○ Chapitre 21 ○
... : Eh bien, tuo amore va devoir mourir dans quelques instants.
Kathleen.
oO0Oo
PDV Charlotte
_ Si tu veux, dis-je à l'adresse de mon ex meilleure amie. Mais dis-moi au moins pourquoi je dois mourir.
_ Non, pas d'accord, pas "si tu veux", s'inquiète Stefan.
_ Pourquoi ? S'exclame Kathleen. Tu me demandes pourquoi je veux ta mort ? Je devrais plutôt te demander pourquoi tu ne le sais pas !
_ Kathleen, je ne t'ai rien fait. Rien du tout.
_ C'est ça, ouais.
Sans prévenir, elle me prend par la gorge et me traîne en direction de la cave à vitesse vampirique.
Stefan se redresse brusquement et s'apprêtait à frapper Kathleen, mais quelqu'un l'assoma lui à la place.
_ Ça fait longtemps, Stefan.
Mais c'est qui lui ??
_ Merci Klaus, dit Kathleen. Emmène le aussi à la cave.
Klaus… Non, je ne connais pas de Klaus.
Kathleen m'enchaîne solidement à un mur, et attache Stefan, inconscient, à une chaise en face de moi.
_ Peux tu me dire qui est ce type ? Dis-je d'un ton froid à la brune.
_ Je te présente Klaus Mikaelson, qui a gentiment accepté de m'aider à te torturer avant de te tuer, dit elle avec un sourire diabolique. Je l'ai rencontré dans un bar que j'avais l'intention
de détruire.
_ Depuis quand tu as besoin d'aide pour faire du mal aux autres ? Répliquai-je.
_ Il a quelques techniques, disons… Intéressantes.
_ En effet, confirma le concerné. D'ailleurs, tu préfères que je commence par quoi ? On lui taille les veines, on lui arrache les ongles, ou on lui déboîte quelques membres ? Après si tu
veux, on peux carrément apporter une tronçonneuse, ou la torturer mentalement.
_ Une TRONÇONNEUSE ? M'écriai-je sous les regards moqueurs de Kathleen et Klaus.
_ Alors va pour la tronçonneuse, se réjouit la brune.
_ Non ! Hors de question, pas de tronçonneuse ! Dis-je en la suppliant.
_ Tu penses vraiment que tu es en position de négocier, petite blonde ? Me demande Klaus.
Il sourit, sort de la cave, et revient un peu plus tard avec l'instrument de torture.
oO0Oo
PDV Stefan
Je me réveille, dans la cave, attaché à une chaise.
Et Charlotte était en train de se faire torturer par Kathleen et…
Klaus Mikaelson ??
Plusieurs choses n'allaient pas. La première et la plus préoccupante ; Charlotte était le cobaye de techniques de torture.
La deuxième ; qu'est-ce que Klaus foutait ici ?
La troisième ; Kathleen s'est de nouveau manifestée ?
Et la quatrième ; qu'est-ce que fichait Damon, et pourquoi il n'était pas là ?
Charlotte hurla lorsqu'elle reçut un coup de…
DE TRONÇONNEUSE ???
_ LAISSEZ LA TRANQUILLE BANDE DE S*L****!!! Hurlai-je.
_ Tu veux bien arrêter de crier, qu'on puisse savourer les hurlements de ta petite amie ? Me demande Klaus avec un sourire dément.
Inconsciemment je sortis les crocs et grogna.Voir le sang de Charlotte couler à flots me faisait le même effet que si c'était moi qui me faisait torturer.
C'était horrible.
_ Bon, maintenant on fait quoi ? Demande Kathleen. On joue un peu avec son cœur ?
_ Bonne idée ! Approuve Klaus.
Il coupe Charlotte à la poitrine, et Kathleen approcha sa main de l'organe vital de mon âme sœur. Puis elle resserre lentement ses doigts autour, ignorant le flot incroyable de sang qui
coulait.
Charlotte hurlait à la mort. J'avais mal aussi, mais sûrement moins qu'elle. Si seulement je pouvais l'aider ! Mais Klaus me surveillait de près.
Et mes liens étaient imprégnés de verveine.
Les yeux de Charlotte se ferment.
_ NON !!!
_ Oh, elle n'aura pas tenu longtemps, soupira le Mikaelson.
Charlotte, n'était pas morte. C'était impossible. Pas maintenant. Non, elle n'était pas morte.
Parce qu'elle faisait semblant.
"Stefan, s'il te plaît, ferme les yeux aussi"
La voix de Charlotte résonne dans mes oreilles.
