Chapitre 32
🦊 Corey 🦊
– Chaton, me ferais-tu l'honneur de faire de moi l'homme le plus heureux de monde ? Chaton, veux-tu m'épouser ?
Je reste sans voix devant sa déclaration et surtout, devant sa question. Il est vraiment sérieux ? Je le pense car pourquoi il ferait ça si c'était une blague ? Je réalise, petit-à-petit, ce qu'il vient de me demander. Les larmes commencent à couler sur mes joues. Mes mains se trouvent sur ma bouche. Je tremble. Une chaleur inexplicable se loge dans mon ventre. Je le vois détourner les yeux et l'entends souffler. Il croit surement que je ne veux pas. Putain, Corey, répond !
– É-évidemment que je veux t'épouser.
Le soulagement traverse son regard. Un énorme sourire prend place sur ses lèves. Il se lève et me passe la bague au doigt avant de prendre mon visage entre ses mains et de m'embrasser comme si sa vie en dépendait. Mes mains viennent agripper ses cheveux. Nous nous embrassons pendant de longues minutes avant de devoir nous séparer. Nos fronts se collent et nous fermons les yeux.
– C'est pour ça que tu étais chez mes parents ?
– Oui, je voulais leur demander la permission.
– Tu sais que tu n'étais pas obligé ? Ils ne t'auraient pas massacré si tu ne leur demandais pas.
– Je le sais mais je voulais faire ça bien.
– D'ailleurs, j'ai eu un message de ma mère. Ils nous attendent pour diner. Il y aura Ian et Kelsey.
– Pas de problème. On y va pour quelle heure ?
– Vingt heures.
– Très bien. Ça nous laisse encore pas mal de temps.
– Pas mal de temps pour quoi ?
– Tu vas voir.
Il capture, de nouveau, mes lèvres avant de me porter. J'enroule mes jambes autour de sa taille. Ses mains se posent sous mes fesses pour me maintenir. Mon alpha nous dirige vers notre chambre. Nos lèvres ne se lâchent pas. On arrive dans la chambre. Aeson me pose, délicatement, sur le lit avant de venir à califourchon sur moi. Bon, j'avoue qu'avec ce ventre, ce n'est pas très pratique mais il n'est pas énorme donc il n'est pas si dérangeant.
Ses mains décident de soulever mon t-shirt afin de me l'enlever. Je l'aide en me relevant un peu. Je décide de lui retirer le sien. Autant être égaux. Ses baisers parcourent mon cou. Je penche ma tête pour lui donner un meilleur accès. Je gémis quand je sens sa main se glisser vers le bas. Il effleure mon entre-jambe. Je me cambre tout en gémissant. Je suis déjà très sensible à ce niveau. Il déboutonne mon pantalon, le fait glisser le long de mes jambes et le laisse tomber au sol. Il enlève, ensuite, le sien. D'habitude, c'est moi qui le fais mais disons que ce n'est pas pratique avec mon ventre. Désolé mon bébé mais tu découvrir comment tu as été conçu.
Aeson embrasse mes cuisses avant de se diriger vers mon membre, encore prisonnier. Je me cambre et le vois sourire, satisfait de son effet. Il remonte ses baisers et vient m'embrasser avec amour. Rien qu'avec ses baisers et ses caresses, mon lubrifiant naturel est bien présent. Ce qui fait que je ne suis plus très confortable dans mon caleçon. Je le fais comprendre à mon alpha qui entreprend de me le retirer. L'avantage d'être un oméga, c'est qu'on n'a ni besoin de lubrifiant ni de préparation. Enfin, avec notre âme sœur, la préparation ne sert à rien comme on est naturellement fait pour accueillir notre alpha. Plus besoin de s'emmerder avec les préliminaires. Même si, parfois, j'aime bien. Mais disons qu'on n'a pas vraiment le temps.
Aeson enlève son boxer pour laisser apparaitre son membre imposant. Je me mords la lèvre inférieure. Je me demande encore comment il fait pour rentrer. Je le vois fouiller dans la table de chevet. Mais qu'est-ce qu'il fout ?
– Tu fais quoi ?
– Je cherche un préservatif.
– Aeson, tu es sérieux là ? Tu crois sincèrement que c'est nécessaire ?
– Mais qu'est-ce que je fous moi ?
