Chapitre 1

Aujourd'hui c'est la rentrée des classes, j'entre en première. Je n'ai pas vu Quentin, mon meilleur ami, depuis quelques jours. J'ai tellement hâte de le voir ! Lui et moi nous connaissons depuis le cours préparatoire. Il est sans cesse là pour moi, depuis nos six ans et me soutient quand j'en ai besoin. On a tellement de points communs, comme par exemple notre passion pour l'escalade, la lecture, les soirées où l'on passe notre temps à discuter de tout et rien, ou encore nos journées à la lisière de la forêt, où l'on se pose pour écrire notre livre.

J'arrive au lycée, tout le monde est rassemblé. Des groupes se forment directement, des retrouvailles, des filles qui se sautent dans les bras, des couples qui s'embrassent et moi, je suis au milieu de tout ça à l'attendre. Il est quand même gonflé d'être en retard ! J'ai l'air maligne au milieu de tous ces gens. Je n'ai jamais vraiment eu de lien avec ces élèves, ce sont juste de bons camarades de classe. Après tout, il suffit juste d'un peu d'hypocrisie mondaine pour s'intégrer et se fondre dans la masse.

Après quelques minutes d'attente interminable, je vois Quentin arriver avec un lot de croissants provenant de la boulangerie d'à côté. Il est avec une fille, il s'agit de sa petite sœur, qui rentre au lycée cette année. Je dois avouer qu'elle s'est mise sur son trente et un, avec cette jolie robe noire qui met en avant son magnifique corps avec ses talons lui donnant une silhouette svelte et élégante. Je vais les voir, le sourire aux lèvres.

- Alicia ! Tu es magnifique ma puce !

- Merci ma belle, t'es ravissante toi aussi, tellement que mon imbécile de frère t'a remarquée de loin !

- Arrête de dire n'importe quoi, petite peste ! Râle mon meilleur ami.

- Oh ça va ! Assume au moins ce que tu as dit !

- Ah ? Qu'est ce que tu as dit ? l'incité-je espièglement.

- J'ai juste dit que ta tenue te va merveilleusement bien et qu'elle te met en valeur, t'es à croquer... Répond-il avec le sourire au lèvres.

- Eh bien merci gente damoiseau ! Allez, au lieu de dire des conneries, viens plutôt me faire un câlin !

Il me prend dans ses bras et le malaise de l'attente dans la foule s'évapore comme par magie. Ce sentiment de bien être, il n'y a que lui qui me le procure. Nous traînons aussi avec Marine que j'ai rencontrée à la fin du collège. Elle est gentille, mais on dirait une caricature d'elle-même. Je ne la connais que depuis deux ans. Quentin est le seul a avoir ma confiance totale et Marine est l'unique personne avec qui je parle au lycée. Je ne sais pas ce que je ferai sans mon meilleur ami, il est le seul être pour qui je n'hésiterai pas à donner ma vie.

En parlant du loup, elle arrive. Elle est toujours impeccablement habillée et coiffée, presque superficielle. Marine est une jeune fille avec de belles formes et elle en joue. Elle sait comment obtenir ce qu'elle veut et gagne toujours. Même si cet aspect de sa personnalité m'agace, ça reste une fille en qui je crois.

La cloche sonne, c'est l'heure d'entrer en cours. Cette année, je ne suis pas dans la même classe que Quentin. Je vais me sentir seule, on se verra entre les cours bien sûr, mais ce ne sera pas pareil. On n'a jamais été séparés. Et dire que la caricature est avec mon meilleur ami... Je regarde la liste des élèves, je vois que je dois me rendre en salle de français. J'en déduis que mon professeur principal sera un enseignant de français. 

Je quitte mes camarades en leur disant que l'on se retrouve pour le déjeuner, et me dirige à l'étage du bâtiment A. Madame Mastre se présente, nous parle du règlement intérieur et du programme de ses cours pour l'année à venir puis nous distribue nos emplois du temps. Des plaintes se font entendre lorsque nous voyons le nom des professeurs et les heures auxquelles nous terminons. 

