01
Michael, était dehors, les mains dans les poches avant de son jean, sa veste d'hiver revêtue, il fredonnait une chanson qu'il aimait bien, au rythme où ses pieds écrasait la neige sur le sol. Il laissait une trace derrière lui, il aimait cela, parce qu'il savait qu'au moins, une trace de lui aura été partiellement présente dans ce monde, même si elle ne restera pas longtemps, avec la neige qui retombe par petit flocon et qu'un jour, il faudra bien qu'elle fonde. Il regrettait un instant de ne pas avoir prit ses écouteurs, mais la musique du parc résonnait de plus en plus en fort. Il se rapprochait de la fête du village pour le nouvel-an, dans le parc. Toutes les personnes du village y était conviés, alors ce mélangeait, jeune et personne âgé, petit enfant et adulte. Toute la population, de tout les âges et de tout les styles, s'y retrouvaient pour fêter le début d'une nouvelle année.
Il sait que quelques de ses amis, y étaient. Il voulait passer une partie de la soirée avec eux, parce que ses parents voulait qu'il soit de retour pour le compte à rebours. Il n'aimait pas cette restriction sur le temps qu'il passerait là-bas, ces parents lui avaient dit, pour tenter une autre approche de ce problème, "Tu pourras y retourner après". Il n'était pas forcément contre cette idée, mais il n'y était pas non plus pour, parce qu'il ne serait pas avec toutes les personnes du village pour le compte à rebours. Même si il allait être au froid, cela ne le gênait pas, parce qu'il aura de la compagnie, des personnes avec qui il pourrait apprendre à ce connaître, entendre les anciens dure comment était cette fête dans leur temps. Une autre version de celle qu'il entendait. Ses grands-parents, lui racontait chaque année, la même histoire, identiquement la même. Il la connaissait presque par cœur, une autre version, une autre façon de le raconter, une autre vie, un autre temps, c'était ça qu'il voulait entendre. Pas la même histoire, mais un Nouvel-an différent.
La neige s'amoncelait sur la pointe de ces chaussures, des petits bruits de la neige craquant sous son poids, il était heureux, bien au chaud dans sa veste fermé jusqu'à son coup, la bouche dedans, la capuche sur la tête, à profiter de l'air froid qui lui remet les pensées en place. Il ne se souciait de rien, comme si tout ces problèmes c'étaient envolés et que la contradiction de ses parents aussi. Il avait comme le crâne vidé de tout le négatif qu'il contenait, ne laissant que du positif. Il était vide comme un œuf de tout ce qui le gênait et remplit comme un sac de tout ce qui le rassurait. Il n'avait jamais vraiment comprit pourquoi ces parents ne lui faisaient pas confiance. Il avait toujours été responsable et bienveillant, jamais il n'avait causé ouvertement du tord à quelqu'un. Il sent était toujours passer, restant à l'écart des problèmes des plus grands, des crises des petits et des bagarres de ceux de son âge.
Il n'est pas un ange, mais ce conduit convenablement en public, il a été bien éduqué et évitait de se mêlé de ce qui ne le regardait pas. Il était peu être de nature curieuse, mais savait quand il devait se retirer pour laisser parler les grands a leurs guises et donc, ne pas avoir la peur qu'un enfant entende ce qu'ils disent. Depuis tout petit, il faisait cela, se retirait et laisser les grands parlés. Maintenant c'est un grand, plus responsable, mais se retire toujours ou n'écoute plus lors de sujet délicat. Les problèmes de ses parents, sont les leurs, il a les siens. Quelques fois, ses parents se mêlent des siens, mais, très rapidement il les renvoi se chargés des leurs. Il fredonne l'air de la chanson qui passe dans le parc, maintenant. Il se concentre sur cette musique, et plus celle qu'il avait dans la tête, l'oubliant complètement.
Il traverse, regardant bien deux fois à gauche et deux fois à droite, comme quand on lui a apprit quand il était petit. Très vite, il n'avait plus besoin de tenir la main dans la rue, grandissant vite autant dans sa tête que physiquement. Il faisait déjà plus grand à son âge, depuis toujours c'était comme ça. Il ne c'était jamais vraiment soucier de ce dont il pouvait bien avoir l'air. C'est pour cela qu'il changeait souvent de couleur de cheveux, aimant toujours le changement et ignorant toujours les remarques des autres. Leurs critiques ne lui faisait rien, il était heureux de ce qu'il avait fait et ne regrettait rien. Si la couleur ne lui plaisait plus, commençait à partir, où il s'y était trop habitué, il changeait. Personne ne se souciait de lui en maternelle, certains enfants le trouvaient bizarre et anormales, mais avec le temps, on finit toujours par l'apprécier.