– Maintenant, tais-toi et viens.
Mon alpha rit avant de venir m'embrasser avec amour. Je sens son membre près de mon entrée. Aeson soulève mes jambes pour les mettre autour de sa taille. Je croise les chevilles pour maintenir mes jambes autour de la taille d'Aeson. Il entre, avec délicatesse, en moi avant de se stopper. Il attend toujours quelques secondes avant de bouger. Ma respiration devient déjà saccadée alors qu'on n'a pas fait grand-chose. Mon alpha commence à donner des coups de butoir. Nos regards ne se lâchent pas. Nos lèvres se rencontrent de temps en temps. Nos gémissements emplissent la pièce. Je me sens tellement heureux. Tellement à ma place aux côtés de cet homme. Alors, c'est tout naturellement que je lui demande :
– Marque-moi.
– Tu es sûr ?
– Sûr et certain. On est âmes sœurs, on va avoir un bébé et tu m'as demandé en mariage. C'est tout naturellement que je te demande de me marquer. Tu n'en as pas envie ?
– J'attends ça depuis longtemps.
– Alors marque-moi, mon alpha.
– Avec plaisir, mon oméga.
Il amplifie ses coups de butoir. Mes gémissements se font plus forts. Je m'accroche à son cou. Je commence à trembler signe que la délivrance n'est pas loin. Je tends mon cou à Aeson. Il vient le lécher et le mordiller. Quand on est sur le point de jouir, je sens ses crocs se planter dans mon cou. Une vive douleur se fait ressentir. Elle laisse rapidement place à un plaisir incroyable. Nous jouissons en même temps. Les sensations que je ressens sont plus intenses qu'avant. Le plaisir est dupliqué. C'est juste incroyable et merveilleux. Je ne me suis jamais senti aussi bien.
– Je t'aime Corey.
– Moi aussi je t'aime Aeson. Merci pour tout.
– Merci à toi aussi.
Il m'embrasse avec tendresse avant de nous faire, délicatement, basculer. Il s'est noué alors on doit attendre une vingtaine de minutes. Ça nous laisse le temps de reprendre nos esprits. Aeson touche sa marque qui cicatrise tranquillement. Ça me rend fier de dire que je vais pouvoir marcher dans les rues avec la marque d'Aeson dans mon cou à la vue de tout le monde. Tout le monde va savoir que j'appartiens à quelqu'un. Ce qui veut dire que les alphas malveillants vont me laisser tranquille. Quand j'aurais mes chaleurs, seul Aeson pourra sentir mon odeur quand je serai dans ma période. Il ne voudra que moi lors de ses ruts. Peu importe où il sera quand ils se déclencheront, il voudra me rejoindre. Et ça me rassure énormément. Je me sens beaucoup mieux car je sais que maintenant, il n'y a plus personne qui pourra nous séparer.
– À quoi penses-tu ?
– À ce que la marque nous apporte. Je suis beaucoup plus rassuré et très fier de t'appartenir.
– Ça me rassure aussi. Personne ne pourra te faire du mal. Tu ne pourras jamais vivre ce que Ruben a vécu et ça me soulage. Après, ce n'est pas pour ça que je vais te laisser dehors lors de tes chaleurs. Moi aussi je suis fier de t'appartenir. Même si tu ne peux pas me marquer, je t'appartiens quand même. La marque te va très bien. J'espère que tu ne la cacheras pas.
– Jamais je ne la cacherai.
– Tant mieux.
Il me sourit avant de venir m'embrasser. On se câline tendrement jusqu'à ce que son nœud se dégonfle. On va, ensuite, à la douche sinon on risque d'être en retard chez mes parents. Bon après si on a que dix minutes de retard, ce n'est pas très grave. Personne ne nous en voudra. Une fois qu'on est prêts, on vérifie que toutes les portes et fenêtres sont fermées avant de sortir. On monte en voiture et Aeson conduit jusqu'à chez mes parents. On est les derniers à arriver puisqu'il y a la voiture de mon frère. On a que cinq minutes de retard, ça va.
