Sous le Ciel vermeil
Bonjour à tous, et bienvenue ! Si vous êtes ici, c'est pour du ZhongChi. Mais attention : one-shot contenant des descriptions de souffrance, de sang, de morts, bref, l'apocalypse (si tu vois ça wakasa3369, je reprends le flambeau des idées sanguinaires...). Ah, et avec une bad-ending pour ne rien arranger. Si vous n'aimez pas les histoires émouvantes, sanglantes et autres, vous pouvez ne pas lire ce one-shot. Dans le cas contraire, merci aux lecteurs ici présents ! Dans cette fanfiction longue d'un chapitre, vous découvrirez l'histoire de Tartaglia, croisant le chemin de Morax (vous avez certainement lu le synopsis, alors je ne vais pas m'étaler). Il s'agit aussi d'un univers moderne, dans le style post-apocalyptique.
Pour l'écrire, je me suis inspirée d'un MMD ZhongChi long de 5 minutes, décrivant avec magnificence cette fanfiction. Le lien est à la fin du chapitre, et vous pourrez y jeter un œil à la fin de votre lecture. :)
Je ne vais m'attarder plus longtemps sur cette description, car vous découvrirez tout au fil de l'histoire.
Sur ce, bonne lecture à vous ! ;)
PdV : Omniscient
Il est fini, le beau temps où les humains vivaient dans la sereine tranquillité que leur procurait la vie.
Aujourd'hui, le monde est assiégé par une maladie inconnue, similaire à la peste. Quiconque la contracte y passe après le pourrissement de sa chair et de ses os, laissant alors place à une terrible agonie.
Une déesse créatrice, veillant sur ce monde, crée pour l'humanité une marionnette capable d'ôter la vie des mourants :「𝙲𝚘𝚍𝚎 : 𝙼𝚘𝚛𝚊𝚡」. Ce dernier erre désormais à travers le monde, pour accomplir son devoir.
Les villes sont assiégées et désertes ; seuls des corps en putréfaction et dénués d'âme y règnent, gisant à même le sol. Les bâtiments sont désagrégés et la famine vient hanter les survivants. Aucun bruit n'est audible dans les rues ; seulement la détresse et l'agonie des habitants aux portes de la mort.
Tartaglia, jeune homme ayant jusque là survécu, errait dans la ville à la recherche de nourriture. La maladie ne l'avait pas encore atteint, lui qui était si isolé.
Mais alors qu'il inspectait les environs, quelque chose - non, quelqu'un - retint son attention. À même le sol, une petite fille visiblement âgée de 5 ans était recroquevillée, le visage pâle. Ses yeux rouges avaient perdu leur éclat, tandis que ses cheveux blonds étaient couverts de poussière. Elle était encore en vie, malgré ses bras en décomposition. Ils tenaient une peluche bien abîmée, déchirée et usagée. À la vue du jeune homme, la fillette fut d'abord surprise, mais n'eut pas la force de réagir, déjà agonisante.
Tartaglia : Dis-moi petite, ta peluche est dans un piteux état. Laisse-moi arranger ça, tu veux bien ?
La concernée eut un léger sourire et, avec difficulté, tendit son fidèle jouet à Tartaglia.
Tartaglia : Il a un nom, ce petit ?
Fillette : ... Oui... Il s'appelle... Dodoco...
Tartaglia : Dodoco ? C'est mignon tout plein. Attends Dodoco, je vais te recoudre.
Il fouilla alors dans sa sacoche, et retrouva un fil accompagné d'une aiguille. Alors, avec soin, il recousit Dodoco, sous le regard admiratif de la fillette.
Tartaglia : Hop, et voilà ! J'ai soigné Dodoco ! Il peut à nouveau retourner dans tes bras.
Fillette : D... Dodoco... ! Tu es tout beau, maintenant... !
Elle prit fort la peluche dans ses bras, sous le regard attendri du roux.
Fillette : Merci beaucoup, monsieur... du fond du cœur...
Elle se tourna, et fit un câlin à Tartaglia, en guise de remerciement.
Tartaglia : Ohh... Ne t'en fais pas, petite. C'est tout à fait normal, ce que j'ai fait, inutile de me remercier... Oh, et dis-moi, quel est ton nom ?
Fillette : Je... Je m'appelle Klee...
Tartaglia : Et bien, ravi d'avoir fait ta connaissance, Klee. J'espère que nos chemins se croiseront un jour !
