui jouer ! Mais non, tout ce qu'ils voulaient, eux, s'était qu'elle tue des gens dans leurs sommeil ou des animaux féroces dans la vraie vie. D'ailleurs, Mickeal Lurs allait sûrement bientôt venir la chercher. June détestait ce moment là, qui arrivait trop souvent pour elle, quand le PDG de cette horrible entreprise passait la tête par la porte entrouverte. À chaque fois il tentait de lui faire comprendre qu'elle « sauverait des millions de vie » en devenant une arme de guerre qui pourrais tuer des dirigeants étrangers. Mais, alors, comment expliquait il qu'elle doive s'entraîner en tuant des gens, pour en sauver après ? Ça n'avait aucun sens. Non, c'est juste que ça les arrangeait beaucoup que June aie des pouvoirs c'est tout. Pour leurs histoires débiles de guerres et de truc comme ça d'adultes. C'est alors que la personne maudite par June toqua puis entra dans la pièce.
« Aujourd'hui est un jour spécial.
- En quoi ? (Elle soupira)
- (il secoua la tête, exaspéré par son insolence) Disons que tu passes un niveau supérieur.
- Je vais avoir une médaille ? (Dit la jeune fille en levant les yeux au ciel)
- Nooooooon ! (Lui cria t il à la figure, exaspéré) Tu vas juste PLUS combattre chaque jours.
- Ahhh.... GÉNIAL. »
L'homme se tourna vers elle pour la regarder dans les yeux et lui donna une grande claque sur sa joue. June montra les cros et se recroquevilla contre elle même, tenant sa joue rouge. Il lui attrapa le bras et la tira en dehors de la pièce et l'emmena dans une autre salle ou se présentait des capteurs et un lion en cage.
June revint brusquement à la réalité. C'était étrange comment elle pouvait être têtue et narquoise à seulement huit ans. La jeune fille était extrêmement fière de elle du passé pour avoir tenu autant tête à Mikeal Lurs. Si elle avait pu la rencontrer, elle lui aurait la médaille qu'elle demandait tant. June sourit. Un petit tapotement à l'épaule la fit sortir de ses pensées. Jojo la regarda, le regard curieux, mais le sourire jusqu'aux oreilles. La jeune brune lui ébouriffa les cheveux. Avec son petit groupe, elle se dirigea vers le bruit de la télévision qui marchait toujours. En marchant dans le couloir, elle remarqua sur une petite table un ordinateur encore allumé sur une page de mail qui n'avait pas finit d'être écrit, intitulé :
Destinataire : [email protected]
Objet : La merdeuse
Je sais qu'elle est là. Je l'ai aperçue avec mon fils qui a étrangement disparu depuis deux mois. Mais c'est pas le sujet. Si vous voulez relancer le projet, c'est maintenant qu'il va falloir la capturer. Oh, et un conseil : Tuez tous ses compagnons pour que personne ne puisse témoigner. Si vous ne me croyez pas j'ai une photo qui pourrait tout prouver. Si vous voulez en savoir plus recontactez moi au 06######## (Je veux pas donner de vrai num du coup je fais comme si y en avais un. Ombre)
Rolan Fescers
June chancela sous l'effet de la nouvelle. Oh non... Il fallait absolument partir d'ici. Depuis que June avait voulu tuer le père de Kate, elle savait qu'ils allaient sûrement la rechercher. Mais son amie lui avait dit qu'elle avait faire promettre à son père de ne rien dire. Même si cette solution était bancale, June s'y était habituée, et vu les deux mois sans problèmes qu'ils avaient passé ensemble, tous les trois, avec Jojo et Kate, l'Ex tueuse avait cru la question close. Mais apparement il allait encore devoir se cacher. Partir. Les larmes montèrent aux yeux de June. Ce qui était rare depuis que Kate avait fait son apparition dans sa vie. Elle voulu prévenir sa meilleure amie à voix haute avant de se rendre compte qu'elle s'était introduit en effraction chez quelqu'un. Donc, si la personne les entendait, il appellerait la police. Et ça ferait tout foirer leur plan. Mais pour l'instant, il y avait plus important que ça. Même si ça blessait June de se le dire, l'important n'était pas se venger du daron fou mais plutôt d'essayer de ne pas se faire capturer. Et...surtout, SURTOUT : protéger les deux personnes qui lui avaient donné une vraie importance dans sa vie. La jeune fille sourit. Elle ne les connaissait que depuis deux moi, pourtant, elle avait l'impression qu'elle avait passé la moitié de sa vie avec eux. June eu soudain une pensée qui fit flancher les murs à côté d'elle. Et si... Et si... J'avais tué le pere de Jojo ? Il se serait retrouvé sans foyer, dans un orphelinat. Ils aurait pleuré toutes les larmes de son corps, car même si son père le frappait, il avait quand même de l'affection pour lui. June l'avait remarqué. Car un enfant de cinq ans ne pouvait pas croire que personne ne l'aime. À cette époque, quand elle était petite comme lui, June se rappelait qu'elle croyait que Mikeal Lurs n'était pas méchant. Qu'il avait juste besoin d'aller au coin et tout irait bien. La jeune fille eu un rire amer. Et aussi, même si elle savait pas beaucoup ce qu'était la mort, elle avait quand même comprit qu'elle ne les verrait plus jamais. Mais pour elle, les âmes allaient bientôt revivre. Pour aller au paradis, s'amuser et manger des gauffres. Mais non ! Non ! Quand elle avait comprit ça, elle avait éclaté en sanglots et semblait ne plus pouvoir s'arrêter. La jeune fille se frappa la tête intérieurement. Il fallait qu'elle agisse. Elle s'apprêtât à insérer un message dans la tête de Kate et de Jojo, quand elle aperçut son amie penchée à son épaule, contemplant le mail, les yeux ecarquillés. Soudain, le petit garçon s'approcha d'elle et lui tira la manche, effrayé, puis leur montra du doigt un homme qui attendait au fond du couloir à peine éclairé, un flingue à la main, les menaçant de son arme.
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