Il pourrait très bien, rejeter ceux qui l'ont jugés au premier regard, mais si il le faisait, il se retrouverait toujours seul. Il pardonne à ceux qui en valent vraiment la peine. Autrefois, rejeter, maintenant apprécié. Les autres ont changés leurs regards sur lui, mais il reste comme même un peu refermé, mais pas au point d'être coincé. Il est ouvert d'esprit, acceptant beaucoup de choses que d'autres n critiquent. Loin d'être homophobe et raciste, il est un peu comme une imperfection imparfaitement parfaite. Il a fait ce que beaucoup n'aurait jamais osé de faire. Il devine les notes de la chanson, musicien depuis tout petit, il sait joué de la basse. Son instrument préféré. Il en a une, c'est sa grand-mère qui lui a offert, quand il avait 5 ans.
Il entre dans le parc, regardant avec intérêt les arbres recouverts de neige. Il aime bien voir les arbres recouvert de neige, tout petit, il disait que c'était leur manteau pour ne pas avoir froid. En automne, c'était parce qu'elle avait eu trop chaud en été. En été, que les arbres avaient des feuilles et des fleurs et aussi des fruits, pour se cacher du soleil. Et au printemps, pour se cacher des insectes, des brises de vent et du soleil qui commence à venir, elles se préparaient. Il aimait bien raconter cette histoire, racontant la vie des arbres avec les saisons. Il adorait cette idée que les arbres pouvaient combattre les changements de saison de la sorte. Mais le paradis et la fantaisie de son enfance à quelque peu disparue, alors, maintenant, tout ce qu'il voit, c'est un arbre recouvert d'une épaisse couche de neige. Entre temps, il a aussi apprit, les saisons, les conséquences, et la magie de l'enfance c'est dissipé.
Il marche, là où les lumières le dirigent et où le son se fait de plus en plus fort. La parc n'est pas loin de chez lui, lui, qui marche vite, le fait facilement d'une traite. De temps en temps, en été ou au printemps, il va faire ces devoirs là-bas, dans une partie un peu reculé du parc pour ne pas être déranger ni par quelqu'un ni par le bruit. Ce parc existe depuis qu'il est tout petit, bien avant qu'il naisse. À peine né, sa maman, se baladait dans le parc, lui dans la poucettes. C'est comme ça qu'elle le calmait, en se baladant. Mais depuis, les temps ont changés, plus besoin de lui changer ses couches, de lui donner un biberon, de lui apprendre l'alphabet, de lui apprendre à compter, de lui apprendre à marcher, à l'éduquer, plus besoin de tout cela, le temps est passé trop vite. Autant que pour lui, que pour ses parents, qui, il n'y a pas longtemps, le voyait encore jouer avec la mousse de son bain.
Il arriva devant la fête, mais avait un petit détour. Il eu le temps d'apercevoir, devant les personnes qui dansent, à présent, sur un slow, une jeune fille assise sur un banc. Elle était seule, totalement seule, une partie en elle c'était volatilisé. Elle venait de perdre une chose qui comptait à ses yeux, elle venait de perdre de l'éclat. Elle venait d'être abandonné. Sa famille, voulait passer le Nouvel-an en adulte, c'est-à-dire, sans elle, elle trouvait cela injuste, elle était presque une adulte, mais ce n'était pas l'avis de ces parents. Ceux-ci la trouvaient trop délicate et sensible que pour parler d'un sujet tabou comme le cancer et l'homosexualité. Ils avaient raison, elle était sensible et délicate, mais elle savait entretenir ce genre de conversation sans craqué, depuis plusieurs années. Avec le temps, elle avait réussit à tourner la page, elle savait qu'on allait parler de cette personne ce soir, et que, comme chaque année, on allait la faire sortir. Elle n'était plus cette petite fille qui venait de perdre un proche à qui elle était très attachée. Elle avait grandie et mûrit, elle avait tournée la page avec le temps, sachant que cette personne n'allait plus jamais revenir. Elle avait envie de faire comme cette personne, partir et ne plus jamais revenir, mais d'une autre manière, pas en mourant d'une cancer et en avouant la veille qu'elle est bisexuelle, mais en partant très loin d'ici, très loin d'où le drame c'est passé, très loin où elle a connue cette personne, très loin de l'hôpital où elle était. Changer de pays, changer de ville, changer de vie, changer d'histoire.
