Chapitre six
Débile, stupide, He Tian.... ces mots ne riment pas je suis triste... Je croyais qu'il n'était pas comme les autres, qu'il en avait quelque chose à faire... Je m'étais trompé. Ba ce n'est pas le premier, ni le dernier; j'ai .... l'habitude !
Oui voilà, l'habitude !
Enfermé dans ma chambre, je ne fais plus de bruit. Mon oreiller se trempe lentement, je suis vide. L'air n'est pas frais, il ne sent pas le linge, j'étouffe. J'ouvre les volets violemment manquant dans ma précipitation de tomber. J'aurais p'tet dû.... Non non non, ma mère compte sur moi. Je suis vraiment égoïste....
La nuit passe rapidement, mon petit déjeuner aussi. Une fois dans la salle de bain, je reste devant le miroir. J'aurais aimé savoir à quoi il ressemble avant de ne plus jamais le voir. Il vaut mieux que je disparaisse de sa vie, je ne suis pas maso au point de rester avec des gens qui ne me gardent que pour la forme.
Mo Guan Shan- Maman ?
Je ne l'appelle jamais comme ça, alors forcément, elle arrive à toutes vitesses.
Mère de Mo Guan Shan- Oui ?
Mo Guan Shan- Dit, à quoi il ressemble He Tian ?
Non non je ne devrais pas...je...
Mère de Mo Guan Shan- Le garçon qui t'a raccompagné l'autre jour ?
Je vais avoir mal... non....non..non
Mo Guan Shan- Est-il beau ?
Mère de Mo Guan Shan- Il a le physique pour plaire, il a des...
Mo Guan Shan- Merci, je pars.
Mère de Mo Guan Shan- Attends je n'ai pas'
Blam.
Je claque la porte d'entrée. Tu n'as pas fini, j'ai bien assez entendu. Un "physique pour plaire" hein..... Le fuck boy typique que toutes les greluches s'arrachent.... Il ne me reverra pas de si tôt! J'aimerais.... j'aimerais..... Après tout, on s'en fou de ce que je veux; il aime trop sa cour, sa petite réputation...
Le feu vert sonne, j'aurais préférai qu'il reste rouge; mais comme on l'a dit plus tôt, on s'en fou. La terre entière s'en bat déjà les couilles de mon existence, je ne vois pas pourquoi lui il y ferait attention. Et pourtant, qu'est ce que j'aimerais....
La dame de l'accueil me salue, la classe me paraît vide. Parfait. Je pose mes affaires qui ne produisent pas un son habituel... Elles sont tombées sur quelque chose ou plutôt quelqu'un.
He Tian- Pourquoi es-tu partis hier ?
Oh non, pas lui, pas maintenant. Laisse moi. Laisse moi !
Mo Guan Shan- Tu m'as vu partir ?
Je ne veux pas entendre sa réponse... Je veux qu'il parte. Laisse moi seul, pourquoi me prends tu encore la main ? POURQUOI !?
He Tian- Ce n'est pas ce que je voulais entendre.
J'explose. L'air frais à tourné à l'aigre, le linge est tombé dans la boue, je me sens sale. J'étouffe.
Mo Guan Shan- M'as tu vu à terre ? Les as tu entendu ? Tu t'en fous, t'en a rien à battre de moi ALORS LÂCHE MA PUTAIN DE MAIN, JE NE SUIS PAS TA CHIENNE, JE NE LE SUIS PLUS ALORS ARRÊTE DE CROIRE QUE JE RENTRE DANS CETTE CLASSE POUR TOI !
He Tian- Hein mais que ?
La porte s'ouvre, l'air aigre s'étend partout, autour de mon cou, de mes bras, de sa main qui reste dans la mienne, de mes larmes qui s'écrasent sur la table. La porte s'ouvre mais je me fous pas mal de savoir qui rentre.
Jian Yi- OHAYOOOOOOOO MINA-SAN C'EST JIAN YI DE NICE QUI DEBARQUE DANS VOTRE BOUT DE PATELIN !!
He Tian- C'est pas le moment...
Jian Yi- C'est pas le mo-ment, c'est pas le mo-ment ! Ahah smectalia, meilleure pub !
Je tremble, He Tian me tire, je tombe la tête contre son cou.
Mo Guan Shan- LÂCHE MOI !
Il attrape mes cheveux avec violence, les larmes coulent toujours.
Jian Yi- OOH punaise j'assiste à un viol ! XI XI VIENT ME SAUVER !