Comme chaque année, il y a des critiques, des remarques dans le style "Ah non pas lui, il est vraiment naze" ou encore "Oh non, pas la vieille, elle met toujours dix ans avant de nous laisser sortir". Enfin, le début de l'année s'annonce relativement mal. J'ai les mêmes professeurs que l'an dernier, sauf en mathématiques, c'est un nouveau. Son nom me dit vaguement un truc, j'ai sûrement dû l'entendre quelque part. Le pauvre, il va vite démissionner pour dépression nerveuse s'il n'arrive pas à s'imposer et c'est pas gagné !

 Ce lycée a pour réputation d'être à "fréquentations douteuses" d'après les habitants locaux, mais il reste tout de même cinquième au taux de réussite du baccalauréat. C'est d'ailleurs pour ça que mes parents ont accepté mon entrée dans cet établissement et de toute façon, tant que j'ai mon bac, ils n'en ont pas grand chose à faire de ma vie. Ils passent leur temps à travailler et s'envoyer en l'air dès qu'ils en ont l'occasion. Niveau éducation et soutien parental, faut pas compter sur eux. Heureusement pour moi, j'ai mon pilier, Quentin !

L'ennui étant intersidéral, j'envoie un texto à mon meilleur ami.

"J'ai Mastre en prof principale, les autres ont pas changé sauf pour les maths. Et toi de ton côté ça donne quoi ?"

"Pareil ici, c'est le nouveau prof de maths notre principal, avec Marine on est dégoûtés. Son seul point positif c'est qu'il est bien habillé, mais il reste chiant, comme un prof quoi !"

Au moins, je ne suis pas la seule qui va passer une année pourrie. Bon, je pourrai toujours écrire pendant les cours, histoire de rentabiliser le réveil à six heures trente et puis Madame Mastre ne pourra rien dire, je travaille mon français. C'est mon meilleur argument. D'ailleurs en ce moment, je suis inspirée comme pas possible. Courage, plus que cinq minutes et c'est la fin de la première heure.

Voyons l'emploi du temps : deuxième heure, libre ! C'est aussi le cas pour Quentin et Marine, vu que d'après les explications de Madame Mastre, il y a eu un bug lors de leur réalisation. On va pouvoir aller prendre un café à la boulangerie pour débriefer sur cette première heure assommante et épuisante.

La sonnerie retentit et j'envoie un message à mon meilleur ami pour lui dire que je l'attend devant son casier. Quelques minutes plus tard, je le vois s'approcher avec madame caricature mais quelque chose me trouble. Quand je les regarde, j'ai l'impression qu'il s'est passé un truc et qu'ils sont plus proches. Enfin, je me fais sûrement des films, ils sont sûrement aussi proches depuis un moment. C'est peut-être juste le fait de les voir arriver tous les deux qui me perturbe et m'avance à des hypothèses infondées. Mais qu'est-ce qu'il me prend ? Je ne suis quand même pas jalouse de leur amitié ? Bon, ça suffit ! J'arrête d'y penser et d'imaginer des choses aussi stupides et improbables !

- Alors cette première heure ? Aussi chiante que la mienne ? demandé-je alors qu'ils rangeaient leurs cahiers dans leur casier.

- T'imagines même pas ! J'ai cru que j'allais mourir et Quentin dormait à moitié sur sa table, c'était tellement drôle ! Il ronflait, tu aurais dû voir ça !

- Qu'est-ce que j'aurai aimé être une petite souris pour voir ça ! Dis-je en rigolant à l'image qui s'affiche automatiquement dans ma tête.

- Ça y est, vous avez fini de vous moquer de moi ? dit Quentin d'un air sarcastique.

- Oui, allez, on voudrait pas blesser ton petit cœur de ronfleur !

