CHAPITRE VII


      Louis William Tomlinson

    Neuf heures et mon réveil sonne déjà. J'ai l'impression d'avoir dormi deux heures alors qu'à vingt-trois heures j'étais couché. Je comprends pas. Je dois avoir un lutin qui me bouffe mon temps de sommeil dans la tête. Ou alors je suis trop torturé pour avoir un sommeil tranquille comme la plupart des habitants de cette terre. Et visiblement quand je me redresse, je réalise que je suis vraiment torturé. Je me suis endormi avec le t-shirt de l'autre abruti et je ne sais même pas pourquoi j'ai fait ça. Sûrement parce que je suis con, que j'ai l'habitude de faire des trucs stupides et aussi parce que je suis con, mais ça je l'ai déjà dit. Enfin de là à mettre son t-shirt ça fait vraiment le mec qui veut souffrir encore plus.

    — Putain...

    En me laissant retomber dans mon lit, je me sens encore plus con. Parce que si mettre le t-shirt de Styles c'était stupide, dormir avec c'était le summum vu que maintenant son odeur de sale con est imprégnée dans mon lit. C'est insupportable. Je vais avoir l'impression qu'il est toujours là, et dans mon lit en plus. Changer les draps passe en tête de mes choses à faire. En attendant je vais retirer ce putain de t-shirt et aller me laver parce que je dois retourner en cours.

- Bonne journée Louis.

    Un mail de Timy. Disons que ça rend la journée un peu moins nulle que si j'étais parti directement pour me retrouver face à Styles et ses petits chiens. Cette personne pense à moi, c'est cool. Je me sens un peu plus important, il n'y a plus seulement Alfa qui me parle. D'ailleurs ça va pas me faire de mal de la retrouver. Après l'avoir laissé toute seule, j'espère que Payne n'est pas revenu lui parler. Je ne sais pas ce qu'il cherche mais il est hors de question qu'Alfa prenne à ma place quand je suis absent.


      Point de vue , Externe

    Louis arriva en quinze minutes au lycée et passa la grille en direction du bâtiment principal, prêt à retrouver enfin son amie. En entrant il aperçu Styles rire avec Zayn et Niall au fond du couloir. Ne voulant pas être remarqué dès le matin, il se mit à marcher tête baissée contre le mur. Fixant ses pieds au fur et à mesure qu'il avançait, il ne fit pas attention à la personne qui arrivait sur sa droite et la heurta.

    — Je suis désolé.

    — Regardez où vous allez Tomlinson.

    Le garçon releva la tête vers son professeur.

    — Désolé monsieur.

    — Ça fait longtemps qu'on ne vous a pas vu ici.

    — J'étais malade.

    — Vous allez mieux ?

    — À votre avis, si je suis là ?

    — Et votre exposé avec monsieur Payne ?

    — Ça avance.

    — Tant mieux. Vous ne faîtes pas tout le boulot j'espère.

    — Non.

    — Payne qui travaille, alors ça...

    Le professeur avait parlé trop bas pour que Louis puisse l'entendre.

    — Pardon ?

    — Rien Tomlinson. Allez en cours, ça va sonner.

    — Bonne journée.

    — De même.

    Louis regarda son professeur d'Histoire avancer puis rentrer dans sa salle de cours. Il soupira et se dirigea vers son casier pour prendre son livre de littérature. La blonde arriva derrière lui discrètement.

    — Hey !

    Le mécheux sursauta et se tourna vers Alfa en souriant. Elle rigolait de son rire cristallin. Au final, oui, ça avait manqué à Louis de ne pas l'avoir à ses côtés pendant ces quelques jours.     Il referma son casier et ils se mirent à marcher dans le couloir.

    — T'es enfin de retour.

    — Ouais, mon père a pris quelques jours pour être à la maison.

    — Tu vas pouvoir rattraper les cours ?

    — Styles me les a apporté.

    Alfa le regarda surprise.

    — Il m'a rien fait si c'est ce que tu veux savoir. Enfin il m'a lancé des vannes mais il ne m'a pas touché.

    — Je suis désolée.

    — Pourquoi ? Tu voulais que je me fasse démolir ?

    — Non, si il est venu chez toi c'est de ma faute...

    Louis ne comprit pas et attendit des explications de la part d'Alfa mais elles ne vinrent pas tout de suite. La blonde avait baissé la tête et ne préférait pas imaginer ce qui ce serait passé si Styles s'en était pris physiquement à Louis.

    — Hier matin, il est venu me voir pour que je t'apporte moi-même les feuilles mais je l'ai provoqué en lui disant de le faire lui-même et il est parti énervé. J'ai pensé qu'il n'irait pas jusque chez toi alors je ne t'ai pas prévenu mais au final j'aurais dû...

