Chapitre 14


 Je suis réveillé par un bruit de portière, refermée sèchement. J'entrouvre les yeux. La chaleur est abrutissante, ma peau est comme collée au draps, pourtant si fin. Je le repousse lentement, avance la main vers le bas du lit pour y trouver ma bouteille d'eau.

Elle n'est pas là.

C'est là que je me rappelle.

Je ne suis plus chez moi. Ni chez Louis, d'ailleurs. Je ne connais pas l'adresse de cette chambre. J'ai oublié le nom de la ville. C'est loin, en tout cas. Après la frontière. Après les montagnes. C'est dans un lieu où les gens parlent une langue chantante, que je ne comprends pas. C'est en Italie.

Je mesure lentement l'incongruité de ma phrase. Si j'avais su qu'un jour je me trouverai là.

C'est un peu absurde la vie, quand même.

Dans mon dos, Louis respire lentement. Je me retourne, juste assez pour apercevoir son visage écrasé dans l'oreiller. À chaque fois qu'il expire, une mèche de ses cheveux se soulèvent très légèrement, caresse l'arrête de son nez.

Nous avons fait des heures et des heures de route, assis sur les sièges inconfortable d'un car bon marché. Autour de nous, les gens parlaient forts, riaient, écoutaient de la musique. Louis avait le visage tourné vers la vitre extérieure, et regardait le paysage défiler en silence. Il n'a pas voulu me toucher, pendant toute la durée du trajet. Je n'ai rien dit, évidemment. Ce n'était pas à moi de me plaindre. Je lui avais fait mal. Je l'avais trompé. Il était amoureux de moi et moi... Moi je faisais n'importe quoi. Comme d'habitude.

La route était devenue sèche. Rocailleuse. Le soleil sur la vitre semblait vouloir la faire fondre, et Louis avait fini par repousser le rideau. Il transpirait.

On s'est arrêtés sur une aire d'autoroute un peu miteuse. Le conducteur avait besoin de manger et de se reposer. Une file s'est organisée pour aller aux toilettes. Le sol collait sous les pieds, un néon clignotait, hésitant entre continuer à vivre ou mourir immédiatement. Je me suis baladée entre les rayons, ensuite. Il y avait des tas de bibelots aux couleurs du sud de la France. J'ai hésité à acheter un savon à la lavande, pour ma mamie. Puis je me suis souvenue que notre voyage n'avait même pas commencé, qu'il serait plus intelligent de lui acheter un porte-clé Colisée ou une connerie du genre. J'ai tourné encore un peu entre les allées, jusqu'à tomber sur Louis qui achetait des gâteaux. Il s'est tourné vers moi, et m'a souri.

— Chocolat ou framboise ?

— Chocolat.

Je savais qu'il préférait.

Dans le car, ensuite, Louis s'est endormi. J'ai sorti mon portable pour écouter de la musique. J'avais un peu mal au coeur, la route tournait beaucoup et il faisait trop chaud.

Trois heures après, le conducteur annonçait qu'on arrivait à la frontière, qu'on allait passer un tunnel, je ne sais plus le nom. Il a ajouté qu'on s'arrêtait un peu dans un village avant, pour qu'il puisse boire un café.

Le village était aux pieds des montagnes et les montagnes étaient vertes et grises, herbes grasses, collines jalonnées de cailloux minuscules, neige sur les sommets. Le soleil était en train de tomber, colorant ses flans de lueurs dorées et pourpres. Je n'avais jamais vu ça avant. Louis non plus, je crois. Ses yeux brillaient.

Ça ne m'a pas tellement surpris quand il a dit :

— On va y aller sans le car.

— Comment ?

— En passant par la montagne.

Je n'ai rien dit. Il n'y avait pas d'objections à avoir de toute façon. Il m'aurait laissé seul s'il avait fallu.