Klee acquiesça en souriant, regardant le jeune homme s'éloigner. Ce dernier eut un pincement au cœur après ce qu'il venait de dire, car il savait que ça ne pourrait être possible. Cette petite entre la vie et la mort vivait sûrement ses derniers instants... Cependant, le fait de lui avoir redonné le sourire lui fit du bien, car il avait donné des ailes aux rêves d'un enfant. Des ailes éphémères, certes, mais offertes avec bienveillance.
Cela faisait un moment que Tartaglia errait en ville sans croiser personne. Il n'avait plus du tout revu Klee, ni d'autres éventuels survivants.
S'adossant contre un mur, il contempla ce triste paysage dénué de toute vie, en mangeant une barre chocolatée enfouie dans sa sacoche. En portant la main à sa bouche, il découvrit une marque violacée le long de son bras... la même marque que les cadavres portaient sur eux. Oui. Il s'agissait bien de la trace de la maladie. Il l'avait contracté au contact de Klee et de son Dodoco, tous les deux contaminés.
Tartaglia : Haha... Alors ça y est... La mort approche. Je ne vais pas tarder à souffrir...
Prononcer ces mots lui fit des frissons dans le dos. Il le savait, il allait lui aussi y passer. Tel était son destin.
Tartaglia marchait sans but précis, à travers cette ville fantôme. Il vit au sol deux jeunes hommes, d'à-peu-près le même âge que lui, gisant, morts. L'un avait des cheveux blancs avec une mèche rouge, tandis que l'autre était blond avec des yeux visiblement verts. À la vue de cette scène, comme il pouvait la voir tous les jours, Tartaglia déglutit. L'odeur des cadavres commençait à lui prendre au nez.
Alors qu'il s'éloignait, il vit deux silhouettes contre un mur. L'un avait l'air assis, en mauvais état, et l'autre était accroupi en face de lui. Il paraissait plus grand et en meilleure posture.
Tartaglia : Tiens, qui est-ce... ? Des survivants, peut-être ?
Intrigué, il s'approcha doucement, distinguant mieux les deux personnes.
Celle à terre avait l'air mourante. Il avait des cheveux vert canard, noirs à la racine. Ses yeux d'une lueur faible étaient d'un dégradé de rouge virant sur le jaune.
La personne en face de lui n'était visible que de dos, mais portait un long vêtement blanc, et avait les cheveux bruns, virant à leurs pointes sur une teinte orangée. Une fine et longue queue de cheval était visible dans son dos.
Personne à terre : Il... Il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre... Je sens déjà mes forces me quitter, Morax...
Effectivement, il était pâle et couvert de sang. On reconnaissait les marques de la maladie, visibles le long de son corps.
Morax : Ton corps a subi les ravages de cette maladie, Xiao. Cette infection te rongera la chair, pourrira tes os, exterminera ce qu'il reste de toi.
Xiao : ... Je n'en doute point.
Morax : Mais sache que je ne suis pas uniquement là pour annoncer les mauvais présages. Je suis maudit, certes, mais je peux également exaucer la dernière volonté d'un mourant. En tant qu'apôtre d'une déesse, cela est en mon pouvoir.
Xiao : Une... Une dernière volonté... ?
Morax : Oui. Quel est donc ton dernier souhait ?
Xiao : Je... J'aimerais que vous portiez un message à mes défunts proches, depuis le monde des morts. Dites-leur que je ne vais pas tarder à les rejoindre, et qu'ils devront juste m'attendre patiemment...
Morax considérait ce corps dont la vie le quittait déjà. Sans expression sur le visage, tel un pantin, il acquiesça.
Morax : C'est entendu. J'ai porté le message à tes défunts proches. Tu peux désormais mourir en paix, humain.
Xiao regarda le pantin, et lui fit un léger sourire, après une quinte de toux gorgée de sang.
Xiao : ... Merci...
Morax s'approcha alors de lui et lui prit la main. Xiao trembla. Ses pupilles se dilatèrent et son regard se figea. Il ne bougea plus, mort. L'apôtre lui avait ôté la vie.
Tartaglia, ayant assisté à la scène, resta figé. Alors comme ça, ce Morax errait pour ôter la vie des mourants, tout en réalisant leur dernière volonté...
Le jeune roux voulut s'en approcher.
Tartaglia : M... Morax, attends !
Alors qu'il s'éloignait, le concerné se retourna, le regard dénué d'expression.
Tartaglia : É-écoute, je suis moi aussi atteint de cette maladie, mes jours sont désormais comptés... mais... Pourrais-je voyager à tes côtés ?
Morax fixa le jeune homme de ses yeux ambrés. Le roux le remarqua et rougit légèrement, face à une telle splendeur.
Morax : ... Tu sais, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de traîner à mes côtés. Je ne fais que semer la mort, alors pourquoi vouloir rester avec moi ?