    — C'est rien. Il m'a rien fait. Puis tu lui as tenu tête, il a compris que t'étais plus la même qu'avant. T'es quelqu'un de fort et je t'admire pour ça. Mais arrête de toujours t'inquiéter pour moi, je suis pas en sucre.

    — T'as encore maigri.

    — Alfa.

    — Louis.

    — Je vais bien.

    — Tu mens mal.

Le garçon commença à partir.

    — J'ai cours, zut.

    — C'est ça, change de sujet.

    Louis fit un signe de tête et un petit sourire à la blonde qui rigolait avant d'entrer dans sa salle de littérature. La jeune fille le regarda de loin et partit à son tour vers sa salle, croisant Styles et Payne sur sa route.

       

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    Le cours de sport terminé, Louis avait rejoint les vestiaires pour se changer. Après avoir récupéré ses affaires, il referma son casier bleu, faisant entendre un écho métallique. Il mit son short dans son sac, puis enfila son slim délavé. Un bruit de porte se fit entendre et le mécheux sursauta. Il était seul dans les vestiaires, comme à chaque fois il attendait que tout le monde soit partit pour se changer. Un deuxième bruit de porte, sûrement le coach qui quittait le gymnase. Louis s'assit sur le banc pour enfiler ses converses.

    — Bah alors Tomlinson, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu.

    Louis laissa tomber ses lacets, son coeur loupa un battement et il retint sa respiration. Ils étaient là. Il le sentait. Il n'était plus tout seul. Ce n'était pas le coach qui partait. C'était eux qui arrivaient. L'atmosphère devint lourde, froide, presque glaciale.

    — On a cru que tu nous évitais.

    — Ça aurait été stupide de ma part non ?

    Louis n'eut pas le temps de réagir qu'il se sentit plaquer contre le casier, le métal froid contre son dos, à travers son t-shirt. Il ferma les yeux par réflexe. Alors c'était ça, il était de retour et ils étaient décidés à se rattraper. Les mains qui le tenaient par le col se relâchèrent et  une forte poigne vint lui attraper la mâchoire.

    — Ouvre les yeux abruti !

    Louis obéit malgré lui mais il resta les yeux baissés vers le sol pour éviter de croiser le regard des garçons autour de lui.

    — Pas aujourd'hui..

    Son murmure se perdit au milieu du rire du bouclé qui s'avança à sa hauteur, le regardant de haut en bas.

    — Tu me fais pitié Tomlinson. Tu croyais quoi ? Qu'en t'absentant on allait t'oublier ?

    — Harry ?

    — Maintenant et vite.

    Harry fit un vague signe de la main en regardant autour de lui. Louis sentit sa tête rencontrer le casier au moment où le poing de Payne arriva pour rencontrer la droite de son visage. Puis un coup de l'autre côté. Zayn approcha et le dévisagea à son tour. Il était tellement faible, tellement impuissant, tellement rien. Louis n'avait pas envie de lutter. C'était des retrouvailles à leur façon. Le métis lui donna un coup au niveau de l'estomac, un cri aigu sortit de la bouche du mécheux. Le bouclé lui attrapa le col et lui donna un coup derrière les genoux, les trois autres regardant leur victime s'effondrer au sol, le nez ensanglanté et la lèvre fendue.

    — Dis-moi Tomlinson, tu as sûrement envie de te rincer la bouche non ?

    Le rire de Payne se joignit à celui du métis, ce dernier traînant Louis vers les cabinets. Tentant tant bien que mal de faire lâcher les deux autres en essayant de se débattre, Louis sentait ses forces l'abandonner. Il finit par se laisser faire. Personne ne les voyait, ils étaient libre de lui en faire baver.

    — Niall la porte.

    Le blond passa devant et ouvrit l'une des cabines, calant la porte avec son pied. Louis chercha en vain un échange de regard. L'irlandais fixait ce qu'il y avait droit devant lui. Il n'osait pas regarder ? Il ne prenait pas le même plaisir que les trois autres ? Non, il était influençable et il était victime de ses choix. Payne entraîna Louis à l'intérieur de la cabine, l'agenouillant devant les wc et lui penchant la tête au-dessus.

    — C'est que le début Tomlinson.

    Et il lui plongea une première fois la tête dans la cuvette des toilettes. Louis se débattant, n'ayant pas eu le temps de prendre de l'air. Une minute. Une minute et cinquante secondes. Payne ressortit la tête du brun.

    — Alors ? Elle est bonne ?

    — On a été gentils, on n'a pas pissé avant.

    Et encore une fois. Une minute. Deux minutes. Le mécheux tentait de reprendre son souffle à chaque fois mais sa tête replongeait sans attendre. Pourquoi ? Pourquoi aujourd'hui ? Pourquoi lui ? Pourquoi tant de haine chez ces garçons ?