Alors, on a passé les montagnes. D'abord en marchant, puis en faisant du stop. La route était plus longue que ce que Louis avait imaginé. C'est un fermier qui nous a fait monter dans son camion, à l'avant. Il n'y avait pas de ceintures aux sièges, et le sol était tapissé de petites crottes de chèvres et de foin. Il nous a expliqué qu'il vivait au milieu du mont Cenis, et qu'il faisait du fromage qu'il vendait ensuite en bas, dans la vallée.

— Les touristes adorent.

Louis a expliqué qu'on allait en Italie. Moi je parlais pas vraiment, je me tenais à la portière, et je regardais par la vitre sale. Il faisait de plus en plus nuit, et dans la vallée les lumières du village commençait à scintiller, entre les branches des sapins. La voiture montait, montait. La route serpentait près du vide. Pendant un moment, je me suis demandé si des gens étaient déjà morts sur cette route là, en ratant un virage. J'ai fini par oublier que j'avais mal au ventre. J'étais juste fatigué, et la pression commençait à me faire mal aux oreilles. J'ai fermé les yeux. La voix de Louis devenait un murmure agréable. Je me suis endormi.

Quand je me suis réveillé, le camion était immobilisé au milieu de la montagne, phares encore allumés sur l'immensité vide. Il n'y avait rien, juste ça, de l'herbe, des cailloux, des fleurs et un air tellement pur que j'avais l'impression que je n'avais jamais respiré avant ça. Louis se tenait devant moi. Il avait ouvert ma portière, et pris mon sac. Il n'était plus en t-shirt mais avait enfilé un gros pull uniforme que je n'avais jamais vu avant. C'est là que j'ai remarqué qu'il faisait terriblement froid.

— On va dormir chez Yves.

— Yves ?

— Le fermier.

J'ai dit « ah », comme si c'était évident qu'il s'appelait Yves, comme si c'était évident qu'on dormait chez lui. Je suis descendu du camion, les jambes un peu tremblantes, et Louis m'a guidé jusqu'à l'entrée de la petite ferme. C'était vétuste mais propre. Odeur de fromage et de foin, de bois et de linge venant d'être lavé.

Yves nous a servi de la soupe. J'étais mort de faim.

Puis, il nous a prêté son lit, s'excusant de devoir nous faire dormir ensemble. Louis a dit que ce n'était pas grave du tout. Il avait l'air un peu gêné.

Nous avons dormi sous une épaisse couverture en poils de chèvres, sur un drap rêche et blanc qui avait l'odeur de la maison de mes grands-parents, quand j'étais gamin. Devant le lit, une cheminée et un feu dedans, vif et crépitant, rouge. Au milieu de la nuit, j'ai ouvert les yeux pour voir les flammes mourir doucement. Elles étaient pourtant toujours aussi belles.

Le lendemain matin, Yves nous a dit au revoir après nous avoir donné un morceau de fromage enroulé dans un torchon à carreaux. Louis avait l'air ému. Il lui a promis que nous lui enverrions une carte postale de Rome.

La route ensuite, fatigante et magnifique. Ni Louis ni moi n'avions des chaussures de randonnées, et sous nos pieds roulaient des cailloux coupants. Louis voulait couper à travers les champs pour aller plus vite mais au bout d'une heure nous étions épuisés et il a bien fallu regagner la route pour faire du stop. Il n'y avait pas beaucoup de voitures, mais la première s'est arrêtée. Une femme était au volant, une chemise à carreaux un peu trop grandes retroussée jusqu'à ses coudes. Une tresse glissait le long de son dos, et elle nous a fait un grand sourire en se penchant pour ouvrir sa portière.

— Je vous emmène où, les jeunes ?

Louis s'est encore occupé de faire la discussion. Assis à l'arrière de sa voiture, pieds posés sur la banquette, j'écoutais ce qu'il disait en acquiesçant de temps en temps. La fille a expliqué qu'elle travaillait dans un hôtel juste avant la frontière, qu'elle s'appelait Judith. Elle a dit à Louis qu'elle était allée plusieurs fois en Italie, que Rome était la plus belle ville du monde mais qu'il fallait aller au Sud, que l'Italie du Sud était magnifique, plus sauvage, moins brillante mais plus vivante aussi.