Tartaglia : ... Tu as l'air si seul. J'aimerais donner plus de teint à ta vie si dénuée de couleurs.
Morax : À quoi bon ? Je ne suis qu'une marionnette, un pantin créé de toutes pièces.
Tartaglia : Même les pantins ont le droit d'être aimés.
Le brun releva la tête, regardant cet humain si décidé à partir à l'aventure avec lui.
Morax : Je... Je n'avais jamais entendu de tels propos... Mais bon, soit. Appelle-moi Zhongli, et non Morax. Un code est trop impersonnel, à mon goût.
Tartaglia : Entendu, Zhongli ! ~ Alors appelle-moi Childe. C'est l'un de mes surnoms.
Zhongli : ... "Childe"... Entendu.
En entendant le brun prononcer son surnom, Tartaglia esquissa un sourire. Zhongli le regarda, et s'en alla. Le roux comprit le message et, avec joie, courut vers son nouveau compagnon de voyage.
Les deux hommes voyagèrent ensemble, et ce pendant un bon bout de temps. Tartaglia, toujours de bonne humeur, aimait raconter à Zhongli ses péripéties et sa vie. Ce dernier écoutait, tantôt souriant, tantôt impressionné. Malgré ces réactions, le roux voyait bien que son compagnon n'éprouvait aucun réel sentiment, car il était une marionnette. Pas un humain.
"Tartaglia : Dis-moi, Zhongli... Quel est ton plat préféré ?
Zhongli : Je n'ai pas besoin de manger pour vivre. Cependant... il est vrai que j'apprécie les soupes aux pousses de bambou.
Tartaglia : Tu aimes les ciels étoilés ?
Zhongli : Oui, c'est très agréable à regarder.
Tartaglia : Tu es capable de courir ?
Zhongli : Bien sûr. Très vite, même.
Tartaglia : Tu as déjà eu des amis ?
Zhongli : ... Qu'est-ce que c'est ?
Tartaglia : Je sais que tu es une marionnette, mais... Tu es capable d'uriner ? ~
Zhongli : Que... En quoi ça te regarde ?!
Tartaglia : Zhongli... Est-ce que tu as un rêve ?
Zhongli : Hum... Non, je ne pense pas. Je ne vis pas pour un but qui m'est personnel."
Telles étaient les discussions que les deux pouvaient entretenir. L'un était toujours intéressé par l'autre qui lui répondait le plus souvent avec indifférence.
Un soir, Tartaglia décida de s'arrêter, parmi les décombres, et de s'asseoir sur le toit d'un bâtiment, pour admirer le ciel parsemé d'étoiles. Zhongli le rejoint bien vite, et s'installa à ses côtés.
Tartaglia : Que j'aime les ciels étoilés... Quand je le regarde, j'ai comme l'impression... de m'épanouir.
Zhongli : Il est vrai que ce ciel est dégagé, sombre mais limpide. L'air est frais, et les étoiles brillent de leur plus bel éclat...
Tartaglia : ... comme si elles ne brillaient que pour nous...
À ces mots, il se pencha et posa sa tête sur l'épaule du brun, tout en contemplant ce spectacle que le ciel leur offrait. Zhongli, d'abord surpris par l'action de son compagnon, finit par ne pas y réagir, et resta en silence. De son côté, Tartaglia sentait, malgré ce calme, son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Il n'arrivait pas à s'en persuader, et pourtant il connaissait la réponse. Oui, son cœur battait pour Zhongli, malgré le fait qu'il ne soit qu'un pantin inanimé de sentiments. Au fond de son être, il était conscient de ses sentiments pour cette marionnette. Il le savait pertinemment.
Tartaglia : ... Zhongli...
En rougissant, il posa sa main sur celle de son brun. Celui-ci le remarqua, et se redressa immédiatement. Il s'éloigna, en regardant Tartaglia.
Zhongli : Que fabriques-tu ?
Tartaglia : Oh- euh e-excuse moi ! C-ce n'était qu'un accident, haha !!
Zhongli s'éloigna en soupirant. Tartaglia, bien que riant, sentit un violent coup dans sa poitrine, venant de l'intérieur.
Tartaglia : (Que... aïe... Pourquoi ai-je si mal, tout à coup... ?)
Zhongli : Childe, viens. Nous devons continuer notre route.
Tartaglia : Ah- euh d'accord ! J'arrive !
Il courut vers Zhongli, sans remarquer la petite larme perlant sur le coin de sa joue.
Le lendemain, alors que le duo inspectait les environs à la recherche de survivants, Zhongli s'arrêta, ayant entendu une voix. Il se dirigea vers ce son faible et frêle. Il y trouva une jeune fille aux longues couettes châtain foncé et aux yeux rouge rubis. Elle était dans le même état que Xiao, agonisant.
