4. Percussions

Harold jouait de la batterie quand j'ai surgit dans la pièce, l'air mécontent.

-Harold, j'en ai ras le bol de ta connerie de souplesse d'âme.

-Hein ?

-Tu vois pas que tu blesses des gens, autour de toi ? Esther vient de m'appeler en pleurs, me récitant mot pour mot le discours enflammé que tu lui as servi quand elle a voulu t'embrasser. Elle m'a dit que tu n'avais pas repoussé ses avances ! Mais à quoi tu joues ? Pourquoi la faire espérer si tu sais comment ça va finir ? Quand tu vas percuter que ce n'est pas parce qu'Orea t'as une fois fait du mal que tu peux rendre les autres tristes ?

-Elle m'a fait une fois du mal, mais la blessure a mis longtemps à cicatriser.

-Harold... Aie un peu foi en les autres ! Ils ont des tonnes de choses à t'apporter.

-Pourquoi ça te tient temps à cœur, Marine ?

-Je sais pas, ça m'énerve de te voir gâcher ta vie. Fais voir aux autres qui tu es !

-Arrête de me faire des sermons. Tu veux pas regarder un film ?

-Si tu t'excuses à Esther.

-D'accord.

Et on se matta un film d'action, commentant les cascades des acteurs en rigolant.

A la fin, quand je m'apprêtai à partir, Harold me retint par le bras.

-Marine, je sens que tu me caches quelque chose. Je trouverai bien assez tôt ce que c'est.

J' étais mal embarquée, Harold allait percuter que je l'aimais un peu trop.

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