I

            Il était un minuit lugubre, sous la fumée d’un rayon de lune, une petite fille qui pleurait.

Son monde était de cendre, ses pleures de poussière grise. Tout ce qui faisait son existence avait brûlé, mais ce n’est pas pour ça que ses yeux coulaient.

Ses yeux coulaient pour ce visage que la vie avait tordu et auquel la mort avait volé des larmes. Celui pendu à la fenêtre, au bout d’un corps blême.

Il était mille yeux d’oiseaux des ténèbres, qui guettaient le mort et la petite fille. Et la petite fille, aux pieds du mort triste, le suppliait de ne pas avoir oublié la vie.

Dans un silence sourd, vif dans la nuit, ils étaient comme rien.

Elle était une braise parmi les cendres qui refuse d’être seule.

Mais le mort était mort et la petite fille pleurait.

Tout s’engloutira dans le noir de la nuit.

Sûrement la Peste avait infecté ses chairs, car le mort, alors, se réveilla. Sûrement… Mais, peut-être,… Peut-être sont-ce les pleurs de la petite fille qui le tirèrent du repos.

Peut-être, pour cette histoire, faut-il le croire.

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