Rebecca



Il y a quelque chose qui cloche, chez moi. L.


Il y a une chose que je n'ai jamais fais attention. C'était bien sa personne. Du haut de ses un mètre quatre vingt cinq, ou presque, je n'avais eu l'audace de me mesurer à son regard. Bien que ses yeux soient la clé pour que je puisse déceler ce qu'il peut ressentir, ses pupilles aussi sombres arrivaient à pénétrer l'âme d'une personne rien qu'en les posant sur elle. Le sourire carnassier qu'il affichait visiblement qu'avec moi me déstabilisait. J'avais l'impression qu'il se foutait de moi, qu'il arrivait à avoir un pouvoir sur moi dont je n'en avais aucune idée. La carrure impressionnante qu'il avait, le regard sombre et l'aura qu'il dégageait, montrait une puissance et une force bestiale. Mon husky ne serait rien qu'une proie à ses yeux.

Il faut le voir pour le savoir. Et moi je savais que cet homme ne montrait en apparence qu'une infime partie de sa personnalité. Sympathique, mystérieux et courtois. C'est ce que les articles écrivaient sur lui, non...Tout le monde le pensait ainsi. Et je rajoutais à sa personnalité, arrogant. Ou bien irritant. Oui, il était les deux à la fois. Mais là, ils voyaient tous un homme qu'ils ne connaissaient pas.

Debout, sur l'estrade et tout juste devant le pupitre, il regardait chaque personne de la salle avec des yeux vides d'émotions. Ou plutôt jusqu'à ce qu'une lueur illumine son regard, on y décelait une lueur dangereuse, qui menaçait chacun des journalistes de le provoquer. Le diaporama en arrière-plan, écris en gros « Wolf's Comes Back », le loup revient, faisait jaillir plusieurs murmures dans l'assistance. Les quelques employés, dont moi, de l'entreprise se tenaient au fond, laissant de la place devant et sur les chaises aux représentants commerciaux et journalistes le juger individuellement, ou en groupe.

Tout le monde ne cessait de parler, un brouhaha jaillissait au milieu de la salle. Des caméramans se tenaient à différents angles, il y avait des photographes qui accompagnaient les journalistes et des partenaires curieux.

« Bonsoir à tous et merci de vous être déplacé jusqu'ici. Avant que la conférence ne commence, je vous rappelle qu'en fin de soirée, un buffet vous attendra derrière vous. »

Chacun se tournèrent vers les tables nappés et vides puis ils posèrent leurs yeux sur lui. Puisque j'étais venue pile à l'heure, j'avais remarqué les tables placés près des sorties de secours et contre les murs. A ces mots, personne n'osait parler ou le déranger. L'atmosphère était lourde. La plupart était habituée peut-être, mais moi non. J'avais l'impression que c'était bien lui qui nous mettait dans cet état. Et je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas qu'il soit comme ça. Je n'aimais tout simplement voir un autre homme devant moi.

Ma poitrine se serrait, j'avais l'impression d'étouffer. Je retenais ma respiration sans raison particulière. Etait-ce à cause de la chaleur étouffante des lieux ? Ou bien le regard qu'il posait à présent sur moi ? Tout mon être était en surchauffe.

« A présent que j'ai pu avoir toute votre attention, commençons. »

Une blonde leva le bras la première en voyant les journalistes hésiter. Il resta à me regarder dans les yeux avant qu'il ne détourne ses yeux et ne les posent sur la jeune femme afin de lui donner la parole. Elle se leva alors avec lenteur.

« Monsieur Greyson, à quand votre mariage avec Jessica Williams ?

--Un article n'a pas déjà été rédigé sur l'annonce de mon mariage, de sa date, du lieu et de son heure ?

Elle se tut et se rassit sous les regards des autres journalistes. Je ne voyais que son dos alors je ne savais pas quelle tête elle faisait. Mais à mon avis, elle devait se sentir bien humilié. C'est vrai quoi, pourquoi poser cette question débile alors qu'il y en avait des centaines beaucoup plus intéressantes à lui poser ?

