02
Michael attendait qu'elle dise quelque chose, même si c'était qu'il la dérangeait, qu'elle lui demandait de partir, mais rien ne vint. Il se demandait si elle était pas muette, cela ne l'aurait pas étonné. Il voulait engagé la conversation, sentant le malaise le prendre aussi. Il ne savait comment, dire quelle phrase, se comporter comment, quel mot dire et lequel ne pas dire, faire une approche simple et amical comme entre ami ou non. Il n'avait aucune idée de comment l'aborder, de sa réaction. Michael était comme un peu surprit, déboussolé par l'être à côté de lui. Il était totalement désarmé de mot, comme si on lui avait couper la langue. Il aimerait engagé la conversation, lui parler naturellement, mais il n'arrive pas à trouver les premiers mots qu'il va prononcer. Il ne sait pas quoi lui demander un premier, son prénom et ce qu'elle fait ici. Il ne veut pas paraitre trop indiscret non plus vis à vis d'elle. Il déteste se faire passer pour quelqu'un de trop curieux, même si il l'est et qu'il mourrait d'envie de savoir toute sa vie et tout d'elle. Il réfléchissait depuis déjà un bon moment, et finit par une des plus simples questions qui existent.
Michael: Tu te prénomme comment?
Elle: Qu'est-ce que cela peux te faire?
Michael: Rien. Mais j'ai envie de savoir.
Elle: Irina, Irina Brooks et toi?
Michael: Michael, Michael Clifford. Enchanté.
Irina: De même.
Il lui tendit sa main qu'elle serra d'un geste ferme. Elle n'était pas très à l'aise mais déjà mieux que tout à l'heure. Il avait réussit à apaiser ses tourments. Il lui accorda un sourire, elle ne voulait que ça, que pour une fois on lui offre un sourire au lieu de la dévisager. Cela se voyait qu'il ne connaissait rien de ce qui entourait la jeune fille, mais elle non plus ne savait pas tout ce qui c'était passer durant la vie du jeune homme. Ils étaient deux sur ce banc, à ne pas savoir quoi se dire, à y réfléchir, mais finiront bien par trouver. Michael, regardait le sol, et elle, la piste de danse. Chacun y trouvait son inspiration, sa façon de penser et de voir cette rencontre.
Michael: Dit-moi des choses sur toi, et je t'en dirais sur moi.
Irina: Pourquoi c'est moi qui doit commencer?
Michael: Parce que c'est moi qui en ait eu l'idée. Alors?
Irina: Des choses simples?
Michael: Je ne veux pas que tu me dises des choses dont tu n'as pas envie de parler. J'aimerais en apprendre sur toi, mais pas pénétré dans ta vie.
Irina: J'aime bien le Nouvel-an, les lapins. J'adore regarder la nature. J'aime bien voir les personnes sourires. Je ne suis pas très bavarde, à toi?
Michael: Je préfère Noël au Nouvel-an depuis peu, quand j'étais plus petit, c'était le contraire. J'aime bien les chats. Je sais joué de la basse. J'aimerais te voir sourire. Je suis curieux de nature.
C'est alors, que pour la première fois depuis longtemps, elle sourie naturellement. Il était rare qu'elle exquise un sourire. Celui-ci était mince et discret, mais Michael eu le temps de le voir. Il adora cette attention qu'elle eue de sourire, même si elle l'avait fait sans le vouloir. C'était la phrase de Micheal qui eu cet effet là sur elle. Jamais, on avait voulu voir son sourire, alors qu'on le lui dise, le fit apparaître. Elle regardait a nouveau les personnes dansés, et lui le sol, réfléchissant à ce qu'il pourrait encore dire. Ces neurones fonctionnaient beaucoup, ces méninges étaient en route et personne ne pouvait le nier.
Irina: Mon sport préféré est l'équitation. Je sais nager. Je préfère le jazz au country. Je ne sais jouer d'aucun instrument de musique. J'adore cet endroit, il est symbolique pour moi.
Michael: Pour moi aussi, j'y vais depuis que je suis née. Mon sport préféré est le football. J'adore le rock. Je sais nager. Je préfère les musiques folkloriques au classiques. J'ai une idée?
Irina: Laquelle?
Michael: Je pose une question, tu réponds et puis on change, tu poses une question et je réponds. Et ainsi de suite, non?
Irina: Je préfère ça. Alors, ta première question?