    Payne sortit la tête de Louis, le tirant vers l'arrière par les cheveux. Le garçon sentit l'air rentrer à nouveau dans ses poumons. Il toussa et cracha l'eau qui lui restait à l'intérieur. L'eau mêlée au sang. Il sentit qu'on le lâchait et il se laissa glisser contre le mur de la cabine. N'ayant pas le temps de reprendre une seconde fois son souffle, il se fit de nouveau soulever et plaquer contre le mur. La violence du coup qu'il reçu dans les côtes lui coupa le souffle. Il était devant lui. Ils étaient tous le deux. Le loup et l'agneau.

    — Tu sais Tomlinson, tu devrais penser à ne plus me parler avec un ton insolent. Je t'avais dit de ne pas faire le malin.

    Styles lui cracha au visage avant de le traîner dans les douches. Niall ouvrit le robinet et l'eau glaciale vint frapper le corps allongé du mécheux. Un coup au niveau des tibias. Puis un autre au ventre et un aux côtes. Louis ouvrit difficilement les yeux et tourna son regard vers Niall. Et cette fois-ci, il le croisa.

    — Niall...

Louis l'avait dit tellement faiblement qu'il fallait tendre l'oreille pour l'entendre. Il n'avait besoin de personne, mais Niall était là, il devait l'aider, il aurait dû l'aider sans qu'il doive le demander. Le blond ne répondit rien. Il le regarda avec un air de chien battu, tentant de lui faire comprendre qu'il était désolé. Zayn remarqua cet échange et s'accroupit en face du châtain.

    — Tu crois quoi ? Que arce qu'il dit rien, il va t'aider ? Laisse tomber Tomlinson. T'es un cas désespéré.

    — Niall, finit.

    Désorienté le blond se tourna vers Liam en fronçant les sourcils.

    — Quoi ?

    — Donne lui un dernier coup et on se barre.

    Sous la pression Niall décroisa les bras et s'approcha du corps déjà meurtri du garçon. Il lui décrocha un coup de genou dans le dos, arrachant un cri de douleur à Louis. Le blond s'éloigna du corps, réalisant que c'était la première fois qu'il s'en prenait à lui physiquement. Il le fallait, il le regrettait déjà, mais il n'avait pas le choix. Niall avait envie de pleurer. Pleurer parce que ça, c'était pas lui. Mais il avait un pacte avec les trois autres, ils étaient ses amis, ses frères. Louis c'était son passé. Il recula et finit par sortir des douches, faisant signe aux garçons qu'il les attendait à la voiture. Les trois autres regardèrent Louis et s'éloignèrent à leur tour, comme si il ne s'était rien passé, comme si ils n'étaient jamais venu. Le mécheux se releva difficilement pour être dos au mur, il laissa couler l'eau encore un moment, n'ayant pas la force de bouger pour l'instant. Il entendait son portable sonner dans son sac, mais il ne pouvait pas se déplacer. Louis essayait de garder les yeux ouverts, mais ses blessures l'avait fatigué. Il se laissa emporter doucement puis finit par s'endormir au milieu des douches, l'eau froide continuant de ruisseler sur son corps maigre.


      Louis William Tomlinson

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de Alfa - louis ?

de Alfa - t'es encore aux vestiaires ?

de Alfa - bon bah je t'attends pas hein...

de Alfa - louis ça va ?

de Alfa - putain louis décroche !

de Alfa - louis je m'inquiète !

de Alfa - louis, c'est styles ?

de Alfa - je m'en doutais, putain tu fais chier ! t'as intérêt à te bouger et aller parler à quelqu'un !