--Votre mariage ne nous intéresse pas vraiment Monsieur Greyson. Dites-nous plutôt pourquoi est-ce que vous ne revenez que maintenant ? lança plutôt la voix d'un homme, au second rang puisque tout le monde était tourné vers lui. »

Il se leva et grimpa sur son siège, afin que Liam puisse le voir correctement. A vrai dire, même assis il ne l'aurait pas vu, c'était un nain. Un vrai petit nain, chauve aussi, et qui avait en main un petit calepin et un stylo. Bon, ce n'était pas vraiment un nain, mais comparé à ses compères, ils devaient bien mesurer dans les un mètre cinquante. Quelques journalistes le regardaient en souriant, des sourires moqueurs et des murmures alimentèrent l'assemblée mais lorsque Liam regarda un petit groupe, ils se turent tous.

« Je m'occupais de finaliser des contrats avec d'importantes sociétés.

--Pendant six longues années ?

--Les affaires sont les affaires, monsieur...

--Flitcher.

--Monsieur Flitcher, soit.

--Une dernière question, s'il vous plait.

--Pensez-vous étendre votre gamme de produits et vous établir là-bas ?

--Je n'en ai pas l'intention. Nos produits de luxe se vendent dans les villes mondiales grâce aux commerciaux établis là-bas, d'ailleurs mes meilleurs investisseurs y sont installés. Pourquoi investir dans une politique de délocalisation alors que j'ai les moyens de m'établir ici ?

A peine sa phrase terminée, une dizaine de journalistes avaient levés leurs bras et d'autres s'étaient levés afin de lui poser des questions à propos de son voyage "d'affaires"

--Merci d'avoir répondu à mes questions, avait répondu le nain avant que ses collègues ne l'engouffrent.

--Je vous en prie.

--Monsieur Greyson ! Monsieur Greyson, pendant-...

--Monsieur Greyson, vos années en Allemagne cachent bien quelque chose ? »

Pourquoi est-ce qu'il n'aurait tout simplement pas le droit de passer six années en Allemagne ? Sa fiancée n'avait pas des origines allemandes en plus de cela ? Mes yeux se posèrent sur la blonde humiliée. Elle écrivait à cet instant précis, assez rapidement sur un carnet de notes, les réponses qu'avait dites le Boss.

« Six années est beaucoup trop long pour signer des contrats avec d'autres entreprises, êtes-vous malades ? Suivez-vous une cure ou bien des soins ?

--Je ne me souviens pas avoir contracté de maladie, ni même d'être dépendant à une quelconque drogue, rétorqua celui-ci, avant de continuer, mes six années là-bas m'ont permises de réfléchir sur un nouveau projet. »

Le bruit assourdissant retomba brusquement. Pour une fraction de seconde du moins avant que tout le monde, ou presque, ne viennent à se lever afin de lui poser des questions parmi les milles que d'autres lui posaient déjà. Il se tourna sur le côté et je vis...Kembi ? Oui, c'était Kembi qui lança le diaporama sur l'agriculture intensive, puis celui biologique. Il y avait une énorme forme de publicités mise en place, et un projet dont j'en avais eu aucunement connaissance qui me fit écarquiller des yeux.

« Nous faisons sur les produits de beauté et de soins. Mais nous ne visons pas assez haut. Le marché cosmétique BIO est en augmentation depuis ses dernières années, et ce, depuis que la plupart des femmes voient une différence de taille entre le cosmétique traditionnel et naturel, c'est-à-dire biologique. Qu'en pensez-vous ? Devrions-nous nous investir dedans ? »

Il se tut puis allongea ses bras le long de son corps, l'un d'eux se leva afin qu'il puisse regarder l'heure sur sa montre à son poignet droit.