- Bon, on va se le prendre ce café, râle mon meilleur ami, ou vous comptez rire de moi devant mon casier pendant une heure ?

On se dirige vers la sortie du lycée et entre dans la boulangerie qui est devenue une deuxième maison depuis des années. Nous avons même notre table sur la terrasse, dans la cour à l'arrière du bâtiment. Enzo, le serveur habituel vient nous voir.

- Salut, vous prenez la même chose que d'habitude ?

- Salut, yes s'il te plaît ! Répondons-nous tous en cœur.

Il repart en direction de l'avant du bâtiment et revient quelques minutes plus tard avec deux cafés pour Quentin et moi, et un décaféiné pour Marine, car "c'est meilleur pour la ligne". Autour d'un café ou quand on mange, elle me tape toujours sur les nerfs avec ses réflexions superficielles ! Mais bon, c'est comme ça, Quentin l'aime bien quand même et par moment moi aussi.

- Alors les filles, vous faîtes quoi ce soir ? Nous demande mon meilleur ami.

- Pour ma part, je vais chez la nutritionniste, elle m'a parlé d'un régime qui cartonne en ce moment ! D'ailleurs, je pense que tu en aurais bien besoin Angie, enfin je dis ça sans vouloir te vexer ma chérie.

- Merci, t'es aussi aimable que Kimberley, et ce soir j'ai rien de prévu. Et toi Quentin ? Lui réponds-je agacée.

Kimberley est une de ces garces populaires que l'on trouve dans tous les lycées. Vous savez, celle qui porte des mini-jupes, des tee-shirts avec des décolletés immenses et transparents. Elle met tout le temps des talons aiguilles et colle aux garçons comme une sangsue qui est à sec. Autant dire qu'elle n'est pas appréciée, sauf si on est un mec qui veut juste tremper son biscuit au risque de choper une IST ou deux. Marine est la principale rivale de cette fille, physiquement parlant bien entendu.

- Je suis peut-être aussi aimable que Kimberley, mais au moins je ne sers pas de trou sans fond. Me dit la caricature, visiblement touchée dans son ego.

- Bon les filles, calmez-vous ! Vous allez quand même pas vous engueuler pour cette histoire de régime débile ?

- C'est pas débile. Après tout, je ne fais que proposer une solution à une prise de poids flagrante. Enfin bref, du coup tu fais quoi ce soir mon chat ? Demande Marine à mon meilleur ami.

"Mon chat" ? Comment ça "mon chat" ? Il faut croire qu'il y a quelque chose entre eux, c'est tellement évident. Leurs regards, leurs sourires, leurs gestes... Ils ont l'air plus proches, se tiennent la main quand ils pensent que je ne les vois pas. Mais merde à la fin ! S'il y a un truc entre eux, qu'ils me le disent clairement ! Bon, je vais attendre un peu, ils finiront peut-être par me dire s'ils sont ensembles ou non.

- Je vais sûrement aller à la salle, Alicia m'a demandé de l'accompagner pour sa première séance.

- Ça te dérange si je te rejoins après mon rendez-vous ? J'en aurai pas pour longtemps, et en plus, je compte justement me prendre un abonnement à la salle pour mieux entretenir ce corps de rêve ! Répond Marine avec un sourire narquois et un regard qui en dit long.

- Bon, je voudrais pas paraître rabat-joie, mais la troisième heure de cours va bientôt commencer. J'y vais, on se voit demain, je finis à midi. Passez une bonne soirée tous les deux.

- Ouais, nous aussi on va y aller, à demain et fais attention à toi en rentrant, me dit Quentin avec un soupçon de regret dans la voix.

- Vas-y casse toi. Pendant que tu seras devant Netflix toute seule à te gaver de pizzas, moi j'entretiendrai ce magnifique corps pour enfin avoir ce que je veux depuis le début, et que tu n'auras jamais. Oh ça va, je plaisante, fais pas cette tête ! A demain ! Lâche Marine en remarquant mon regard assassin.

