Michael, la tenait par la taille, collant à présent leurs corps. Il voulait qu'elle soit au plus proche de lui. Il voulait sentir la chaleur qu'elle émanait lui souffler au visage. Il voulait qu'elle soit à lui, qu'elle ne fasse plus qu'un avec lui. Il voulait l'avoir pour lui tout seul. Michael était sur le point de l'embrasser quand le cellulaire de la jeune fille sonna. Michael attendait qu'elle décroche, mais elle ne le fit pas, aucune réaction venant d'elle. Il la questionnait du regard et pour seule réponse, assez convaincante pour lui, elle l'embrassa. La passion les dévorait, souriant dans leur baiser, ils profitèrent de l'instant. Ils n'entendaient plus le téléphone sonné, les bruits des voitures qui passaient, la musique de la fête qui battait encore son plein, les cris de quelques oiseaux, le bruit de l'eau, le mouvement du vent sur le lac. Ils n'entendaient plus rien, comme si leurs oreilles c'étaient bouchées. À la fin de leur baiser, le cellulaire ne sonnait plus. Irina sortit le téléphone, vit l'appel en absence émit par son père, qui avait aussi laisser un message. Elle rangea immédiatement son téléphone. Irina ne voulait pas quitter Michael, encore moins pour rejoindre son père et le reste de sa famille. Au pire, il n'avait qu'à s'inquiéter, la dernière chose qu'il ferait vis à vis d'elle, dans la tête d'Irina. Cela ne c'était jamais produit avant, même à la mort de sa mère, son père ne c'était pas soucier d'elle. Michael, lui s'inquiétait pour Irina, mais son sourire le rassura.

Ils longèrent le lac, en faisant le tour, main dans la main, leurs rires résonnant parmi tout les bruits avoisinants. Chacun avaient une raison commune d'être heureux en cette nouvelle année, de nouvelles résolutions à se faire. Michael, voulait qu'elle reste avec lui. Une résolution de Michael. Irina voulait s'ouvrir, laisser les autres en apprendre sur elle. Une résolution d'Irina. Ils se complétaient sans en avoir l'air. Un de ces nouveaux couples, qui ne passeront pas inaperçus auprès de leur concitoyens. Surtout, que dans ce petit village, les rumeurs et de découvertes passent vite d'oreilles en oreilles. Michael ne faisait pas attention à ce que les autres disaient, trouvant cela lâche de s'y tenir. De simples propos, peut-être totalement faux, il ne fallait pas s'en tenir, c'est pourquoi il ne les écoutait pas, et n'avait donc, jamais entendu parler d'Irina Brooks, la droguée, avec une éducation monoparentale. Eux deux, ensembles, mains dans la mains, n'allaient pas être quelque chose qui tomberait dans l'oreille d'un sourd. Tout le monde, dans très peu de temps, allait être au courant. Sans le savoir, ils allaient vite devenir le centre des conversations. Une nouvelle année qui commence à la bien et à la fois mal.

Le lac gelait, Michael voulut faire le fou, juste pour faire rire Irina. Michael se mit sur le bord de l'eau, vérifiant la solidité. Irina rigolait nerveusement, elle avait peur pour lui, énormément peur. Il pourrait tombé et se faire mal, devoir aller à l'hôpital, se noyer, faire une crise d'hypothermie. Elle n'en pouvait plus de s'imaginer les scénarios les plus horribles les uns que les autres. Même si elle savait nager, elle n'avait pas envie d'aller le repêcher. Elle s'en passerait bien, par une nuit aussi froide. Michael se glisser sur la glace, plus solide qu'elle n'en a l'air. Il se laissa glisser, encore un peu, fit un peu comme du patin à glace. Il fit des signes à Irina de le rejoindre, elle s'en passerait bien. Irina restait sur la neige, lui montrant qu'elle ne voulait. Michael alla la chercher, sur la glace, elle manqua de tomber, mais Michael la rattrapa. Sourire aux lèvres, il lui fit un baiser sur la tempe et, une main dans son dos, il la poussait sur la glace du lac. Un bruit de craquement alerta Irina, qui patina aussi. Trop de poids, sur une seule surface, ça n'allait pas faire du bien. Michael remarqua la fissure qui c'était formé sous son pied, il se dépêcha de quitter sa place. Un morceau de la glace venait de tomba dans l'eau, Michael se frotta le front d'un geste lent et de soulagement. Il remerciait intérieurement Irina de lui avoir fait remarqué que ça allait bientôt se casser. Michael s'inquiétait de ne plus voir Irina. Tournant sur lui-même dans tout les sens, des petites mains vinrent se posées sur ces yeux. Il savait que c'était Irina mais joua le jeu lorsqu'elle demanda qui c'était. Il répondit des personne aussi absurdes les unes que les autres. Autant il avait dit peut dire Maman qu'il avait put dire le prénom de quelques de ces amis. Il n'avait pas dit Ashton, sachant le regard qu'il avait jeter, tout à l'heure envers Irina. Il n'avait pas beaucoup apprécié, mais s'en était passé, ne voulant pas créé de soucis entre eux dès le début de cette année.