— Les filles sont belles, en plus. La peau bronzée, tout ça.

Elle a ri. Louis a tourné légèrement la tête vers moi, et il a dit :

— Je préfère les garçons qui viennent de la lune.

Elle a croisé mon regard dans le rétroviseur. Je ne sais pas si elle était surprise. Ses yeux étaient gris, sa bouche rose. Elle mâchait un chewing-gum en souriant.

J'ai tourné la tête. Sur la droite, le lac du mont Cenis s'étalait au milieu des pentes vertes, bleu, transparent, création fascinante de l'homme. Comme si elle avait lu dans mes pensées, Judith a baissé un peu la musique pour expliquer : « L'eau reste là grâce au barrage. On ne peut pas s'y baigner, c'est gelé. Mais je le trouve très beau, moi aussi. »

Elle nous a laissé à la frontière, en nous souhaitant bon voyage. Je l'ai regardé monter les marches de son petit hôtel, sa tresse se balançant dans son dos. Quand je me suis retourné, Louis était déjà parti, le regard rivé vers le panneau symbolisant la frontière. ITALIA. Un grand carré bleu, un peu cabossé, rayé. Il s'est mis juste devant et a insisté pour qu'on prenne une photo, avec le retardateur. Il l'a envoyé à ses parents avant que le réseau ne se coupe. Ni lui ni moi n'avions pensé à changer notre forfait pour qu'il soit international. Ça n'avait pas tellement d'importance, de toute façon.

La ville qui suivait la frontière n'était pas très jolie. Et la moitié des gens parlaient français, même si les panneaux étaient tous en italien. On a trouvé l'office de tourisme, et la dame nous a gentiment expliqué qu'un bus pouvait nous emmener jusqu'à Milan.

On a pris le bus. Quelques heures coincés entre une mamie italienne et un groupe de gamins surexcités. Louis n'avait pas envie de s'arrêter à Milan. Il a dit qu'il fallait qu'on descende le plus possible. Il voulait Rome, Naples. Il voulait s'éloigner de la frontière, de la France, il voulait qu'elle soit loin derrière nous, que l'on ne puisse plus retourner en arrière, même pas en rêves.

Le dernier arrêt du car était le village de Crema, en Lombardie. On est descendus. Il faisait presque nuit. Il n'y avait qu'un hôtel sur la place, une petite place pavée avec un monument aux morts au milieu. L'odeur du soleil mourant dans la nuit, soupirant jusque dans la sève des arbres aux branches sombres et tortueuses.

Louis a dit quelques mots en italien à la gérante de l'hôtel. Je ne savais même pas qu'il connaissait la langue. Sans doute avait-il appris des formules de base dans un bouquin. Je l'avais vu feuilleter le Routard dans le bus.

La femme nous a donné une clé. Je crois qu'il n'y avait que nous dans son hôtel. Elle avait l'air contente qu'on soit apparus de nul part. Deux minutes après, Louis jetait nos sacs sur le sol, et se laissait tomber dans le lit. Poussiéreux, affamés, morts de fatigue. J'ai hésité un peu, puis je me suis assis près de lui, pour retirer mes chaussures. J'ai senti sa main entourer mon poignet, le serrer un peu. Par dessus mon épaule, j'ai vu son sourire, ses yeux brillants d'une fièvre nouvelle, qui l'avait prise depuis notre randonnée en haut de la montagne.

— Ça va ?

Sa voix n'était qu'un murmure. J'ai hoché lentement la tête. Oui. Ça allait. Tout allait bien. Il était là. Il touchait ma peau. Ses doigts étaient moites et son sourire me donnait envie de lui dire que je l'aimais. Alors, ça allait.

Il s'est redressé un peu, suffisamment pour attraper mon cou et m'embrasser. J'avais oublié le goût de sa langue, le raclement des dents sur les lèvres. J'ai respiré, fort. Comme si je me trouvais au sommet de l'Everest et que j'avalais un grand bol d'air. Comme si, quelque part, je renaissais. Il a ri un peu, en frottant son nez contre le mien.