Je vais vraiment me la faire cette pétasse arrogante. J'ai bien compris qu'elle veut Quentin, mais ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'il a des sentiments pour moi, depuis le collège, et qu'ils n'ont pas changé. Donc c'est bien ce je pensais, elle veut quelque chose qu'elle n'obtiendra jamais, c'est si triste de faire autant d'efforts pour rien.

Bon bref, je me lève et retourne au lycée. Maintenant j'ai cours d'arts appliqués et je vais tellement libérer tout ce que j'ai sur le cœur. Heureusement que mes capacités en dessins et op-art me permettent d'exprimer ce que je ressens. Aujourd'hui, le prof nous explique en quoi consiste sa matière cette année et fort heureusement pour moi, elle sera basée sur l'expression par l'illusionnisme visuel !

Je vais encore cartonner, ça me fera au moins une matière où ce sera simple et reposant. Exposition du programme, diaporama pour illustrer ses propos, bla bla sur les fournitures, et enfin, la cloche sonne. Plus qu'une heure et je pourrai aller au parc pour écrire ou dessiner, je ne sais pas encore. Il faut que je me sorte de la tête ce que je viens d'apprendre sur les objectifs de Marine et sur les insultes qu'elle m'a encore balancé en pleine gueule.

Allez, direction le cours de mathématiques. Je vais enfin voir à quoi ressemble le nouveau prof, j'espère qu'il aura su s'affirmer durant les trois premières heures. Dans tous les cas, il reste un prof chiant d'après Quentin. Je rentre dans la salle, et je n'ai qu'une envie, partir en courant. Le prof, c'est le père de mon ex ! C'était un vrai connard d'ailleurs ce mec, Romain... Il a demandé à deux de mes amies d'être sex-friend alors qu'on était en couple. Quand je l'ai su, je l'ai haï et c'est toujours le cas maintenant. 

C'était le meilleur ami de Quentin, mais je ne veux plus le voir même en soirée ou dans d'autres sorties. Quand à son père, il est pas mieux ! Dès ma séparation avec son fils, il m'a quasiment sauté dessus parce que "t'es bonne, viens on va passer une nuit d'enfer, la meilleure de ta vie !". Un vrai dégueulasse, pervers et vicieux, prions pour qu'il ne me reconnaisse pas. Mais non, je suis stupide... Il a la liste des élèves et connaît déjà mon nom. Je comprends mieux pourquoi son nom me disait quelque chose. Demi-tour, direction le parc !

Je mets mes écouteurs et me dirige vers la forêt où je me rends souvent quand j'ai besoin d'être seule. C'est un endroit isolé, personne n'y vient jamais. C'est ce que je préfère !

Je me remets donc à penser à Quentin et Marine. Je suis déçue qu'ils ne me disent rien et je l'avoue, je suis un peu jalouse de ce qu'ils partagent. J'aimerai avoir une personne avec qui partager des moments intimes aussi. Mais je crois que ce n'est pas pour moi, j'ai toujours eu tendance à attirer les salopards alors que j'ai foi en eux et en leurs promesses que bien évidemment, ils ne tiennent pas.

Et puis, même en amitié, j'ai cette impression, par exemple Marine, s'il n'y avait pas eu Quentin, jamais je ne serai devenue son "amie". On ne s'est jamais vraiment bien entendue toutes les deux, et d'ailleurs, on ne se supporte presque pas. On est ensemble juste parce qu'on a en commun Quentin comme meilleur pote. 

Ça aussi ça m'insupporte, je suis certaine qu'elle s'est rapprochée de moi juste pour l'avoir, encore un stratagème de garce manipulatrice et de surcroît égocentrique. Je crois que les seules choses qui me retiennent de la frapper et démolir sa gueule de princesse, ce sont la loi et Quentin. Pourquoi la purge n'existe pas bon sang ? Allez Angie, calme-toi maintenant. C'est vrai quoi, t'es venue ici pour te détendre et te vider l'esprit !

