VIII

            La petite fille s’était réveillée. Quand elle avait ouvert les yeux, elle avait pu voir, éclairés par quelques bougies, des tunnels en briques de pierre humides au milieu desquelles passait un canal d’eau.

Le mort l’avait trainée sur des lieues et avait trouvé ces égouts où se cacher ; ceux de Kievag.

Il avait prit soin de la petite fille qui dormait. Il avait aménagé un endroit où la poser et avait récupéré beaucoup de choses. Les égouts était rempli d’un tas d’objets usés. Personne ne leur voudrait de mal ici. Les rats préféraient ronger le tissu des pestiférés emballés qu’on jetait à l’eau plutôt que de s’occuper d’eux. Ils n’auraient rien à en craindre. Il aimait cet endroit. Mais quand la petite fille se réveilla, elle se mit à pleurer.

Dans les jointures des pierres, les vers médisaient. Ils racontaient comment le mort se creusait des trous dans la peau quand la petite fille pleurait. Ils décrivaient les griffes qui tentaient de percer les oreilles. Des heures durant ils se rassasiaient du spectacle obscur pour paraître outrés quand ils le rapportaient.

Sous leurs cris ils grouillaient, calmes.

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