○ Chapitre 66 ○

Moi : On a enfin quelque chose de potable ! Tu ferai vraiment rien sans moi petit frère. Souris je, fier de ma trouvaille.

Stefan : Pour une fois, je dois avouer que tu as fais le bon choix. Tu as ce qu'il te faut ?

Moi : T'inquiète pas pour moi, je gère. Oublies pas de prévoir du bourbon. Dis je en attendant qu'il se rhabille.

Stefan : On a prévu t'inquiètes pas. Ricane t'il en me rejoignant. Tu veux qu'on te cherche une veste de costume ? Parce que je ne te laisserai pas le choix d'en porter.

Moi : Je sais que je n'arriverai pas à me défiler. Soufflai-je faussement dépité.

Stefan : Tu penses que les filles s'en sortent avec leurs robes ? M'interroge t'il lorsque nous passons à la caisse.

Je récupère les vêtements et nous sortons, avançons vers la voiture et les charges dans le coffre.

Moi : T'es conscient que Caroline et Kathleen, les deux plus grandes fans de mode sont avec Charlotte et Bonnie ? Tu peux être certain que Blondie sera parfaite, elle est entre de bonnes mains. Déclarai-je comme ci c'était une évidence.

Il acquiesce et nous montons en voiture. Je mets le contact et démarre.

Stefan : Votre relation, à Kathleen et toi s'est améliorée je me trompe ? Me demande mon frère hésitant, au bout de quelques secondes.

Moi : Depuis l'arrivée de Katherine. Mais il faut pas se faire d'illusion, elle ou je vais dire un truc qu'il ne faut pas et ça va repartir en disputes.

Stefan : Arrête d'être aussi pessimiste. Profite de l'avoir encore auprès de toi.

J'acquiesce sceptique et nous continuons la route jusqu'au manoir dans le silence ce qui m'arrange. Une fois arrivés, nous descendons les affaires et il part les ranger à l'étage tandis que moi, je me sers un verre de mon alcool préféré.

Quelques minutes plus tard, les filles arrivent avec les bras chargés de sacs. Il leur en faut vraiment toujours plus c'est aberrant.

Caroline : Vous avez tout ce qu'il vous faut ? M'interroge t'elle.

Moi : Ouais. Heureusement que j'étais là parceque sinon je ne sais pas avec quoi tu te serais retrouvée pour ton mariage Blondie.

Charlotte : Je ne sais pas quoi en penser. Ou est-il ?

Moi : A l'étage.

Elle acquiesce et le rejoint. Bonnie s'en va quelques temps plus tard et Caroline entame une discussion avec Kathleen, installées confortablement dans un de nos nombreux canapés mais celle-ci n'est pas trop réceptive, ce que le vampire n'a pas l'air de remarquer. Au bout d'une longue demi-heure, elle se décide enfin à rejoindre le manoir des originels et je m'assois aux côtés de la brune. Je lui tend un verre qu'elle boit d'une traite.

Moi : Tu vas me dire ce qu'il se passe ?

Kathleen : Comment ça ? Me demande t'elle en tournant la tête vers moi.

Moi : Je l'ai remarqué dès que tu es rentrée que ça ne va pas. Explique-moi.

Kathleen : Charlotte.

Moi : Quoi Charlotte ? Je crois pas que c'est ses goûts vestimentaires qui te mettent dans cet état. Souris je en coin.

Kathleen : Arrête de toujours la critiquer. Soupire t'elle un léger sourire au lèvres. Je repense sans cesse à ce que j'ai failli lui faire.

Moi : C'est du passé. Arrête de culpabiliser.

Kathleen : J'étais à deux doigts de la tuer Damon ! C'est ma meilleure amie. Et ce n'était pas pour une quelconque raison valable, c'était par simple envie de meurtre et de voir son sang couler ! Déballe t'elle en se levant pour se placer devant moi.

Je me lève à mon tour et m'approche d'elle.

Moi : C'est à cause de Katherine. Elle est la seule responsable de toute cette histoire. Pas toi. Elle.

Kathleen : Tu m'avais prévenu ! Et je ne t'ai pas écouté alors que j'aurai dû. Si je l'avais fais on aurait pas eu autant de problèmes. Elle m'a complètement retourné le cerveau de façon à ce que je prenne du plaisir à voir ma meilleure amie souffir !

