Harold
Je l'ai fait.
J'ai réussi.
À la seconde ou Marine détache ses lèvres des miennes, je me raccroche à elle encore plus.
C'est un sentiment merveilleux. En fait, je pense que quand j'aime, j'aime trop.
Alors j'ai peur de trop l'envahir, qu'elle s'en aille, elle aussi. Je recule un peu.
Mais Marine reste, elle me tire, elle m'embrasse, elle caresse mes joues, et mon cœur me fait mal. Il bat trop vite, il gonfle, il enfle, il cogne contre ma cage thoracique jusqu'à m'en couper la respiration.
Et là, je me dis que si elle me lâche, je me relèverai jamais. Comme si elle avait lu dans mes pensées, Marine me le répète encore et encore :
"Je ne te lâcherai pas, jamais. "
C'est facile, de faire des promesses. On peut toujours les briser. Pourtant, je me laisse aller. C'est agréable d'être humain. C'est agréable, de ressentir toutes ses choses familières et étrangères à la fois.
Je me sens plus vivant que jamais. J'en conclus donc que ma souplesse d'âme, ce n'est que des bêtises.
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