"Tout ce que tu voudras mon amour" promis-je par la pensée.
"Je vais essayer quelque chose, mais j'ai peur de faire une bêtise…"
"Je te fais confiance chérie"
"La douleur a réveillé mes pouvoirs, et…"
"Vas-y. Ne perd pas de temps, ton sang coule"
"D'accord"
Je m'exécute donc, et ferme les yeux.
_ Kathleen, ton jouet parle, dit Klaus.
_ Non, elle est morte.
_ Je te jure qu'elle parle ! Écoute !
_ Je ne sais pas trop comment ça marche, mais je vais essayer une formule… Veterum virtute maleficas esse noxiam tortores peto ut pro horis.
Mon ange lançait un maléfice en latin !
_ C'est du latin ? Demande Kathleen.
_ Oui, et elle invoque les pouvoirs des anciennes sorcières pour nous mettre hors d'état de nuire.
Klaus ricane.
_ Ça ne marchera pas, elle n'est pas une sorcière. Et même si c'était le cas, les pouvoirs ancestraux sont inaccessibles.
_ Euh, Klaus… C'est une hérétique. On doit s'inquiéter ? Interroge la brune.
_ En principe non, lui répond l'hybride.
Il devrait réfléchir à ce qu'il disait celui-là.
Car à ce moment précis, une vague d'énergie émane du corps de Charlotte et terrasse Klaus et Kathleen.
La puissance émise a aussi détruit nos chaînes à tous les deux.
Mais c'était les chaînes de Charlotte qui la faisait tenir encore debout, si bien que lorsqu'elles cédèrent, elle s'effondra.
_ Charlotte !
Je me précipite vers elle et la prend dans mes bras.
Puis je sors du manoir et pars en direction de chez Bonnie à vitesse vampirique. Elle saura
soigner ma blonde.
oO0Oo
PDV Damon
Punaise, mais où est Kathleen bon sang ?!
Ça fait des heures que je la cherche, où est-ce qu'elle est allée ?
Bon, tant pis, j'en ai marre, je rentre.
_ Pourquoi ça sent le sang ici ? Dis-je à voix haute en passant la porte d'entrée.
Je suis l'odeur de sang frais et parviens à la cave.
La vache, c'est un vrai carnage ici !
Le sang était tellement présent qu'il gouttait encore du mur du fond, et ruisselait sur le sol.
D'ailleurs, en regardant le sol, je vis Kathleen, inconsciente.
Avec…
Klaus Mikaelson ???!
Mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?
_ Kathleen, réveille toi ! Dis-je en secouant la jolie brune.
Aucune réaction.
Je la prend dans mes bras et l'amène dans le salon, où je l'allonge sur un canapé.
Ensuite je redescend à la cave, essayer de comprendre ce qu'il s'est passé.
Comme il n'y a aucune trace de Stefan et de sa copine blonde, j'en conclu qu'ils se sont enfuis.
Mais à en juger par l'énorme quantité de sang perdue, je pense, enfin, je suis certain, qu'ils ont dû se battre ici.
Je touche le sang, observe la goutte sur mon doigt, et goûte.
C'est le sang de Charlotte.
Comme elle a essayé de me soigner avec son sang quand Stefan m'avait mis KO, je savais quel goût il avait.
Donc, Charlotte est la seule à avoir perdu du sang.
Et les chaînes au mur sont détruites et pleines du même liquide rouge.
Charlotte a dû être attachée ici.
Et torturée, puisque je vois une… Tronçonneuse ?
Alors mon frère devait être attaché sur la chaise en face.
Et donc Kathleen et Klaus devaient être les tortionnaires.
Mais pourquoi Klaus était là ?
Bon, je sais à peu près ce qu'il s'est passé.
Mais trois questions demeurent sans réponse : Où sont Stefan et Charlotte ? Qu'est-ce qui est arrivé à Kathleen ? Et qu'est-ce que Klaus fout chez moi ?
oO0Oo
PDV Charlotte
C'est sur le canapé de Bonnie que je reprends conscience. De multiples bandages compressent mes plaies, je ressemble à une momie. Et je sens les huiles essentielles.
_ Enfin, tu es réveillée ! Ça fait je ne sais combien de temps que tu délirais dans ton coma !
Bonnie s'active pour vérifier mes bandages.
_ Quatre heures, trente-six minutes et douze secondes.
Stefan apparaît dans mon champs de vision.
_ Si tu l'avais vu ! Me murmure Bonnie. On aurait dit qu'il avait perdu ses fonctions cérébrales !