Puis, on s'est traînés jusqu'à la douche, pour se débarrasser de la poussière du voyage. Ses mains ont glissés contre mes côtes saillantes, sa bouche s'est posée partout, légère, humide, brûlante. J'ai tremblé, les poings serrés autour du pommeau de la douche, l'eau devenue froide le long de mes cuisses.

Puis, son dos nu sur le matelas du lit, ses ongles griffant mes épaules, ses gémissements rauques étouffés dans mon cou. Mon corps enfoncé dans le sien, sans bouger, juste ça, être en lui et respirer son odeur, sa douceur. Jouir de l'aimer trop fort et d'être incapable de le dire.

Et maintenant, quelle heure est-il ? J'ai l'impression d'avoir dormi des heures, des jours peut-être, pourtant, il fait encore nuit. Je quitte le lit, prenant soin de ne pas réveiller Louis. Nous n'avons par fermé les volets en nous endormant, et la lune est suffisamment blanche pour éclairer l'intérieur de la chambre. Je me glisse jusqu'à nos sacs à dos, j'y cherche la petite boîte que j'y ai mise avant de partir, précipitamment. De l'herbe acheté à un mec du quartier, grasse et odorante. De quoi couper la fin qui me tiraille le ventre. De quoi avoir l'impression que la vie est plus simple, plus douce, que la chaleur n'est qu'un voile transparent que je peux briser avec mes dents.

J'enfile un caleçon et j'ouvre la porte menant au balcon. La chambre donne sur la place du village. Il n'y a absolument personne. Dans le ciel, des millions d'étoiles semblent briller.

Je fume, le regard rivé vers l'horizon.

Quelque chose en moi ne comprend pas ce qu'il fait là. À quoi tout cela rime. S'il y a un sens à cette fuite.

Louis est heureux. Je le sais. Je l'ai vu dans son sourire, de la lueur brillante de ses yeux bleus. Mer apaisée. La tempête sous sa peau semble avoir reculé. Pour combien de temps ? Je ne sais pas. Mais pour le moment, elle n'est plus là. Je crois que Louis s'autorise à vivre. Je crois qu'il attendait ça depuis trop longtemps pour se poser encore des questions.

Et moi ? Je ne sais pas si je suis heureux. Au fond, pas tellement, je crois. Et c'est peut-être triste, peut-être terriblement pessimiste, mais je doute de l'être un jour. Je ne peux pas dire que je suis triste. Ce n'est pas ça, ce soir ce n'est pas ça. C'est juste... Une mélancolie profonde, tellement ancrée, que je suis incapable de m'imaginer vivre sans elle.

Je ne sais pas si j'ai le courage d'être heureux.

Je ne sais pas si je suis de ceux qui peuvent, en marchant dans une rue, s'arrêter soudain, regarder le ciel, sourire en le voyant si bleu, et se dire « aujourd'hui, je suis heureux d'être en vie. »

Est-ce que c'est être faible, que de penser ça ? Ou est-ce que ce n'est pas au contraire être terriblement fort ? Assumer que rien ne pourra me sauver.

Je n'en suis pas triste. L'idée même ne me donne pas envie de pleurer c'est juste... Comme ça. Est-ce que Louis comprendrait si je lui disais ? Je pense qu'il me regarderait avec cet air abattu, cet air de dire que je lui fais mal, qu'il ne sait pas pourquoi il m'aime si fort, qu'il aimerait bien être avec quelqu'un d'autre, quelqu'un capable de s'en sortir.

Je ferme les yeux.

Le vent est léger. Il soulève légèrement les boucles de mes cheveux, fait frissonner ma peau. Mais je n'ai pas froid.