Moi : Cette garce nous a tous manipulé à un moment ou à un autre. C'est la meileure sur ce terrain là ok ? Charlotte t'a pardonné, elle ne t'en veux pas. Dis je en prenant sa main dans la mienne.

Kathleen : Elle devrait.

Moi : Mais c'est pas son caractère. Tu l'as connais.

Kathleen : Je sais...Soupire t'elle en posant son regard sur nos mains et nos doigts enrelacés.

Ce genre de contact et moment, ça fait très lontemps que ça n'est pas arrivé et sur le coup, ça me fait drôle.

Moi : Il faut que tu réussisse à te pardonner toi-même. Parcequ'elle, elle l'a fait depuis longtemps. Arrête de te blâmer.

Kathleen : Tu me dis ça comme si toi tu t'étais pardonné ce que tu as fais aux gens auxquels tu tiens.

Moi : On parle de toi. Pas de moi.

Kathleen : Comment veux-tu que je réussisse à appliquer tes conseils alors que tu ne le fais pas toi même ?

Je prends une profonde inspiration et soupire. Elle a pas tout à fait torts et ça c'est franchement chiant.

Moi : Viens avec moi. Lui dis je au bout de quelques secondes de silence.

Kathleen : Où ? M'interroge t'elle en levant un sourcil.

Moi : Se changer les idées. Autant qu'à toi que moi.

Kathleen : Si tu veux.

Nous sortons de la pension et montons dans ma voiture. Je roule jusqu'au bar de la ville et nous y entrons et allons ensuite commander au comptoir où nous nous installons.

Kathleen : Ca a été cette aprèm' ?

Moi : Heureusement que c'est fini. Et toi ?

Kathleen : C'était plutôt cool.

PDV Stefan

Charlotte me rejoint dans notre chambre pile au moment où je finis de ranger. Elle pose la grande housse qui je le devine facilement, contient sa robe et vient m'embrasser.

Moi : Tu as eu un timing absolument parfait.

Charlotte : On dirait bien. Comment ça s'est passé ? Me demande t'elle en s'asseyant sur le lit pendant que je range sa tenue, toujours cachée, évidemment.

Moi : Hormis quuelques désaccords avec Damon parcequ'il n'était pas d'accord sur la chemise ou les chassures, ça a été. Et toi ?

Charlotte : C'était super. On a un peu dérivé de nos idées de départ mais les robes des filles sont magnifiqes et j'adore également la mienne. Sourit elle. On a encore quoi à préparer ?

Moi : Il y a les décorations à aller acheter, la nourriture, il faut s'occuper des boissons aussi et appeler Rebekah et les autres personnes qui doivent venir de je ne sais où.

Charlotte : Je vais appeler Bekah'. Ca fait longtemps que je ne l'ai pas eu au téléphone.

J'acquiesce et elle saisit le téléphone avant de composer le numéro de l'originelle.

Jamais je n'aurait imaginé que ces deux femmes s'entendraient de la sorte. Elles sont comme le jour et la nuit. Rebekah répond après deux ou trois sonneries et un sourire s'affiche sur les lèvres de ma fiancée.

Charlotte : Salut Rebekah ! Ca va ?

Je m'assois à côté d'elle et écoute sa conversation.

Rebekah : Super et toi ?

Charlotte : Fatiguée, on vient de faire les magasins avec les filles pour les robes.

Rebekah : J'aurai tellement aimé être là.

Charlotte : Ça aurait été bien. Je voulais te demander quand arrives tu en ville ?

Rebekah : J'avais pensé à revenir la semaine prochaine. Comme ça, je peux encore vous aider.

Charlotte : Pas de soucis, on passera la soirée ensemble à ton retour comme ça et on ira te faire essayer ta robe.

Rebekah : Évidemment ! Tu pourras prévenir Elijah de mon retour ?

Charlotte : J'irai le lui dire demain.

Rebekah : Merci, à bientôt du coup.

Charlotte : Bye. Sourit elle avant de raccrocher.

Ma future femme repose l'objet sur la table de chevet et se tourne vers moi avant de poser sa tête sur mon épaule. Je passe mon bras autour de sa taille.

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