A ce moment-là, le monde autour de moi s'effondrait comme les chutes du Niagara. Il tombait d'aussi haut que le monde Everest. J'avais eu l'impression qu'on avait compressé mon cœur si fort qu'il avait implosé. Je n'en revenais pas. Ariane avait un copain.

- Quoi ? Je..., je bégayais comme un abruti en proie à la panique.

Elle marchait d'un pas rapide dans l'eau pour retourner sur la plage. Je la suivais de mon mieux.

- Je suis désolée, Ariane. J'ignorais ce détail de ta vie.

J'avais l'air penaud. Pourtant, elle s'arrêtait quand même à mon niveau et pointait un doigt sur ma poitrine et disant ces mots :

- Ton amour n'est que passager. Je pensais sincèrement que tu étais différent des autres gars que j'ai déjà côtoyé. Mais comme tous ces autres cons, tu n'as pas cherché à savoir, tu as tout de suite voulu me posséder.