    Non je n'irai pas en parler. J'ai rien à dire. Ça va... Non. Ça ne va pas. Ça ne va pas parce que ça fait une heure que je chiale comme un con assit contre le mur de ma salle de bain. Une heure que je chiale, parce que putain, j'ai mal. Cinq mois. Cinq mois que ça dure et pourtant en trente minutes qui m'ont paru interminables, ils m'ont fait bien pire qu'en cinq mois. J'ai encore l'arrière goût de l'eau des toilettes mêlé à celui du sang dans la bouche. Je suis frigorifié, j'ai encore l'impression de sentir leurs poings et leurs pieds contre moi. Leurs coups qui me détruisent un peu plus à chaque fois. Je me sens tellement faible, tellement pathétique, tellement stupide. Je me sens sale. J'ai honte de moi. Pourquoi il a fallu qu'on revienne vivre ici ? Comment j'ai pu croire que tout irait bien à présent. Ma conscience rigole, oui elle se fout de ma gueule. T'es pathétique Louis. Pathétique et naïf. Je donne un coup dans le mur, je le sais putain, je sais que je suis rien. Ils se sont acharnés sur moi par pur plaisir, sans raison. Et je crois que c'est ça le pire, qu'il y ait aucune raison, que ce soit juste pour passer le temps. Leurs rires raisonnent encore dans mes oreilles, j'ai l'impression de devenir fou. Je passe une main sur mon visage, Styles m'a craché dessus. Comment j'ai pu croire qu'il avait d'autres facettes ? Il m'avait prévenu hier, j'aurai du me méfier. Je ne veux plus vivre ça, je veux en finir, je veux partir pour de bon. Je ne veux plus être le boulet de mon père, je ne veux plus être le problème, je ne veux plus être tout simplement. C'est ça, je ne veux plus être. Je ne veux plus être ce que je suis, je ne suis rien mais c'est beaucoup trop. Je me déteste physiquement parce qu'on dirait un zombie, je me déteste intérieurement parce que je ne suis rien. Je suis fait d'erreurs, je ne sais même pas si j'ai des qualités. Le rire de ma conscience se déclenche encore. Bien sûr que non je n'ai pas de qualités. Si tout ça m'arrive, c'est sans doute que je le mérite, ça devait être comme ça. C'est peut-être ça ma destinée, mourir de désespoir. Je secoue la tête et je me décide à me traîner dans la douche. Il faut que je me lave, que j'efface leur trace de sur moi. Les marques seront là, mais leurs contacts sera partit. L'eau est froide, ou peut-être chaude, ça me brûle. Mes cicatrices brillent sous l'eau, elles sont jolies, elles sont à moi, elles sont une partie de moi, peut-être la plus belle justement. Elles sont là pour me rappeler que je ne suis rien qu'un pauvre con, destiné à empêcher les autres d'être heureux. Je souris, je souris parce que je crois que je les aime, j'aime mes cicatrices. Je passe une main sur mes côtes : j'ai une coupure, des hématomes violacés. Puis je regarde mes jambes : un hématome au tibia droit, ça ne m'empêchera pas de marcher, je mettrai ça sur le compte d'une entorse dans l'escalier. Je n'ai rien au bras. Je passe une main sur mes lèvres, la plaie est sèche. Mon arcade me fait mal, je vais encore avoir un oeil au beurre noir pour changer.

    J'essaye de respirer calmement pendant que l'eau coule sur moi. Je regarde mes cicatrices encore une fois. Je sens une boule dans ma gorge et je sens toute la haine qu'il y a en moi. Je me déteste de ne pas être quelqu'un d'assez bien pour être heureux. Je me déteste de ne pas être quelqu'un de fort pour me défendre. Je me déteste d'être aussi faible. Je suis tellement faible et tellement énervé à la fois que je me remets à pleurer, mes larmes se mélangent à l'eau, ça paraît moins cliché comme ça. La situation est tellement pathétique... Je suis sûr que dans le dictionnaire mon nom est associé à pathétique, faible, problème, lâche. C'est ce que je suis, un lâche. Je suis un lâche envers moi-même, envers ma famille, envers Alfa et même envers Timy. Timy... C'est stupide ça encore, de s'accrocher à une personne, de lui accorder un peu d'importance alors qu'au final on sera sans doute déçu. J'ai longtemps pensé que c'était les gens qui me décevaient, mais au final, c'était moi ; moi qui décevait les gens, parce que j'ai jamais rien fait de bien, j'ai toujours pensé qu'à moi. Je veux mourir. Je n'en ai parlé à personne, c'est lâche ça. Je dis que je vais bien, ça aussi c'est lâche. On m'a tendu la main plusieurs fois, mais j'ai toujours refusé. Imaginer comment partir ? J'y ai déjà réfléchi. Une balle dans la tête ? Une corde autour du cou ? Non. Ce n'est pas ce que j'ai choisi. Je le ferai simplement, sans mise en scène. Ce sera juste moi. Moi et la mort.

    Je finis par sortir de la salle de bain en t-shirt et jogging. Je regarde ma chambre blanche pourtant si sombre et froide. Je la balaie du regard et j'aperçois son t-shirt. J'ai envie de tout casser. Je jette tout ce qu'il y a sur mon bureau, dans mon armoire, dans ma bibliothèque et encore une fois je craque, j'éclate en sanglot, me laissant tomber contre mon lit. J'ouvre le tiroir et je prends une lame. Une seule. Puis je commence à me faire des entailles sur les avants-bras. Ça saigne un peu, beaucoup, mais ce n'est pas grave.

    Ce soir-là je ne sais pas combien d'entailles je me suis faites, combien de jolies cicatrices j'aurais en plus demain, ni combien de griffures ou de pincements je me suis infligé. Ce que je sais, c'est que quand j'ai réussi à me mettre sur le lit, que je me suis recroquevillé sur moi-même, toujours en pleurant et en serrant le t-shirt de l'autre enfoiré contre moi, j'allais mieux. Je n'allais pas bien, mais j'allais mieux.

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