Chapitre 1 - Ma nouvelle Maîtresse

Depuis 1 an, les femmes ont pris le pouvoir grâce à une dictatatrice que je déteste par dessus tout. Elle se nomme Malissandra. J'ai fait parti des derniers résistants. Je m'étais caché dans les montagnes d'Alaska - ce n'est pas le meilleur endroit pour survivre mais c'est là-bas qu'on trouve le moins de population - avec un groupe d'hommes qui, comme moi, cherchait à fuir ces nouvelles lois. Malheureusement, nous nous sommes fait attrapés par les Shlik Girls. C'est un peu comme un groupe de Gestapo, uniquement composé de femmes savant maîtriser les combats au corps à corps, les armes, les tactiques de défense etc... Ce groupe a été créé dans un unique but : retrouver les fuyards.
Nous avons été envoyé dans un camp pour hommes - c'est comme ça qu'on les appelle - et chaque jour nous avions droit à un lavage de cerveau comme quoi nous étions faibles, nous n'étions née que pour servir les femmes, nous étions des sous-races et méritions aucune attention. On nous fouettait en public, torturait et nous étions privés de nourriture. Seul un morceau de pain mouillé nous était donné. Pendant quatre mois j'ai vécu un enfer. J'ai persévéré pour ne pas qu'elles me fassent un lavage de cerveau mais ça a été très dur à encaisser. Moi-même je ne sais pas si je suis toujours le même.

J'ai ensuite été envoyé dans une sorte de "prison" destinée à faire de nous de beaux hommes et à nous entraîner à coucher avec des femmes, à assouvir leurs désirs et les exciter.
Cette prison était bien moins pire que ce que j'avais vécu. Nous étions bien nourri, nous faisions du sport chaque jour, bref, rien à voir avec les camps pour hommes. J'avais un beau corps désormais, avec ce que je suis devenu aujourd'hui, j'aurai fait craquer un certain nombre de femmes, c'est persuadé. Mais bon, nous ne sommes plus en ces temps.
Après cinq mois passé, j'ai été transféré dans le secteur « vente d'hommes ». Des femmes passent devant des vitrines et nous choisissent. Cela fait maintenant deux jours que j'y suis.

Une femme tapa sa matraque contre les grilles de ma cellule. Je me levai en soupirant et en sortit nu. Nous n'avions pas le droit à des habits. Je pris une brioche dans un casier qui m'était destiné et je me dirigeai vers ma vitrine. Je m'installais à l'intérieur et restai bien droit en fixant la porte d'entrée. Le magasin ouvra aux alentours de neuf heures.
Plusieurs femmes entrèrent. Chacune d'elles me regardaient dans les moindres détails. Je ne prêtais pas d'intention à leur égard mais lorsqu'une blonde aux yeux bleus entra, mon attention se concentra uniquement sur elle. Elle était d'une beauté resplendissante, de hauts talons noirs avec un décolleté offrant une superbe vue sur sa poitrine. Celle-ci passa devant plusieurs vitrines. J'espérais de tout cœur qu'elle vienne jusqu'à la mienne et c'est ce qu'elle fit. Elle me fixa de ses magnifiques yeux bleus cristallins et lut la description me concernant. Comme si j'étais une machine destinée à la vente. Une vendeuse se dirigea vers la jeune trentenaire.

- Bonjour ! Bienvenue dans notre magasin numéro un de vente mondiale d'hommes ! Vous avez devant vous un excellent modèle ! Très obéissant, il a été dans un camp pour homme puis dans un centre afin de développer sa musculature qui est très spectaculaire comme vous pouvez le voir ! Il satisfera vous désirs sexuelles et autres fantasmes que vous désirez...

La dite demoiselle n'avait que faire des commentaires de la vendeuse. Elle n'arrêtait pas de me fixer comme si on achetait un produit. Elle fit un petit sourire en coin et se tourna vers la femme.

- Je le prends.

- Venez régler en caisse.

La jeune femme se dirigea vers la caisse et régla tout. Elle signa des documents.
On alla me chercher et on me sortit de ma vitrine. On me donna des habits que j'enfilai avec hâte.

- Suis-moi et ne m'adresse en aucun cas la parole. Nous ferons connaissance une fois arrivé chez moi.

Je sortis donc du magasin et le soleil m'éblouissait la rétine. Il était vrai que je n'avais pas l'habitude de sortir et cela me fit un bien fou.
Autour de moi je vis d'immenses buildings, des drones volaient partout dans les rues, sûrement pour des livraisons. Et quelques femmes se baladaient sur les trottoirs, en compagnie d'hommes à quatre pattes et nus, laisses et colliers attachés. Je fus surpris de voir cela mais après tout, ce n'était rien comparé à ce que j'avais vécu. Je vis celle qui m'avait acheté se diriger vers un taxi. Elle me fit signe de monter à l'arrière. Je m'assis confortablement et la voiture démarra automatiquement, sans conducteur. Pendant tout le trajet, je regardais le paysage triste défiler devant mes yeux. Nous étions entrain de nous éloigner de la civilisation pour finir dans un petit quartier bien sympathique. Les maisons se ressemblaient quasi toutes.
Je sortis de la voiture.

- Sors mon sac à main du coffre, m'ordonna-t-elle.

J'ouvris le coffre pendant qu'elle paya le taxi. Il fallait simplement insérer une somme dans une machine qui rendait la monnaie. La voiture repartit et je me retrouvai seul face à elle. Je ne connaissais même pas son prénom.
La jeune femme se dirigea vers l'entrée et m'ouvrit la porte en me faisant signe de poser son sac à main noir. Elle en profita pour enlever ses jolis talons et s'asseoir dans le canapé. Le salon possédait de jolies baies vitrées avec un décors romanesque.

- Assis toi devant moi, par terre, dit-il en pointant du doigt le sol où se trouvait ses pieds.

Je m'assis en tailleur, me retrouvant face à cette beauté.

- Bien. Nous allons commencer par les présentations. Je m'appelle Léna. Léna Holmes. Et toi ?

- Alex Strandigër.

- Sache que tu es ma priorité maintenant, JE fais ce que je veux de toi, JE décide de ce que tu manges, voir rien si tu n'as pas été sage, JE te suis supérieure et TU me dois le respect, dit-elle en instant sur les "JE" et "TU".
On va instorer des règles au fur et à mesure mais sache que si je t'ai acheté, c'est pour mon propre plaisir. Tu vas vivre un enfer crois-moi. Tu vas devenir ma propriété, mon jouet, mon clébard, ma sous-merde, mon esclave, mon soumis. Et je peux t'assurer que tu vas y prendre goût mon petit...

Je me rendis soudain compte que ma vie allait être un calvaire à partir de ce jour. Devoir servir une femme que je déteste - pour l'instant -, n'allait pas être chose aisée...

SUITE ?

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