He Tian- .... ta gueule.... ferme la....
Mo Guan Shan- LÂCHE MOI !
Sa main caresse doucement le haut de mon crâne, je ne comprend plus rien. Il faut que je lutte. Ne reste pas avec cet hypocrite. Tu vas souffrir. Lâche moi! JE TE DÉTESTE JE VAIS ENCORE SOUFFRIR !!
He Tian- Ne bouge pas. Je n'ai pas envie de te voir disparaître et de ne pouvoir rien faire comme l'autre fois.
Je serre son t-shirt, j'aimerais le frapper, enlever cette sensation de ma tête. Ne le crois pas, les autres avant aussi savaient mentir. Tu vas avoir mal. Tu vas te faire battre. Ne le croit pas. Ils sont tous pareil. Lâche moi.
Mo Guan Shan- ..lâche... lâche moi.. tu mens je le sais je je le sais
Je murmure, serre de plus en plus fort le tissus rêche. Les larmes dévalent la courbe de mes joues de plus en plus vite. Son autre main se referme sur mon dos en un cruel câlin.
He Tian- Pleure, laisse tout sortir. Ça n'a pas dû être facile, hein ?
Jian Yi- J'ai appelé Zhan Zheng Xi.
He Tian- Parfait, tu pourras attendre avec lui dehors. Je gère.
Jian Yi- Mais je mets bat le coquillard que tu gères ! Mo est aussi mon ami, à moi !
"Ami", "mon ami", ces mots me réchauffent le cœur. Ils ne mentent peut être pas. Peut être pas.
Mo Guan Shan- Merci, je je te pardonne, toi oui... Tu peux y aller.
Jian Yi- Mais si tu ne vas pas bien je '
Mo Guan Shan- Merci Jian Yi.
Il se dirige lentement vers la sortie. Ses pieds traînent sur le lino, il part à contrecœur.
He Tian- Tu ne vas pas fuir si je te lâche ?
Mo Guan Shan- Je vais devoir y aller.
He Tian- Où ?
Mo Guan Shan- J'ai oublié un truc chez moi...
He Tian- Je viens !
Mo Guan Shan- Tu crois vraiment que je t'ai pardonné ?
He Tian- Mais de QUOI à la fin ?
De quoi ? D'être un gars qui ne pense qu'au regard des autres alors qu'il traîne avec la seule personne qui n'en a pas. De te plier à cette garce. De ne pas tout savoir. De réussir à rester dans ma vie alors que ma tête me hurle de fuir.
Sa main se balade sur mes joues. C'est quoi ça encore ? Je respire fort, très fort, son odeur, l'air frais, le linge, vidant mes narines de toute cette boue que la colère a apporté.
Mo Guan Shan- D'être con..
Si tu savais comme je le suis aussi....
Mo Guan Shan- Je vais partir maintenant.
He Tian- Mais je veux que tu'
Mo Guan Shan- Je me fiche bien de ce que tu veux, j'ai oublié mon ordinateur.
J'arrive à me dégager, prend mon sac qui était retombé sur le sol. M'apprête à m'enfuir, fuir cet homme, son affection sans raison.
He Tian- Juste, ne pars pas tout seul. Jian Yi voulait rentrer avec toi ce soir, il pourrait t'accompagner.
Mo Guan Shan- Oui oui.
He Tian- Pardonne moi. Je suis né con, je ne risque pas de changer mais, je suis désolé quand même...
Même si tu ne sais pas tout. Je ne répond pas. Il ne le mérite pas. Pas encore.
Je retourne pensivement chez moi, Jian Yi sur les talons. Il fait des tonnes de blagues voulant sûrement changer de sujet. Nous sommes au milieu de la rue, quand soudain, je me fige. Cette odeur de cannelle.... Je la connais.... Je la connais et j'ai peur... J'attrape la manche de l'idiot qui m'accompagne.
Jian Yi- Ouiiii ?
He Tian- Fuis putain !!
Il ne comprend pas, je m'en fou. Il faut qu'on sorte vite de cette rue, super vitre, super super vite. Avec un peu de chance il ne nous verra. Il faut que je me cache. Je ne veux pas le voir. Il va me tuer.
She Li, ce connard.
NDA :
Hey hey hey ! Désolé de ne pas avoir posté ce matin (my bad vous avez presque le droit de me frapper)......je n'avais pas le temps de faire les dernières corrections (du style mettre des espaces avec les points d'exclamation) BREF BONNE SOIRÉE ENJOY JE VOUS AIME !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top