Jeune fille : C... Cette apparence... Alors c'est vous... "Morax le Faucheur mortel"...
Zhongli : Quel surnom barbare... Mais effectivement, c'est bien moi, Morax.
Tartaglia arriva sur les lieux et fut épouvanté à la vue de la jeune fille, mal en point.
Tartaglia : Que... Hu Tao, c'est toi ?! Oh non, c'est pas vrai, NON !! PAS TOI !!
Hu Tao : Ch... Childe... ? Dieu merci, tu es encore parmi nous, et en forme...
Tartaglia : Gh... Tu peux pas savoir à quel point je suis inquiet ! Regarde dans quel état tu es !!
Hu Tao : ... Je sais bien. Mais bon, on va tous y passer un jour, non... ?
Ces mots bouleversèrent le roux, qui ne put s'empêcher de verser une larme devant le triste sort de son amie.
Tartaglia : N... Non... Tu ne méritais pas ce sort... ! Pas toi, pitié !! Non... !!
Hu Tao : Désolée, Childe... Mais regarde-toi, tu as aussi ces marques ! Tu ne vas donc pas tarder à me rejoindre, pauvre de toi...
Tartaglia : Que... JE SUIS EN PLEINE FORME !! Ne m'enterre pas si vite... Préoccupe-toi de ton état plutôt que du mien !
Hu Tao : Héhé, désolée...
Elle fut prise d'une toux qui lui fit cracher du sang. Elle perdait ses forces.
Zhongli : Je vois que cette maladie te draine toute ton énergie. Toi qui es aux portes de la mort, quelle est ta dernière volonté ?
Hu Tao : Ma... Ma dernière volonté... ? Et bien... J'aimerais donner les forces qu'il me reste à Childe. Je sais bien qu'il y passera un jour, mais... j'aimerais que mes dernières forces servent à quelque chose, ne serait-ce que prolonger sa vie de quelques jours... !
Tartaglia : Hu Tao, non !!
Zhongli : Es-tu sûre ?
Hu Tao : ... Oui.
Zhongli prit alors la main d'Hu Tao. Tout comme il l'avait fait pour Xiao, il lui récupéra la vie.
Hu Tao : A... Adieu, Childe...
Tartaglia : HU TAO, NON !!
Mais il était trop tard. La jeune fille, après avoir rendu son dernier souffle, s'écroula au sol, morte. Tartaglia, dévasté, se jetta sur le corps de son amie, désormais sans vie. Il ne put retenir ses larmes ; elle était sa dernière amie encore de ce monde.
Zhongli contempla la scène en silence. Se devant de respecter la dernière volonté d'Hu Tao, il offrit à Tartaglia les dernières forces de la défunte. Ce dernier sentit alors l'énergie de son amie en lui, comme une aura protectrice.
Tartaglia : Cette énergie... Hu Tao...
En repensant à elle, il baissa la tête.
Zhongli : Il s'agissait de ton amie ?
Tartaglia : ... Oui. Une très bonne amie d'ailleurs, la seule qu'il me restait. J'ai perdu très tôt mes frères et sœur, Teucer, Anthon et Tonia, ainsi que mes parents. Parmi mes amis, il y avait bien sûr Hu Tao, mais aussi Aether ou Scaramouche...
Zhongli : ... Effectivement, je me souviens d'eux.
Désormais sans amis, Tartaglia n'avait plus le moral. Physiquement, il lui restait encore des forces pour marcher et suivre Zhongli, mais mentalement, il se sentait déjà mort. Seule la présence de Zhongli lui remontait un peu le moral.
Mais le temps passait, et Tartaglia sentait qu'il faiblissait, jour après jour. La maladie commençait à le ronger de l'intérieur, et il le sentait. Sa chair commençait à pourrir, lentement mais douloureusement. De plus en plus souvent pris de malaises et de douleurs, il commençait à sentit la vie le quitter.
Un jour, alors qu'il suivait Zhongli, une violente douleur le lança ; il en tomba au sol. Son compagnon se retourna, ayant entendu un choc dans son dos. Il vit Tartaglia, haletant au sol, n'ayant plus de forces pour se relever.
Tartaglia : Ghh... Haha, me voilà dans une bien fâcheuse situation... argh...
Zhongli s'approcha de lui et s'accroupit pour lui tendre la main.
Tartaglia : Tu... tu sais, Zhongli... Je crois que je ne vais pas tarder à m'éteindre... Je... je sens déjà la vie me quitter...