Il fit le détour, juste le chemin qui continuait tout droit avant de bifurqué ou bien à droite comme lui, ou bien en continuant tout droit. En dessous de la neige, se trouvait un chemin, avec de l'herbe tout autour. Il fallait le suivre, mais Michael connaissait mar cœur le chemin, il n'y avait pas de soucis pour lui même les yeux bandés. Il sentait la chaleur humaine, le bonheur d'être plusieurs et réunit, comme une grande famille. La fille était toujours à son emplacement, la tête vers le sol pour changé, fixant sûrement ses pieds avec lesquels elle jouait depuis tout à l'heure. Elle ne regarda pas longtemps la tête vers ses pieds, elle regarda a nouveau les couples ou couples formés au hasard dansés, en jouant avec ses pieds. Elle commençait à jouer avec ses doigts. Se demandant combien de temps, elle allait devoir restée ici, ou si son père allait l'appeler dans la minute pour qu'elle rentre. Son père allait l'engueuler d'être partie, de ne pas être revenue, comme à chaque fois, mais c'est souvent lui qui la fait partir et ne lui demande pas de revenir avant que la discussion soit close. Mais, jamais, elle ne peut deviner quand elle sera finie, sachant déjà très bien qu'il en parle pendant des heures et des heures.
Il la regarde, tout en s'avançant, retirant sa capuche de sa tête parce que la neige a arrêtée de tombée et ouvre un peu son manteau. Il fait chaud, avec toute cette ambiance et agitation. Il ouvre jusqu'à la base de son cou, pour ne pas comme même laisser trop passer la froideur de la saison et finir malade. Dans quelques jours, à peine, deux semaines de vacances seront finies. Il devra retourner sur les bancs scolaires, comme tout les étudiants de son âges, adolescents perturbateurs ou discrets. Il n'avait pas envie de retourner, il voulait plutôt fêté Noël à nouveau, pour te manger le grand festin qu'il y avait eu. Il avait bien manger ce soir-là, sans aucun doute, il ne c'était pas fait prier pour manger. Il n'avait jamais manger autant, lui qui est encore un bon mangeur, avoue qu'il y a eu beaucoup de gourmandises. Il reprenait une part de chaque, surtout pour la bûche de Noël, il avait fait vraiment son gourmand sur le dessert.
Il la voyait commencer à se sentir mal à l'aise. Elle se sentait fixée, comme percée. Elle sentit le malaise prendre sur elle. Elle n'était déjà de base pas très bien dans sa peau, regrettant toute la folies de sa jeunesse an matière de nourriture et sucrerie. Elle était assez renfermée sur elle-même, pas très bavarde, communicative. Elle aimait bien entendre les autres parlés de leur vie, mais jamais elle n'aimait parlée de la sienne. On a déjà essayer de la résonnée, de lui dire qu'elle pouvait se confier, mais rien ne marchait avec elle. Elle n'était pas bien intérieur, elle n'était pas bien, point. Elle n'essayait pas de se sentir mieux, parce qu'elle savait qu'après, elle se sentirait à nouveau mal. Elle tourna le regard vers Michael, trouvant la source du regard qui apporte son mal être. Elle le regarde aussi, avec attention, ne le discernant pas bien dans le noir. Elle reporte son intérêt sur les personnes qui dansent, se trouvant trop ridicule que de croire qu'une personne l'aurait vue. On la remarque, mais on fait comme si elle n'était pas là, toujours mise à l'écart, laisser sur le côté. La seule personne qui lui portait de l'intérêt, celui dont elle avait besoin, elle morte. Elle aimerait être l'une de ses personnes, et de savoir ce que cela fait de voir cette fille sur le banc, à se tortiller avec ses problèmes et ses idéaux. Il n'était pas difficile pour lui de savoir qu'elle l'avait vu, et qu'elle n'avait fait comme de rien n'était. Il avait vu, dans ses yeux, de loin, l'espoir que quelqu'un lui apporte l'intérêt dont elle manque depuis des années. Il voulait la connaître, il l'avait vu, et n'avait pas fait comme si de rien n'était. Il alla vers elle, simplement, les mains dans ses poches, l'air un peu ailleurs, perdu dans sa tête. Il s'assit, dépoussiérant un peu la neige qui c'était installée sur le banc de bois.
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