Sous l'emprise de ma meilleure

Chapitre : 12

Du côté de Isaac.

Je suis enfin tranquille depuis que j'ai parlé avec Fatima. Si non j'étais sur le point de rentré au pays pour voir se qu'elle avait Houssaïna. Je l'aime mais je suis de nature très méfiant. Depuis cette histoire de draps, je ne lui fais plus trop confiance. Son comportement de ces derniers jours m'ont fais pensé qu'elle me trompe avec un autre. A cette idée je sens mon coeur bouillir de colère...

Mais fatima m'a vraiment apaiser l'esprit, elle est à côté de Houssaï donc je suis tranquille... Fatima est quelqu'un de bien et elle aime vraiment Houssaï donc je suis sûr qu'elle ne l’a laissera pas commettre ce à quoi je pensais d'elle. La voix de ma cousine Néné me ramene à moi.

Elle dépose un plateau bien garni de bonne chose en face de moi.  Chaque weekend, c'est chez elle que je viens me régalé avec ses délices.

-mange mon frère, pendant la nourriture est encore chaude : me Dit-elle en s'installant sur le canapé .

- merci, où sont passés tes enfants ?

- ils sont sorti avec leur papa.

- ah, c'est bien.

- posant sa main sur son menton pour me fixé : dit moi frérot,  comment tu vas faire pour gérer, Lina et Houssaï en même temps ? Aucune d'elles ne connait l'existence de l'autre. Tu as mal fait de caché l'existence de Lina et tes enfants à ta famille de surcroît ton épouse.

- (soupire) pour évité plus de problème Néné, tu sais comment ils sont nos parents non…

- oui, mais tôt ou tard Lina et Houssaï se rencontreront vu que Houssaï sera là dans quelques jours. Et tu sais comment elles sont jalouses les femmes française non ?

- je vais géré la situation à ma manière.

- fait juste attention de ne pas faire souffrir Houssaï à cause de cette folle. Je ne vous comprend vraiment pas. Pourquoi vous aimez épousé les femmes à l'étranger ?

- (rire) pour avoir des papiers.

- hum… mais Lina, toi tu l’a épousé après avoir eu les papiers non ?

- Néné, tu sais combien j'aime Lina non ? Et on a deux petites filles ensemble.

- (se levant)  tes enfants ne te ressemble même pas, tu es un médecin mais je pense vraiment que tu ne t'y connais pas dans ce domaine...

- même en pleine nuit on peut reconnaitre que les filles de Lina sont de moi... Mais je suis claire de peau aussi non??

- vraiment pas la peine de parlé avec toi, le jour où ma tante saura l'existence de ta femme blanche, tu auras du pain sur la planche.

- tu es juste jalouse de Lina, quand elle rentrera de ses vacances, on viendra te rendre visite avec les enfants.

- non, merci. Si c'est avec cette femme, je vous suggère de restez chez vous.

Du côté de Houssaïna.

Abdoul m'a laissé chez moi avant de rentré chez lui. Passé une merveilleuse nuit avec la personne qu'on aime devrait nous rendre heureuse et satisfaite non ?
Mais moi j'ai comme une boule de culpabilité suspendue au fond de ma gorge.

Toutes ces pensées m'ont transporté sur une autre planète. Depuis que je suis avec Abdoul, je n'arrive pas à être heureuse, j'ai toujours ce vide et cette once de culpabilité qui ne me quitte pas. Même mes prières je n'arrive plus à les faire normalement. Je suis comme attaché invisiblement. Je ne me sens vraiment plus dans ma peau. Mes nuit sont agités, je les passent à faire des rêves bizarres.

Le lendemain matin.

Encore un de ces cauchemars effrayant qui m’a fait sursauter de mon lit avec un cri alertant.

J'ai serré fort le coussin contre moi, et quand ma respiration est revenu un peu à la normale, j'ai pris mon téléphone pour appeler Fatima... Mais avant de composé son numéro,  j'ai d'abord vérifier si Abdoul ne m'a pas appeler mais non.
Qu’est ce qui lui arrive ? Depuis hier, il ne m'a fait aucun signe de vie. J'ai encore retenter son numéro, mais je tombe toujours sur le répondeur. Fatiguée de réessayer, j'ai appeler Fatima.

- seulement quelque jours d'absence et on m'efface complètement de sa vie.

- Fatima, je suis désolé, hier je n'ai vraiment pas eu le temps de t'appeler.

- pas de problème ma puce, je te comprends. Dit moi où était tu passé hier??

- moi ?? J'étais chez moi.