Je souris. Non pas parce que l'état de désarroi de Stefan me fait rire, mais parce que cela signifie qu'il tient à moi.
_ Je ne comprends toujours pas pourquoi tu ne m'as pas laissé l'approcher pendant que tu la soignais, se plaint-il.
_ Pour la millième fois Stefan, tu me gênais ! Tellement tu étais collé à elle, je ne pouvais pas pratiquer les soins ! Lui répond la sorcière.
_ J'aurais pu lui donner mon sang.
_ Non, réplique Bonnie.
_ Euh, dites… Est-ce que vous pourriez parler moins fort s'il vous plaît ? J'ai l'impression d'entendre plus que d'habitude, c'est désagréable…
_ Ça, me dit mon amie, c'est parce que tes pouvoirs se sont pleinement activés. En plus d'être un vampire, qui fait déjà que tes sens sont plus développés qu'un simple humain, tu es une sorcière, et les deux mélangés se résultent par un être plus fort qu'une sorcière lambda et qu'un vampire ordinaire.
_ Alors pourquoi je suis incapable de me battre, de me défendre par la force physique ?
_ Parce que tu es pacifique. Tu détestes ça n'est-ce pas ? Faire du mal aux autres.
Je hoche la tête et me redresse en position assise sur le canapé.
_ Non, reste allongée ! M'ordonne Bonnie.
Je râle et me rallonge.
_ Je suppose que ce que j'ai fait n'aura servi à rien, dis-je en me plaignant, à part à renforcer la colère de Kathleen. Et ce Klaus voudra aussi se venger.
_ Non, mon amour, ça n'a pas servi à rien ; grâce à toi on est libres ! Me rassure Stefan.
_ Mais elle n'a pas tort, souligne ma soignante. Klaus est très rancunier, il cherchera à se venger du sort que Charlotte a lancé. Et Kathleen… Je suppose qu'elle voudra passer à la
vitesse supérieure. D'ailleurs, vous ne savez toujours pas pourquoi elle veut que tu meurs ? Dit elle en m'adressant sa question.
_ Non, répondis-je, pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Quand elle est arrivée, je lui ai demandé mais elle m'a répondu qu'elle se demandait pourquoi je ne savais pas pourquoi elle m'en veut. Ça n'a pas de sens, je ne lui ai jamais rien fait ! Et je ne vois vraiment pas pourquoi elle agit ainsi… La seule vraie dispute qu'on ai eue c'était en seconde, parce qu'on voulait inviter le même mec au bal de fin d'année. Et franchement ça m'étonnerait que ce
soit à cause de ça.
_ Vous vous battiez pour un mec ? S'étonne Stefan, l'air outré.
Bonnie rit.
_ Toutes les filles se sont déjà fait la guerre pour des histoires de cœur, Stefan ! Pourquoi tu t'offusques pour si peu ?
_ Pour rien, dit il.
Puis je compris.
Manifestement Bonnie aussi, puisqu'elle s'esclaffe de plus belle :
_ Sérieusement Stefan ? Ne va pas me dire que tu es jaloux ! C'était y a… Charlotte, t'as dit en seconde ? Stefan, c'était y a quatre ans quasiment !
_ Je ne suis pas jaloux.
_ C'est ça, fait Bonnie en levant les yeux au ciel. T'as juste envie de retrouver tous les types qui ont intéressé ta copine ou qui se sont intéressés à elle, et de les brûler. Non ?
Je ris.
_ Puisque je vous dit que je ne suis pas jaloux !
_ Ne t''inquiètes pas Stefan, la jalousie est une preuve d'amour, pas d'un manque de confiance. Je ne vais pas t'en vouloir parce que tu me prouves que tu m'aimes, ce serait ridicule ! Dis-je.
Il se penche vers moi et viens m'embrasser.
_ Il fait déjà nuit, constate la sorcière. Vous pouvez dormir chez moi, ce sera plus prudent.
_ Merci Bonnie. Au fait, tu as des pistes au sujet de mes cauchemars ?
_ Tu m'as bien dit que ta grand-mère disait que les sorcières avaient leurs propres punitions concernant les crimes impliquant de la magie ?
Je confirme d'un hochement de tête.
_ J'ai réfléchi, et… Peut-être que tu as fait quelque chose dont tu ne te souviens pas. Un accident qui aurait pu arriver quand tu étais petite par exemple. Ou que quelqu'un t'ai effacé
cela de la mémoire. Mais en aucun cas ces cauchemars sont là sans raison. Donc tu as forcément fait quelque chose.