Derrière moi, j'entends la porte qui s'ouvre et se referme. Deux secondes après, Louis est près de moi. Sa main glisse le long de ma nuque. Il la caresse un peu. Les yeux toujours fermées, je lui tends le joint presque terminé. Je souris lorsqu'il pose doucement sa tête contre mon épaule. Je sais que si je le regardais, il aurait ce visage aux traits encore apaisés par le sommeil, les pommettes moins ciselés, le regard un peu flou.

J'entend son souffle. J'imagine le goût de l'herbe dans sa bouche. J'ai envie de l'embrasser, de lui faire l'amour encore, juste sur ce balcon.

— T'arrivais pas à dormir ?

— J'ai dormi.

Nos voix sont rauques. La mienne de sommeil et de désir, et peut-être la sienne aussi.

— Il fait chaud.

— Oui.

Sa main frotte toujours l'arrière de ma nuque, tirant légèrement sur mes cheveux, plus petits à cet endroit.

— À quoi tu penses ?

J'hésite. Sa voix est lente. Je le devine tranquille, amoureux.

— À toi.

Il rit un peu. Je sais qu'il a envie d'y croire, mais qu'il me croit menteur, tout le temps.

— Pourquoi à moi ?

— Parce que tu me retiens en vie. Alors je pense à toi.

Sa main me lâche. Ses doigts se posent dans le creux de ma hanche, glissent un peu sous l'élastique de mon caleçon, légers.

Il y a un long silence. Je rouvre les yeux, juste pour pouvoir le voir tirer sur le joint, visage impassible. Son regard croise le mien, et il se décale un peu, m'attirant contre lui. Alors, lentement, il me souffle au visage la fumée grasse et bleue. Mon estomac se tord. Il sourit.

— Parfois j'aimerai bien que tu fasses semblant que tout va bien.

Ses doigts dans mon caleçon s'égarent, lents et moites. Je frissonne lorsqu'il enfonce légèrement ses ongles dans la peau molle de ma fesse.

— Tu es la seule personne à qui je m'autorise à ne pas mentir quand il s'agit de ça.

Il hoche la tête. Malgré son sourire, je sais qu'il est sérieux, que les mots l'atteignent, qu'il enregistre tout.

— Et je sais aussi que tu ne me dis pas tout.

Je craque un sourire. Il s'approche, embrasse le creux de ma fossette, puis ma bouche. Je cherche sa langue, son goût, sa salive.

— Est-ce que tu voudrais tout entendre ?

— Non. Je suis égoïste. Je crois que je n'ai pas envie de supporter tout ce qui ne va pas en toi.

À nouveau, ses doigts contournent ma hanche, cherche mon sexe tendu par le désir. Je le laisse faire, haletant déjà, si faible lorsqu'il s'agit de lui. Je sais que dans quelques minutes, il se laissera tomber à genoux sur le bitume, que ses mains m'empêcheront de tomber, que sa langue m'enlacera, brûlante. Je sais qu'il rallumera un feu au creux de ma poitrine, un feu suffisant pour que j'ai envie de vivre encore, une journée, puis deux, puis trois, peut-être quatre, doux et vingt.

Jusqu'à ce qu'un matin, ma peau ne tremble plus.

Jusqu'à ce qu'un soir, le soleil soit trop rouge.

Jusqu'à ce qu'un jour, je n'ai plus la force d'avancer, et qu'il lâche ma main, mes doigts dans le siens devenu comme l'eau d'une rivière,

Insaisissables.



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Oui je sais, je débarque de nul part avec ce chapitre. Pardon pour l'attente. Je n'avais pas écrit depuis des semaines je crois... Et puis j'ai été voir My Beautiful boy, et ça a réveillé en moi l'envie de mettre des mots sur des sensations, celle d'Harry. (Allez voir ce film) 

Je vais essayer de retrouver un rythme de publication. Le pire c'est que je connais la fin de cette histoire, et qu'il ne reste plus beaucoup de chapitres... Je veux leur donner la suite qu'ils méritent ! 

J'espère que ce chapitre n'est pas trop brouillon... 

Merci d'être là, et de me lire. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça me rend heureuse, et forte. 


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