Il réfléchissait à une question pas trop délicate, où il ne fallait pas avoir beaucoup de tact pour la posée. Quand à elle, elle redoutait sa question. Irina n'a jamais appréciée qu'on se mêle de sa vie. Elle mettait directement une barrière entre elle et les autres, il pouvait en apprendre sur elle, mais loin de savoir tout d'elle, parce qu'il faudrait déjà gagner sa confiance. Dans la tête de Michael, sa bouillonnait, il ne savait pas laquelle posée. Il ne voulait pas la vexée, lui faire du mal, la blessée, toucher un point sensible. Parce qu'elle avait l'air fragile, il sentait qu'elle était sensible à n'importe quelle question, et que même le plus anodine pouvait la briser en deux. Il opta pour une question basique, sans vraiment trop d'intérêt, où il se giflait intérieurement de ne pas l'avoir posé instinctivement.
Michael: Tu as quel âge?
Irina: 17 et toi?
Michael: 17 aussi. Tu vis ici depuis longtemps?
Irina: Mes 2 ans. Et toi?
Michael: Ma naissance, je te l'avais déjà dit, mais ce n'est pas grave. Ta situation sentimentale
Irina: Célibataire et toi?
Michael: Aussi. Tes parents?
Irina: À la maison. Et toi, aussi, non?
Michael: Je ne parlais pas dans ce sens-là. Divorcés.
Irina: Aussi mais d'une autre manière. Tu es né ici?
Michael: Oui, comment d'une manière?
Irina: Un en vie et l'autre mort.
Les questions fusaient, ne se donnant plus aucune barrière à leur secret, quelques moments de silence régnaient, mais souvent une question venait. Michael se sentait mal vis à vis de la vie de la jeune fille. Il lui arrivait de se plaindre de ses parents, alors qu'elle ne lui restait plus que celui qu'elle aimait le moins. Irina se sentait mal de tout ce qu'il avait pu entendre durant son enfance, de toutes les critiques qu'il avait dû essuyé. Irina voyait les autres la dévisagés, mais elle n'entendait pas ce qu'ils disaient sur son compte, alors que lui oui. Chacun avait une vie médiocre avec des bons points comparés à l'autre. Ils avaient un mixte du bonheur et de la perte. Il lui raconta sa façon de voir les saisons, en une histoire, de la même manière qu'il la racontait quand il était petit. L'espace d'un instant, le temps qu'il raconte à nouveau cette histoire, la magie avait reprit. Il revoyait l'arbre recouvert de neige, comme dans son histoire. Le temps passa de plus en plus vite, à une vitesse que Michael aurait aimé ralentir. Les danses s'enchainaient, Michael avait de plus en plus envie de faire une danse avec elle. Il n'était pas un très bon danseur, mais les slows, il savait les faire. Une valse. La musique changeait, passant qu'une musique des années 60 à une plus lente, les couples commençaient à se former. Michael se leva, Irina cru qu'il partait, mais il lui rendit la main, elle la prit et il l'attira vers elle. L'alchimie montait en eux.
Michael l'amena jusqu'à la piste de danse. Il la colla à lui pour elle sûre qu'elle ne tombe pas malade. Il avait peur qu'avec ces gestes, elle ne parte, mais au lieu de cela, elle se serra encore plus contre lui, entourant son coup de ses mains, se sentait tellement bien. Ils oublièrent tout, tout sur tout. Ils étaient dans leur petite bulle à deux. Ils n'entendaient plus que la musique et les battements de cœur de l'autre. Le manteau de Michael était resté sur les épaules d'Irina, elle avait eu froid à un moment donné, il lui a passé gentiment sa veste, en parfait garçon gentleman bien éduqué. Ses parents lui ont apprit cela en même temps que son éducation. Il ne pouvait qu'être une bonne personne, mais si son physique ne le laissait pas paraître. Derrière ses cheveux blonds et verts, se cachaient une âme douce et sensible. Derrière son physique, se cachait une bonne personne. Il fallait vouloir le connaître pour le savoir.
Irina: Je me sens bien, là.
Michael: Moi aussi.
Irina: On t'attend pas chez toi?
Michael: Ils ont du m'oublier.
Irina: Moi aussi.
Leurs voix n'étaient que des murmures, personne d'autre ne pouvait les entendre. Ainsi, ils étaient encore dans leur bulle, rien ne pouvait les déranger. Quelques regards se tournaient vers eux, étonnés de voir Irina dans les bras de Michael, collés serrés, se parlant tout bas. On leur aurait dit, aux personnes témoins de la scène, que cela serait arrivés, aucuns n'y aurait cru. Aucuns n'auraient voulut y croire non plus. Pour eux cela était impossible, ou un miracle de la nouvelle année. C'était une image, autant que les anciens, les jeunes, n'aurait pu se dire qu'elle existée. Ils ne s'étaient jamais vu avant, ne se connaissaient pas. Et en une soirée, ils ont apprit à se connaître, et dansait une valse, avec tout les autres couples ou faux-couples, sous les guirlandes. Ils avaient tout oubliés, autant Irina, que son père allait bientôt lui demander de rentrer, autant que pour Micheal qu'il allait devoir renter chez lui avant le compte à rebours.
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