_ Ah bon ??!
J'agrippe la main de Stefan. Qu'est-ce que j'avais bien pu faire ?
_ J'ai récupéré une liste de tous les crimes liés à la magie dans la période de ta naissance jusqu'à maintenant. Je t'avoue que je suis contente que mon grimoire contienne autant de réponses à mes questions !
Elle va dans la pièce d'à côté, et je me lève pour la suivre.
_ Retourne dans le canapé malheureuse ! Dit elle. Mes cataplasmes n'ont pas fini d'agir !
Je me tourne vers mon âme sœur dans l'espoir qu'il défende ma cause, mais il était du même avis que Bonnie.
_ Si tu veux guérir tu dois écouter Bonnie, me dit Stefan.
Résignée, je retourne m'allonger dans le canapé.
Bonnie revient avec son grimoire et l'ouvre à la page qui l'intéresse.
_ Alors, commence-t-elle. Un tsunami a été déclenché une semaine après que tu sois née, dans l'état de Dakota du sud.
_ Ça ne m'évoque rien.
_ Le jour d'halloween, quand tu avais un an, tout un village a été rayé de la carte. Aucune trace de sang, de lutte ou autre. A quelques kilomètres de ta maison.
_ Non plus.
Ça a duré un sacré moment, parce qu'à 1h23 on y était encore. Bonnie me récitait tous les crimes magiques qui avaient eu lieu dans l'ordre chronologique.
_ 22 juin 2010…
Bonnie devient silencieuse.
_ Qu'est-ce qu'il y a eu le 22 juin 2010 ? Demande Stefan.
_ Ce jour là, reprend la sorcière, la mère de Kathleen a été tuée. Par des éclairs.
En annonçant ce qu'il s'était produit, un déclic se fit.
Je me revois, à huit ans, accompagner Kathleen chez elle après l'école. On discutait, et je lui ai dit que je savais faire un truc trop cool. Et je lui ai montré mes éclairs.
Sauf que sa mère est sortie de sa voiture à ce moment là, et elle s'est pris les éclairs en pleine face.
Quelqu'un est venu immédiatement, mais je ne savais pas qui c'était. Il a mis ses doigts sur les tempes de Kathleen, et sur les miennes aussi.
Le lendemain, tout le monde était persuadé que la mère de Kathleen était morte à cause d'un courant de fuite dans la machine à laver. Elle aurait voulu récupérer le linge mouillé et
se serait faite électrocutée.
Je fonds en larme.
_ Oh mon dieu, c'est… C'est pour ça qu'elle m'en veut ! J'ai… J'ai tué sa mère !
_ Et c'est aussi la raison pour laquelle les sorcières te font subir leurs affreux cauchemars, renchérit Bonnie.
Je leur raconte tout ce qui vient de me revenir en mémoire.
_ Tu ne te souviens pas du visage de l'homme ? Me demande Stefan.
_ Non, dis-je en séchant mes larmes (sans succès). Oh mon dieu, j'ai tué la mère de ma meilleure amie !
Mes sanglots redoublent.
_ Ça… Ça explique pourquoi elle a… Tué ma mère sans scrupule, articulai-je entre deux crises de larmes. Je m'en veux tellement ! Comment j'ai pu…
Stefan me prend dans ses bras et essaie de me calmer.
Bon sang, j'ai l'impression que ces derniers jours il ne fait que ça de me calmer. Je passe mon temps à pleurer comme une gamine.
Mais secoue toi Charlotte, tu ne vas pas te faire passer pour une faible !
Je respire un bon coup et essuie mes larmes, et cette fois ci je m'arrête de pleurer.
_ Tu n'es pas une criminelle Charlotte, me dit Bonnie. Tu avais huit ans et tu ne savais pas comment te servir de ta magie. Tu ne savais même pas que tu étais une sorcière ! Tu n'as pas à t'en vouloir.
_ Mais Kathleen m'en veut, elle.
_ On va trouver une solution, m'assure Stefan. Où est-ce qu'on peut dormir, Bonnie ?
_ La chambre du fond est libre.
_ Je pense qu'on a tous besoin de sommeil.
oO0Oo
PDV Damon
Après une nuit de réflexion, je descends dans le salon, où j'ai le plaisir de voir Kathleen réveillée.
_ Bonjour. Qu'est-ce que je fais là ? Me demande t elle.
_ Salut. Eh bien… Tu habites là, tu te souviens ?
_ Vraiment ? Dit elle. Et… Qui suis-je ?
Oh merde. Elle avait perdu la mémoire. Comment ?
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top