" Tu savais bien que c'était impossible.."

Elle courait dans les rues bondées de la ville, les larmes reluisant sur son visage et ses cheveux bruns aux vents. Ses pas étaient rapides, sans même qu'elle ne sache où aller, ses pieds l'y conduisit. Le coeur lourd, elle essayait vainement d'oublier ses paroles.

"... nous sommes si différents.."

Elle émit un léger gémissement semblable à un râle de douleur. Ses pas s'acceleraient, elle se mit à courir, bousculant sur son passage les passants, cherchant désespérément à leur faire autant mal qu'elle pouvait avoir mal. Fermant les yeux, elle se rememora douloureuse ses mots.

" .. toi la coincée, la si timide Hinata ! Bordel je n'aurais jamais crû pouvoir sortir avec toi, jamais cru pouvoir me jouer le pétit ami parfait mais disons que ta putain de forte poitrine m'a beaucoup aidé à te supporter !.."

Sa respiration se fit plus rapide, haletante, elle posa une main sur son coeur, qui ne cessait de cogner contre sa cage thoracique, souhaitant la briser afin de fuir ce corps secouer par tant d'émotions. Il ne semblait plus vouloir souffrir par sa faute. Elle se mordit la lèvre inférieure, tombant à la renverse, le corps étalé sur le trottoir.

".. c'était chouette de t'avoir dans mon lit, de te faire crier mon prénom, et surtout de prendre du plaisir, pour moi tu as toujours été un vide couilles.."

Et elle se mit à ramper. Ses coudes frottant le sol, à chaque mouvement. Le regard des personnes sur elle lui donna envie de vomir, la compassion et la pitié qu'elle y lisait lui retourna l'estomac, et sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, elle rendit le peu qu'elle avait ingurgité. 

".. n'était-ce donc pas normal qu'en contrepartie, je te donne une illusion du couple parfait ?.."

Dans un dernier élan de désespoir, elle se releva et reprit sa course. Elle avait besoin d'y aller. Il ne pouvait tout de même pas lui avoir menti autant ! Dans quel but ? Juste la mette dans son lit  ? Avait-il vraiment feint ses caresses ? Ses sourires ? Ses je t'aime n'étaient donc que des paroles en l'air ? Que simples des mots ?

N'avait il réellement donc rien ressentit ?

".. fiche moi la paix ! J'en ai plus que marre de toi ! Ton amour et toutes tes conneries, ton corps ne m'est plus d'utilité ! Le jouet est devenu inintéressant.."

Elle s'assit dans l'herbe, tirant de toutes ses forces ses mèches de cheveux, les yeux rivés vers le ciel, elle criait sa peine, hurlait à ce cieil étoilé sa peine.

".. Regarde toi.."

Assez, assez ! Elle ne voulait plus rien entendre, plus rien ressentir ! Elle ne voulait que faire taire cette voix dans sa tête, qui lui rappelait encore et encore les atrocités dites par cette personne.

".. tu me dégoutes !.."

Elle prit sa tête entre ses mains, basculant son corps d'avant en arrière. Ses pupilles rencontrant encore et encore cette étoile qui ne cessait de scintiller alors qu'elle, ne cessait de sombrer.

".. cesse de pleurer tu n'en es plus que pitoyable.."

Elle émit un nouveau cri, la gorge nouée par l'émotion. Son corps se mit à trembler, ses yeux se fermaient, elle n'en pouvait plus.

".. Je ne t'ai jamais aimé."

Sa main s'abattit violemment contre la joue du nouvel arrivant, ouvrant les paupières, elle rencontra des pupilles sombre la fixer avec beaucoup d'attention, et lorsqu'elle vit ses lèvres se mouvoir, elle se jeta dans ses bras.

De son côté, le nouvel arrivant la réceptionna, assis sur l'herbe, il l'entoura de ses bras. Il sentait qu'elle en avait besoin, alors, sans dire un mot, il la laissa pleurer dans son cou, son chandail entre les mains.

Levant la tête, il observa les étoiles, qui brillaient de milles feux dans le ciel.

Une nuit, un ciel, une lune et surtout des étoiles, c'est à cet instant que tout a commencé.

Sous les étoiles.

Alors que dire ? Bonne année et joyeux noël, en retard c'est vrai. Mais il n'est jamais trop tard. Bref Je vois souhaite le meilleur mais si surtout la santé ! Vivez comme vous l'entendez ! Ayez confiance en vous c'est le plus important.

Alors que dites-vous de cette histoire ?