JOURNAL LOUIS


« J'AI ENVIE DE TOUT FOUTRE EN L'AIR. À COMMENCER PAR CE CONNARD D'HARRY ! ÇA ALLAIT BIEN ENTRE NOUS, SANS DOUTE BEAUCOUP TROP ALORS IL A DÉCIDÉ DE RÉGLER LE PROBLÈME EN FAISANT LA SEULE CHOSE QUE JE LUI AVAIS INTERDITE DE FAIRE. IL AVAIT DIT QU'IL NE LE FERAIT PAS. C'EST POUR ÇA QU'EN RENTRANT JE L'AI TROUVÉ ASSIS SUR MON LIT EN LE TENANT DANS LES MAINS. PLUS FORT QUE LUI. C'EST ÇA SON EXCUSE. C'ÉTAIT PLUS FORT QUE LUI. BIEN SUR. ET LUI DIRE DE DÉGAGER ÇA PAR CONTRE ÇA N'A PAS ÉTÉ PLUS FORT QUE MOI. ET IL NE S'EST PAS FAIT PRIER POUR S'EXECUTER.

Je ne comprends pas. J'ai beau chercher. Je suis juste énervé, vexé, comme quand tous vos potes sont invités à une fête mais pas vous. Et vous êtes là, à vous remettre en question, à chercher ce qui ne va pas chez vous pour être toujours la personne mise à l'écart. On vous fait croire le contraire. On veut vous faire sentir important, on vous rassure. Mais au final, ça ne dure qu'un instant, le temps de se convaincre, puis ça revient au galop. Cette sensation de ne pas être à votre place. Harry m'a fait ressentir ça. Je lui ai ouvert toute ma vie en commençant cette histoire, je voulais qu'il fasse de même. Mais non, moi je n'aurais jamais été jusque là. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'aurais pas aimé qu'on me le fasse. Ha ha. Combien de fois j'aurais pu faire la même chose ? Beaucoup. Et pourtant, j'ai ma dignité, je ne suis pas capable de ce genre de chose. Mais apparemment quand on s'appelle Harry Styles, on se permet des choses dégueulasses. Comme ce qu'il vient de qualifier d'erreur. Erreur de quoi ??????? Il savait totalement ce qu'il faisait. Je l'ai vu dans ses yeux. J'étais bien, je rentrais de chez Alfa après avoir gardé son petit frère. Je voulais lui raconter comment ce gamin de 8 ans avait réussi à me convaincre de créer un blog pour montrer mes dessins tout en restant anonyme. Je voulais lui montrer, qu'il me dise quels dessins poster. Je voulais lui dire que finalement mon père travaillait ce soir et que du coup je pouvais venir chez lui à la soirée de Zayn. Je voulais qu'après on rentre chez lui et qu'il me parle de constellations, qu'il s'allonge et qu'on se tienne la main en regardant un vieux film avec cet acteur français bizarre qui fait tout le temps des grands gestes. Et puis avant de m'endormir moi aussi je lui aurais fait un geste. Un geste que Zayn m'a apprit et que je n'ai pas encore eu l'occasion de lui montrer. Mais finalement, je ne lui montrerai pas. Je vais rester ici, probablement pleurer comme je le fais depuis une heure, puis je commanderai trois pizzas et je les mangerai tout seul en regardant Le temps d'un automne. Je suis tellement énervé. J'ai envie de retourner ma chambre et d'aller voir Harry en lui balançant ce que je pense de lui en ce moment. Mais je ne le ferai pas. Je suis lâche. Je suis audacieux. Mais la lâcheté prend le dessus. Encore une fois. Toujours par rapport à Harry. Tout ça ne mène à rien finalement. À quoi bon. Il était conscient que ce qu'il faisait était mal, mais il l'a fait quand même. Et je ne peux pas accepter ça. Il le savait, mais il l'a fait. Je ne veux plus le voir. Je préfères m... »

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