« Je pense que la conférence touche à sa fin. »

A ces mots, il descendit de l'estrade et son garde du corps le suivit alors de près, laissant les journalistes ébahis par cette nouvelle qu'ils ne s'étaient tous pas attendus. Tout le monde était seulement venu pour connaître la raison de son départ et celui de son retour. D'ailleurs, s'ils pouvaient connaître ces moindres faits et gestes suspects là-bas, ils seraient comblés. Quant à moi, je n'étais pas seulement ébahie mais contrariée.


****


Pleurait-elle réellement ? Est-ce qu'elle pleurait ? Mes yeux la fixaient, abasourdie. La soirée s'annonçait d'être longue. Pour Dayana et moi en tout cas. Marchant de ma cuisine jusqu'à Dayana avec un gros bol de snacks, je remarquai immédiatement Bad sur mes pattes. Posant celui-ci sur la table basse du salon, je soufflai à Day allongée sur mon canapé en cuir gris, qu'Anastasia versait des larmes. Celle-ci vidait ma crème glacée assise sur un tabouret, contre le comptoir de ma cuisine. Day se releva laissant retomber ses boucles noires sur le côté puis plaça son menton contre le dossier de mon canapé. Je me relevais à mon tour, m'assis sur le canapé et la regardai, accompagnée de Dayana. Et de Bad, qui venait juste de se rajouter. Droit devant nous, étant donné que ma cuisine était ouverte, nous avions l'image d'une jeune blonde vénitienne vidant désespérément un pot de crème glacé à la pistache.

« Tu sais ce qu'elle a ? me souffla Day, ne la lâchant pas du regard et les yeux ronds.

J'eus un petit reniflement avant de tourner mon visage vers elle pour lui répondre :

--Entre deux sanglots, j'ai compris que sa belle-mère ne l'aimait pas.

--Ah...Tout s'explique. Et alors ? »

Elle tourna à son tour son visage vers moi et haussa un sourcil interrogateur, n'y voyant réellement pas un gros problème là-dedans. Hum...De ce côté-là, je pense que cela dépendait de l'homme avec lequel on sort. S'il était fils à maman, alors être dans les bonnes grâces de notre belle-mère nous monterait dans l'estime de notre compagnon, dans le cas contraire, je ne pense pas que cela lui poserait un gros problème.

« Day ?

--Oui ?

--Ta future belle-mère est une crème.

--Elle est fausse...

Elle se détourna de la scène qu'Ana nous offrait puis s'assit lourdement sur mon canapé, s'y affalant même.

--La sienne, c'est une "véritable" garce, rajoutai-je.

--Mais elle est fausse je te dis ! »

Je levai mes yeux au ciel. Lorsque Day parlait de sa belle-mère, je l'enviais. Elle était douce et gentille, attentionnée aussi qui pensait toujours aux autres. Peut-être un peu trop bavarde, mais elle n'était pas méchante.

Avant de devenir une artiste, Dayana était barman dans un club. Elle était orpheline, personne ne s'était mis en tête de l'envoyer dans des foyers à cause de son caractère et de ses goûts assez particuliers. En gros, Day avait ressemblé à l'exorciste sans la voix bizarre et la tronche. Jusqu'à sa majorité, elle nous avait raconté qu'elle avait cohabité avec des bonnes sœurs. Puis, elle avait décidé de prendre la poudre d'escampette et de faire sa vie en solitaire.

Ce petit résumé de son enfance était simplement pour vous dire que Dayana était une fille assez complexe, s'attachant difficilement aux autres. Et en voyant sa future belle-mère, j'étais certaine qu'elle voyait en elle l'une des bonnes sœurs qui s'était occupée d'elle.

Je jetai un rapide coup d'œil à Ana, toujours sous le regard de Bad qui avait préféré l'observer avec attention au lieu de nous écouter parler, puis soupirai, exaspérée.

Une chialeuse et une chieuse pour le prix d'une soirée !

« Pile ou face ? murmurai-je soudainement.

--Pile.

