9. Attendrissant

-Marine ?

Je mangeais une glace à la pistache, assise dans l'herbe. Lui était allongé sur le banc du parc à côté de l'école.

-Oui ?

-Je suis désolé. D'être moi. Vraiment, j'aimerais être comme ces gars, dans les films, qui aiment les femmes comme des fous. Mais je l'ai déjà tenté, tu comprends ? Et l'abandon m'a fait sentir tellement mal que j'ai du mal à aimer. Réellement.

-C'est pas grave Harold.

-Mais si, ça l'est. Parce qu'au fond de moi, je sais que j'aimerais jamais personne, et même si tu es ma personne préférée, je ne pourrai pas t'aimer autant que tu le voudrais. Et surtout, tu mérites quelqu'un qui n'est pas handicapé des émotions.

Je fut attendrie par sa prise de parole inattendue. Il continua.

-Alors, arrête de t'accrocher à moi. Aime d'autres personnes.

Je me levai pour lui faire face. Il était assis, maintenant. Nos visages étaient proches.

-Ca marche pas comme ça Harold, tu le sais.

Il me prit les mains.

-Essaye, je t'en supplie. Je ne veux pas te blesser je ne veux pas que tu te fermes, comme moi.

-J'ai droit à un baiser quand même ?

Harold rigola et me dit une pichenette sur le nez.

-On verra.

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