- vraiment, tu te cache de moi maintenant Houssaï ? Hier midi j'ai envoyer Ali pour qu'il aille me cherché mon chargeur là-bas mais il ne t'avait pas trouvé à la maison.

- ah, j'ai oublier de te le dire, j'étais sortie.

- pour aller où  ?

- Fatima, tu crois pas que tu exagère un peu?? Ne me force pas la main pour que je te dise où j'étais alors que j'ai pas envie.

- d'accord, cache toi bien de moi.. Tu es bizarre ces temps ci Houssaï.  Même ton mari l’a senti, hier nuit, il m'avait appelé pour me demandé ce que tu as. 

-Isaac, il est vraiment fou.

- hum… je lui ai quand même menti en lui disant que tu es juste préoccuper à chercher un acheteur pour ton institut...

- ah ! Même entendre le nom institut me touche vraiment... D'accord merci.

- de rien, tu es chez toi là ?

-oui,  je suis chez moi,  envois ton beau frère cherché ton chargeur.

- non, ça va, hier en rentrant, il m'avait acheté un autre en cour de la route.

- d'accord, prend soin de toi et fait très attention avec ces gens d'accord ?

- c'est noté, je t'aime.

- pareille aussi.

L'appelle terminé, je me suis levé pour entré dans la douche.

Deux jours ce sont écoulés sans que je n'ai des nouvelles de Abdoul, je ne connais pas chez lui pour allée le voir. Je suis devenue comme hystérique et obsédé.

Maintenant je passe mes jours et mes nuits a inspecté mon téléphone si il ne m'a pas fait signe de vie. Le gargouillement de mon ventre m'a  tiré de tout ça. J'ai enfilé une robe légère, puis descend me prépare à mangé.

A peine mit mes pieds dans la cuisine que j'ai ressentie comme quelque chose qui commence à me posséder le corps... J'ai lâché un cri avant de courir pour prendre mon téléphone en haut, heureusement que je l'ai trouvé en train de sonné.

- (les pieds a demi posséder)  allô,  Abdoul sauve moi. (Pleurs)  je ne sais vraiment pas ce qui m'arrive là.

- est-ce que ça va dans ta tête Houssaïna? Je t'appelle et tu me sors le nom d'un autre homme.

- qui est à l'appareil ?

- ton mari, qu’est ce qui t'arrive ?

- (cries)  nonnnn!! Tu n'es pas mon mari, dit moi où est passé Abdoul,  parle moi stp. (Cries) nonnnnnnnnn, aidez  moi !!!

- je crois maintenant que tu as vraiment perdue la raison.

Puis coupe l'appelle.
La chose qui essayait de possédé mon corps a réussi je crois....

Du cote de Fatima.

Je prenais mon déjeuner dans ma chambre quand j'ai encore reçu l'appel de Isaac.

Sans attendre j'ai décroché.

- allô, Isaac.

- bonsoir Fatima,  je suis vraiment désolé pour le dérangement mais s'il  te plaît va voir ce qui ne va pas avec ta copine à la maison. Je viens de l'appeler mais elle délire je crois, elle dit des choses bizarre, que je ne suis pas son mari, que de l'aider à retrouver un certain Abdoul.

- déposant mon assiette avant de me levée de mon lit : oh mon Dieu ! D'accord,  je vais me mettre en route tout de suite. 

J'ai raccroché puis prend mon sac, sans même prendre la peine d'aviser mes beaux parents. J'ai hélé le premier taxi qui m'a directement conduit chez Houssaï.

Je l'ai trouvé entrain de crier comme une posséder...
Dès qu’elle m’a vue, elle a couru dans mes bras. Aide moi Fatima,  aide moi à retrouver Abdoul. Me Dit-elle

là trainant sur le canapé : d'accord,  calme toi d'accord ?

- pleurs : je veux mon Abdoul Fatima, il m'a abandonner pour partir je ne sais où.

- non ! Qui t'a dit ça Houssaï? Abdoul reviendra d'accord ?

Elle a posé sa tête sur mes genoux et s'endort quelque temps après. Je me demande ce qui lui arrive. On dirait qu'elle est possédée.

J'ai délicatement posé sa tête sur le canapé, comme elle tremblait, je suis monté lui chercher une couverture. A ma descente j'ai entendu un coup frappant à la porte. Je l'ai couvert vite fait avant de pressé mes pas vers la porte. C'était les parents de Isaac.

-bonsoir ma fille ; dit son père.

- bonsoir tonton,  entrez s'il vous plaît.

Sa belle mère ne m'a jamais aimée tchiiip….elle m'a fixé avec un regard de tueur avant d'entrer dans le salon. J'ai fermée la porte et part m'installer sur l'autre canapé en face d'eux.