--Ok, pas le choix, ça sera face. »

Je fouillai au fond de l'une de mes poches et y trouvai une pièce de cinq cents. Cela allait faire l'affaire. Me levant, je finis par m'accroupir entre l'espace séparant la table basse et mon canapé et lançai ensuite la pièce. Elle vola en l'air et pendant cette seconde-là, je priai silencieusement pour que ça tombe sur elle.

BINGO !

« S'il te plait, sois pas trop méchante, hein ? lui lançai-je, un sourire en coin et me rasseyant sur le canapé.

Day me lança un regard, légèrement agacée que je lui dise la même chose lorsque c'était à son tour d'aller la réconforter.

--Mais arrête de croire que j'aggrave toujours les choses.

--Vraiment Day ? Tu veux qu'on en parle ? lui fis-je en croisant mes bras devant ma poitrine. »

La dernière fois, à cause de sa maladresse à jouer avec les mots, Anastasia avait failli rompre avec Sebastian parce qu'elle l'avait écouté mot pour mot. Enfin, Dayana lui avait juste conseillé de faire un break dans leur relation, voilà tout...Enfin je crois que c'était un break. C'en était un, hein ?

J'avais pris avec moi le gros bol de snacks et avais changé de chaine sur la télévision pendant son déplacement. Puisqu'elle n'avait pas voulu que je débatte à ce sujet, elle avait préféré y aller. Cependant, le sanglot qui traversa la gorge d'Anastasia me fit sursauter. Y'avait pas mort d'âmes merde ! Pourquoi chialait-elle autant ?

J'ai envoyé Ursula, c'est vrai.

Posant le bol dans un bruit sourd, je m'étais relevée pour me tourner vers Dayana. Son regard passait d'elle à moi. Puis, en la voyant autant en détresse, je m'étais dirigée rapidement vers elles. Elle semblait être dans l'incapacité de faire quoique ce soit qui pouvait concerner nos relations. Je me demandais même si Asher et elle, c'était vraiment du concret ? Elle m'avait dite que ça l'était. Qu'ils avaient décidés de se fiancer après le mariage d'Ana, mais si cela ne se faisait pas, je ne serais pas surprise. Day avait l'habitude des relations sans lendemain. En fait, cette habitude venait de sa réaction vis-à-vis de moi lorsque Kyle était parti. Pour la première fois de sa vie, elle n'avait jamais vu ce que l'amour pouvait créer et ce qu'il pouvait engendrer comme souffrance.

« Je lui ai juste dis qu'il ne fallait pas s'en faire pour sa belle-mère...Que tant qu'il ne prenait pas cela comme une excuse pour rompre, ce n'était pas si grave que cela.

Ma main partit toute seule, elle rejoignit le haut du crâne de la jeune femme qui émit un petit grognement, avant de joindre ses deux mains à l'endroit où je l'avais tapé.

--Quoi ?!

--J'en ai marre de toi, va t'occuper de Bad, va.

Elle baissa la tête avec une mine à la fois renfrognée et abattue puis se dirigea vers Bad qui avait décidé de s'allonger sur le canapé, à mon avis, tout en regardant la télévision. Je la vis parler avec Bad qui ne se décidait pas à bouger du canapé puis posai mes yeux sur Anastasia qui engouffra dans sa bouche une grosse cuillère de glace avant de taper sa tête à l'aide de l'une de ses mains.

On appelle ça une glace, c'est froid.

--Ana...Qu'est-ce qu'il se passe ?

--Rien...

--Ana. S'il te plait.

Ses yeux verts se relevèrent pour se poser sur mon visage.

--Que se passe-t-il ?

--Becca...Becca...je-

--On ne pleure pas, on ne pleure pas, tu es Anastasia Hopkins, ok ? la coupai-je avant qu'elle ne se mette à éclater en sanglots. »

Je grimaçai légèrement, en m'attendant à ce qu'elle le fasse mais elle me tendit le pot de crème à la place et attendit que je le lui prenne des mains. Je ne me fis pas prier pour le faire. La glace ne l'aidait qu'à l'engraisser et si elle voulait rentrer dans sa robe, ce n'était pas en vidant mes pots de glaces à chaque fois qu'elle était malheureuse.