Il avait finit par dire son prénom, à la jeune fille, et pour approuvée cette réponse, elle retira ces mains de ces yeux et déposa un chaste baiser dans le cou de Michael. Ils quittèrent le lac, pour leur sécurité. Ils continuèrent de se balader dans le parc, la soirée passait et ils parlaient. Irina avait mit son téléphone sous silencieux et Michael, lui l'avait oublier. Ils ont fait quelques photos, mais dans le noir, on ne voit presque rien. Irina avait mit le flash de son téléphone, dernier cris. Quelques photos avaient été réussit, mais la qualité n'était pas très bonne, le flash n'étant pas assez fort par la noirceur de cette nuit. La première de cette nouvelle année. En cette nouvelle année, on avait offert l'un à l'autre, leur rencontre, leur alchimie, leur attirance, leur amour. Ils c'étaient découverts, pour ne plus jamais se quitter. La nuit devenait de plus en plus noir, ils avaient de plus en plus de mal à se distinguer. Ils s'asseyaient alors, contre un arbre, elle sur des genoux, comme Michael l'imaginait.

Il avait eu cette vision, comme une prédiction de l'avenir. Ils commençaient à avoir froid, se collant alors pour se tenir chaud, comme les moutons. Sous l'arbre, il faisait encore plus sombre, plus personne ne pouvait les voir. Ils en profitèrent pour parler en toute franchise. Ils s'avouaient, à présent, des secrets, des instants de hontes, leurs Noëls et Nouvel-an précédent. Ils se comprenaient sur plusieurs points, et parfois, voulaient avoir une partie de la vie de l'autre. C'était bizarre, de trouver la vie de l'autre meilleure mais, aussi de bien vouloir garder la sienne. On a tendance, à vouloir celle des autres, même si on ne sait pas vraiment ce qu'ils vivent. Là, ils voulaient, partagés leurs vies, que leurs deux vies n'en fassent plus qu'une. Sous l'arbre, ils regardaient les étoiles, tout les nuages s'étaient dissipés. Ils avaient une vue imprenable sur le ciel. Une étoile filante passa, ils firent tout les deux un vœux, en voulant savoir ce que l'autre avait souhaiter. Ils avaient eux le même vœux, sans même le savoir.

Être avec lui/elle pour toujours en m'aimant comme je l'aime.

Ils se cherchaient, à présent, se tendaient des perches. Ils se taquinaient, se chamaillaient comme des enfants. Ils étaient heureux, comme ça. Et puis, Irina ramassa de la neige dans sa main, et la mit dans la nuque de Michael. Il ne se laissa pas faire, et lui en mit aussi, mais sur le visage. La petite chamaillerie, se termina en une bataille. Ils étaient comme deux enfants, à rire et se battre. Ils étaient un même bonheur, unique et en commun. Ils trouvaient tout les deux la source de ce bonheur dans la joie de vivre de l'autre. Jamais, elle n'avait été aussi heureuse de sa vie, ça lui fait du mal de se dire cela, mais ce n'était que la vérité, et il n'y a que la vérité qui blesse. Elle espère de là haut, que sa mère ne lui en veut pas et qu'elle soit heureuse pour elle, d'avoir trouver quelqu'un qui sache la faire sourire. Michael saurait aussi la faire pleurée, mais ce n'est pas dans ses intentions, et ne la toujours pas fait alors qu'il aurait pu un nombre innombrable de fois. Elle qui se cachait sous un masque, la retirée avec lui. Il est dur, en présence de Michael, de ne pas se dévoilé tel qu'on est. Parce que, dans son regard, le jugement et la critique ne s'y trouve pas, juste l'envie d'être avec quelqu'un qui saura lui apprendre à être heureux avec ces soucis. Michael a toujours eu cela en lui, il est autant difficile de lui mentir, que difficile de sa cacher.

Étant plein de neige, il prit Irina en sac à patate sur son épaule, les faisaient tournoyés dans les airs, et la posant au sol, il secoua ces cheveux plein de neige sur la tête d'Irina. Elle rigolait, Michael approchait ses cheveux de plus en plus de sa tête, tant que ses mèches venaient chatouiller le visage de la jeune fille. Elle rigolait à plein poumon, se mordant la lèvre lorsqu'il releva la tête, au dessus d'elle, sur le sol. Il avait du s'accroupir pour que ses mèches touchent le visage d'Irina. Elle était sur ses coudes, Michael au dessus d'elle, les mains de part et d'autre de sa silhouette, les jambes de la jeune fille entre celles de Michael. Il approchait son visage, pliant ses bras, frôlant leurs lèvres, et finissait par qu'elles se touchent. Alors qu'ils commençaient à s'allonger sur le sol, que la dextre de Michael venait se poser sur la hanche d'Irina, celle-ci mit de la neige dans sa main gauche et la mit sur la nuque de Michael. Il eut l'effet recherché, il se dégagea d'elle. Irina sentait qu'ils commençaient a aller trop loin, alors que Michael, lui, allait s'arrêter à ce baiser pour ensuite se redressé et l'aider. Irina n'avait pas eue conscience de l'intention de Michael. Lui savait pourquoi elle avait fait cela. Il lui rendit l'appareil en lui envoyant de la neige dans son cou. Et la petite bataille reprit son déroulement. Elle finit cette fois-ci, par Michael qui prit Irina par la taille, par derrière et déposait des baisers dans son cou, la faisant frissonner. Il déposa sa tête sur l'épaule droite de la jeune fille, et d'une main, lui montra le ciel. Ils le contemplèrent, leurs yeux remplis d'étoiles, et un sourire jusqu'aux oreilles développés.