On sort de la voiture. On se dirige vers la porte d'entrée. Je sonne et me mets de façon à ce qu'on ne voit pas ma marque ainsi que ma bague de fiançailles. Ma mère vient nous ouvrir. On le salue avant d'entrer. Il nous dit d'aller sur la terrasse. On retrouve avec tout le monde et on leur dit bonjour. Mes parents ont un petit sourire en coin. Ils ont senti mon odeur. Je pue Aeson. Enfin, pour moi je sens bon mais il m'a tellement imprégné de son odeur que tout le monde sait ce qu'on a fait.
– Je vois que certains s'amusent bien.
– Maman !
Aeson rit et je le frappe gentiment. Puis ma mère se met à crier. De joie, évidemment. Tout le monde le regarde et je comprends qu'il a vu la marque. Il est du bon côté donc c'est logique qu'il la remarque. Ensuite, il voit ma bague, ce qui le fait, une nouvelle fois, crier.
– Chéri, qu'est-ce que tu as ?
– Observe ton fils.
– Lequel ?
– Tu es con où tu le fais exprès ? Regarde Corey.
Là, tous les regards sont dirigés vers moi. J'avoue que je me sens gêné. Mon père sourit grandement avant de nous féliciter.
– Je ne comprends rien. Intervient Ian.
Je décide alors de montrer ma main gauche ainsi que mon cou, côté gauche. Kelsey pousse un cri avant de venir me prendre dans ses bras. Elle nous félicite et mon frère arrive. Il me prend, également, dans mes bras. Il fait promettre à Aeson de prendre soin de moi avant de nous féliciter. On passe ensuite à l'apéro. Évidemment, c'est du sans alcool pour moi.
– Alors Corey, j'ai raison ou pas pour le sexe du bébé ? Demande ma mère.
– C'est vrai qu'on ne l'a pas encore dit. Et tu as raison.
– J'en étais sûr !
– Ça ne nous dit pas si c'est une fille ou un garçon. Ronchonne mon père.
– C'est un petit garçon.
– Je vais lui apprendre plein de trucs !
– Tu vas lui apprendre des conneries oui. Je te connais depuis tout ce temps. Je devais t'empêcher d'apprendre des conneries aux garçons quand ils étaient petits.
– Pff je suis découvert.
– Le pauvre, il va être entouré de fous. Balance Ian.
– Certes mais on va tous l'aimer. Ajoute mon père.
– C'est sûr.
– Vous n'avez toujours pas trouvé de prénom ? Questionne Kelsey.
– On n'en a pas encore discuté. On a encore un peu le temps.
– Tu sais, le temps passe vite chaton.
– Je sais mais on a pratiquement cinq mois devant nous. D'ici là, on trouvera.
– C'est plus compliqué que ce que l'on croit. On a eu du mal à trouver vos prénoms ton père et moi. Il faut un prénom qui vous plaise à tous les deux et que vous êtes sûrs de ne pas regretter.
– Je sais. J'aimerais bien un prénom qui sort de l'ordinaire. Comme Aeson. Je vous l'accorde, il y en a quand même quelques-uns dans le monde mais ça ne court pas les rues non plus. Je veux un prénom comme cela. Un prénom qu'on ne croise pas à chaque coin de rue.
– Je suis d'accord. Ça me plait bien.
– Génial.
Je souris à mon alpha avant de l'embrasser chastement. Je suis aussi tombé amoureux de son prénom. Quand je l'ai entendu la première fois, ça m'a fait tout drôle. Je l'ai adoré. Je veux avoir un sentiment similaire quand on trouvera le prénom de notre fils. Si je ne ressens pas grand-chose, c'est que ce prénom ne sera pas fait pour nous, pour lui. Mais je crois en nous. Je sais qu'on va trouver. Il y a tellement de prénoms dans le monde qu'il y en a forcément un qui nous plaira plus que tout. Enfin, techniquement, il nous en faudra plusieurs car je ne compte pas avoir qu'un enfant avec Aeson. Comme il le sait, j'en veux au moins trois.
Pour le moment, il faut qu'on se concentre sur le bébé qui va naitre. Sur notre petit garçon. J'ai hâte de le voir en vrai, de pouvoir le prendre dans mes bras et embrasser ses petites joues potelées. Je suis sûr qu'il sera magnifique. Il ne peut qu'être beau avec un père comme Aeson. Dans cinq mois, je le tiendrai dans mes bras. Dans cinq mois, on commencera notre vie de parents, notre vie à trois. On sera enfin une famille.
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