« Allez, dis-moi ce qu'il se passe. »

Je m'assis à ces côtés et me tournai vers elle, tout en éloignant le pot de glace qu'elle suivait des yeux à chacun de mes mouvements. C'était le parfum qu'elle préférait le moins pourtant ! Elle hésita longuement à m'avouer ce qui la tracassait. Comme à son habitude, elle prit un temps faisant tourner entre ses mains son alliance puis la posa à plat sur le comptoir, tout en l'ayant regardé.

« Elle a fait en sorte d'envoyer une carte à son ex-copine...

--Tu parles de celle avec laquelle il t'avait trompé il y a un an ?

Ana hocha la tête, les larmes lui remontant aux yeux.

--Il a encore des sentiments pour elle. J'en suis sure. J'ai peur qu'en la retrouvant ce week-end au diner familiale, il la choisisse elle plutôt que moi.

Je fronçai petit à petit des sourcils. Sa belle-mère était une garce. Si la mère de Kyle aurait osé me faire ce coup-là, j'aurais fais en sorte de l'envoyer dans un asile. Mais la mère de Kyle ressemblait un peu à la mère d'Asher. Douce et gentille, cependant, un peu trop fêtarde à mon goût.

--N'est-ce pas vers toi qu'il est revenu ? Il aurait très bien pu mettre un terme à votre relation et continuer la seconde avec Gabriella. Il a pourtant décidé de te dire la vérité avant que tu ne l'apprennes. D'ailleurs, il essaie toujours de se faire pardonner.

Soudainement, Anastasia me lança des éclairs que je ne m'étais pas du tout attendue. Mon cœur avait manqué un bond sur le coup, mais elle avait baissé sa tête et avait affiché par la suite une petite moue, mécontente.

--Si tu veux mon avis. Regardes ce qu'il se passe ce samedi entre ces deux-là, si Seb a toujours des sentiments empresses-toi de mettre fin à votre relation. Sinon, ne fais rien.

Elle opina de la tête, adhérant à ma proposition. Satisfaite, je m'étais saisie du pot et m'étais mise, à mon tour, à me régaler. Sautant sur le sol, une cuillère à ma bouche et le pot contre mes côtes, je l'entendis m'interpeller :

--Becca ?

--Hum ?

Je vis son regard triste se poser sur moi.

--Si je ne me marie pas, est-ce que tu le feras pour moi ? »

Je ne pus soutenir son regard. Bien qu'Anastasia en ait bavé dans sa relation avec ce "type", il l'aimait. A en mourir. Gabriella n'était qu'une erreur de parcours. Je le savais, même lui en avait pris conscience mais Anastasia n'arrivait pas à oublier sa trahison. Day, la plus rancunière d'entre nous toutes et la plus fière, lui aurait pardonné. Parce qu'elle avait été témoin de l'amour que Sebastian témoignait à la jeune blonde.

« Tu sais Becca, Ana est peut-être blessée à cause de sa trahison. Mais même mon Asher n'aurait pas fait le quart de ce que Seb fait pour se faire pardonner.

--Qu'il continue. Et j'espère que même après leur mariage, il s'en mordra les doigts et se rendra compte de sa véritable valeur.

--Il l'a connait, Becca. Il l'a connait, c'est pour ça qu'il fait tout cela. »

Je savais que leur relation tiendrait le coup, et pour de bonnes et longues années. Que ce serait comme un conte de fée. Bon, sans les gosses et les disputes. Mais je ne comptais pas sur ce conte de fée pour être heureuse dans ma vie.

« La robe blanche ne me va pas. »

Lui esquissant un sourire, je me dirigeai vers le salon continuant de manger de la glace.


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