Le brun baissa la tête, puis regarda le roux droit dans les yeux, ce qui le fit rougir, comme pour la première fois où leurs regards se sont croisés. Mais pour la toute première fois, il lui adressa un sourire.
Zhongli : Je vois... Quelle est donc ta dernière volonté, avant que tu ne meures ?
Le sourire de Zhongli rendit Tartaglia heureux.
Tartaglia : Haha... Tu me souris enfin...
À ces mots, il prit le poignet de Zhongli et l'embrassa. Un baiser tendre et passionné. Le brun fut extrêmement surpris, ne connaissant pas la signification de ce geste. Tartaglia lui prit tendrement la joue.
Tartaglia : Comprends ce baiser, Zhongli... C'est ma dernière volonté.
Une atroce douleur lui comprima d'un coup le cœur. Il en tomba raide à terre.
Zhongli : CHILDE !!
Zhongli tenta de rattraper son roux ; il était trop tard. Tartaglia était mort, mais avec un sourire confiant aux lèvres. Il avait espoir... que son brun comprendrait ce baiser.
"Comprends ce baiser, Zhongli..." tels étaient les mots de Tartaglia. Zhongli essaya d'y réfléchir. En tant que marionnette inanimée de sentiments, il lui était pratiquement impossible de s'en rendre compte. Mais plus il y réfléchissait, plus des images de Tartaglia lui revenaient en tête : lorsque le roux s'approchait de lui, lui souriait, avait un jour posé sa tête sur son épaule, avait posé la main sur la sienne...
Cet excès de concentration lui causa subitement un mal de tête ; une sorte de surchauffe. La prenant entre ses mains, il ferma les yeux pour mettre ses idées au clair.
"Comprends ce baiser, Zhongli..."
Une illumination le parcourut.
Zhongli se retrouva soudainement dans un monde onirique, avec un champ de lys vernis à ses pieds. Ne comprenant pas ce qu'il se passait, il sentit deux mains chaudes lui prendre doucement les siennes : Tartaglia.
Zhongli : Childe !!
Le roux lui adressa un sourire.
Tartaglia : Zhongli, tu sais... j'aurais aimé rester à tes côtés plus longtemps. Tu me faisais ressentir des choses que je n'ai jamais pu éprouver... et je t'en remercie. Zhongli... Tu as compris mon baiser, je le sais. Je suis... tellement heureux... merci.
À ces mots, il commença à flotter dans l'atmosphère, disparaissant.
Zhongli : Childe, attends !!
Il tendit désespérément sa main pour attraper celle de Tartaglia ; en vain. Il était trop tard, celui-ci s'était évaporé. Zhongli resta alors seul, ressentant un vide qui ne pouvait être comblé ; il ne sut comment l'expliquer.
Revenant à la réalité, Zhongli ne vit que le corps mort de son roux au sol. Il avait exaucé le souhait de ce dernier : comprendre son baiser. Il avait enfin conscience de l'importance de cette action et, de plus, tout le sentiment que Tartaglia éprouvait pour lui.
La pluie commença à tomber. À cet instant précis, Zhongli comprenait et ressentait des choses qu'une simple marionnette n'est pas censée ressentir... L'amour qu'on éprouve pour autrui.
Maintenant qu'il avait conscience des sentiments de Tartaglia pour lui, il lui manquait et... était dévasté. Il avait perdu cette seule personne qu'il a aimé à son tour, si brièvement...
Zhongli contempla le corps de son bien-aimé, sur lequel perlaient les gouttes de pluie. Une larme coula le long de sa joue.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Bon... nous voilà à la fin de cette fanfiction T^T. Malgré cette bad-ending qui a génocidé tout le monde, j'espère que vous avez apprécié la lire quand même... (;д; )
Je vous ai déjà tenu au courant, mais à l'origine, l'histoire (l'idée de base) ne vient pas de moi. L'idée originale vient d'une vidéo MMD ZhongChi, de @MOZU AKA, intitulée "歌乐天". Pour écrire cette fanfiction, je me suis seulement aidée de cette vidéo, de l'explication de @Shena Rhoss (dans les commentaires sur YouTube), qui a décrit avec détails des moments que les spectateurs n'avaient pas forcément bien compris, et bien sûr, de mon imagination. Certains moments ne sont pas dans la vidéo, c'est moi qui ai "enrichi" le concept original pour en écrire une fanfiction plus prenante.
Pour les curieux, je vous conseille fortement de regarder la vidéo, qui est vraiment très bien faite. Je respecte son auteur(e) en mentionnant son concept original :)
Merci d'avoir lu cette fanfiction ! Gros bisous et à bientôt ! ❤️
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top