-dit moi ma fille, qu'est ce qu'elle a ? Isaac nous a appeler disant qu'elle délire. Me demande père Oumar.

- Je ne sais vraiment pas ce qu'elle a... C'est Isaac qui m'avait également appeler, je suis directement venus et je l'ai trouvé dans tout ses états. Elle criait, elle s'est griffée appelant le nom d'un certain Abdoul...

- se levant, je crois qu'elle est possédé par un esprit maléfique, je vais appeler baba...dit_il Puis se lève et sort dehors.

Houssaïna, s'est encore réveiller en sursaut et s'est mit a criée comme une hystérique. Père Oumar est rentré en courant et s'est mis à récité les versets du coran pour l’a calmé. Mais tout ceci ne faisait qu'intensifier ses cries...

Sa sorcière de belle mère m'a demandé froidement d'aller cherché de l'ail dans la cuisine. Me dirigeant dans le salon avec l'ail dans ma main,  j'ai croisée baba à l'entré. J'ai failli m'évanouir sur place. La surprise se lisait également dans ses yeux. Il voulait me parler quand tonton Oumar est venu en ce moment même.

- bonsoir baba.

-me fixant : bonsoir, comment va Houssaïna ?

- elle va très mal,  vient avec moi : dit tonton Oumar.

Ai-je bien entendu ? Baba connaissait donc Houssaïna et il m’aidait à lui faire toute ces atrocités . J'ai repris mes esprits puis presse mes pas et les rejoints dans le salon. Dès que baba a touché la tête de Houssaï elle s'est calmée et s'est rendormi sur les genoux de sa belle mère.

- ah, merci beaucoup Baba.

- (honteux je crois)  moi je dois rentré mon ami, j'ai des choses à faire.

- attends que ta petite Houssaïna se réveille non ?? dit père Oumar.

- (se levant) je passerai là voir prochainement.

- (lui tendant une enveloppe) tient mon ami pour toi.

- non, c'est pas la peine mon ami, pour ma Houssaïna pas d'argent entre nous.

- d'accord.

- bon moi j’y vais, à son réveil ne lui dite rien à propos de ce qui vient de se passer d'accord ?? Dit Baba.

- d'accord, Baba merci : dit tante Binta.

Je me suis levé volontiers pour l'accompagner...

- je vais l'accompagner à la porte.

Une fois dehors, je me suis empressé de demandé à Baba des explications.

- tu connaissais donc Houssaïna Baba ?

- oui, son père était mon meilleur ami, j'ai fais du tort à ma petite Houssaïna sans le savoir, Dieu ne va jamais me le pardonné c'est sûr.  

- calme toi Baba, le mal est déjà fait... Seulement rassure moi comme tu es un voyant..  Houssaïna, va-t-elle tombée enceinte après avoir couché avec l'homme dont elle est tombé amoureuse non ??

- me fixant : tu es vraiment un être humain toi ?  Je ne te dirai rien du tout !

- bah, oui le mal est déjà fait,  savoir ce petit détail ne changera rien.

- tu es vraiment une diablesse sans coeur toi.  Une personne qui est ta meilleure amie, tu lui as tout enlevé, bafouer son honneur de femme.  Je suis l'entière responsable mais sache aussi que Dieu ne te donnera jamais le privilège de piétiné la vie de Houssaïna, aujourd'hui tu es triomphante mais je te garantie que Dieu lui réserve une autre vie meilleure que l'ancienne que tu t'ai permise de détruite.
Elle souffrira encore un tout petit peu pour juste écarté le reste de l'obstacle sur son chemin. Un paradis sur terre l'attend, un lendemain meilleur avec un homme meilleur l'attend. Je lui ai certes fait du tort et Dieu ne me le pardonnera jamais... Mais tu verras pire.

- furieuse : Baba , je ne t'ai pas demandé de me raconté tout cela.

- tu es pire qu'un démon lui même, un avenir morose rempli de souffrance t'attend, personne ne peut changer le destin, je vois le restant de ta vie qui n'ait que souffrance, maladie et après une mort atroce.

- (cries)  tu la ferme !!

-(rire) tu m'as demandé de te prédire l'avenir non? Pourquoi tu cries alors?

- tu ment, un avenir meilleur m'attend moi, tu essaye juste de te venger parce que je t'ai poussé à faire du mal à la fille de ton ami.

- tu verras dans un proche avenir.

- non ! Je suis née pour réussir Baba.

- en tout cas, reste loin de moi, je ne veux plus te revoir de toute ma vie compris ??

- d'accord, je n'ai même plus besoin de toi.

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