Je sors mon ordinateur portable, que je ne quitte jamais et ouvre un nouveau document texte. Mes doigts pianotent presque tous seuls sur le clavier, je ne réfléchis même pas. Les lignes se multipliant, mon esprit s'apaise peu à peu.

Au bout de sept pages, je me rends compte qu'il commence à faire nuit. Je range mon ordi et prends la direction de l'arrêt de bus pour rentrer chez moi. Il est déjà dix-neuf heures, mes parents sont sûrement en train de s'enfiler dans la cuisine en attendant que le repas qu'ils ont commandé par flemme de cuisiner soit livré. Ce sont de vrais nymphomanes ces deux-là.

Ça y est, je suis devant la porte. Je vais garder mes écouteurs par précaution, je n'ai pas franchement envie de les entendre ruminer. Mais il n'y a aucune lumière à l'intérieur, ce qui est étrange. Je prends ma clé et m'apprête à déverrouiller la porte, mais elle ne rentre pas. Je vérifie plusieurs fois qu'il s'agit bien de la bonne, et c'est le cas.

Bon, mes parents ont sûrement dû fermer et laisser leur clé sur la porte, c'est l'hypothèse la plus probable, ou alors ils ont changé la serrure sans me prévenir. Je vais passer par derrière, il y a un accès jamais fermé qui donne dans la cuisine. Je fais le tour et vois qu'il y a de la lumière dans la salle de bain, à l'étage. 

De plus en plus étrange tout ça... La porte de la cuisine est également fermée et bien évidemment, je n'ai pas la clé, sinon ce serait trop facile. Je décide d'appeler ma mère, mais son portable est sur répondeur. J'essaie ensuite de joindre mon père, qui me répond qu'il est au travail et me prie de ne plus le déranger. Aussi aimable qu'une porte de prison ! Je me débrouille seule, comme d'habitude. Je regarde s'il n'y a pas une fenêtre ouverte. 

Celle de ma chambre l'est, je suis pourtant persuadée de l'avoir fermée ce matin avant de partir. J'enlève mes écouteurs et entends du bruit venir de celle-ci. Quelqu'un est en train de retourner la maison ou quoi ? Je prends mon courage à deux mains et passe par ma fenêtre. Je retiens ma respiration, au cas où un voyou se serait introduit dans la maison. 

Après quelques secondes, je me rends compte que c'est juste ma mère, bourrée, qui cherche encore des piles pour son vibro.

- Maman ! Tu te rends compte du bordel que tu fous juste pour des piles ?! Tiens, j'en ai dans ma télécommande, prends-les et essaie de décuver quand tu prendras ton pied.

- Oh merci ma chérie, t'es si adorable !

- Ouais, juste quand t'es bourrée. Bref, j'ai des devoirs à faire, tu veux bien sortir de ma chambre s'il te plaît ?

- Oui, à demain ma puce !

Sérieusement, j'ai une famille de dégénérés. Entre ma mère nympho que je vais entendre gémir toute la soirée, mon père qui bosse et le fait que je vais encore devoir faire à manger parce que Madame l'obsédée est trop alcoolisée, ça me gonfle. Plus que deux ans et je me casse enfin de cette famille de barges.

Alors au menu, on a le choix entre des nouilles instantanées et des raviolis, super... Je vais opter pour les nouilles, c'est plus rapide et plus nourrissant. J'allume la bouilloire et prépare mon bol pour y mettre mon repas quand j'entends mon téléphone vibrer dans le salon. Je me demande bien qui ça peut être. Numéro masqué ? Encore un canular...

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Bonjour à toutes et à tous ! Nous sommes en cours de relecture du chapitre, nous avons déjà opéré quelques corrections et nous avons coupé le chapitre en deux, beaucoup de retours nous disant que le chapitre était trop long. Nous espérons faciliter votre lecture et n'hésitez pas à nous laisser des commentaires constructifs !

Océ & Gwen

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