CHAPITRE LIII
Point de vue , Externe
Louis tourna la tête pour regarder Harry concentré sur sa nuque et ses doigts qui descendaient et remontaient le long de son dos jusqu'à ses cheveux. Le bouclé s'arrêta et caressa la joue du châtain avant de se pencher pour l'embrasser.
- Harry. Moi aussi j'ai quelque chose à te montrer.
- Sur ton corps ?
Louis sourit.
- Non. Chez moi.
Le bouclé hocha la tête et se redressa pour s'asseoir au bout du lit. Louis regarda son dos.
- Il veut dire quoi ton tatouage ?
- Beaucoup de choses.
- Pourquoi tu l'as fait ?
- Pour toutes les âmes détruites dans ce monde.
Il jeta un regard en coin à Louis avant de se secouer la tête pour remettre ses cheveux en place.
- Alors il est aussi pour moi ?
- Tu poses trop de questions petit Louis.
Le châtain sourit face à la réponse du garçon. Il était toujours lui-même, même après s'être confié. Il ne voulait pas qu'il change. Il était beau de dos. Louis s'avança un peu et enroula ses bras autour du cou d'Harry et ses jambes autour de sa taille.
- Qu'est-ce que tu fais ?
La voix lassée d'Harry fit rire le châtain.
- Je suis un koala.
- C'est devant les koalas.
- M'en fous.
Harry se leva pour aller ramasser son t-shirt.
- Waw, on en voit des choses d'ici.
- C'est sûr que ça te change de voir les pâquerettes.
- Connard.
Louis se détacha et se retrouva au sol. Il remit son t-shirt et quitta la pièce pour aller attendre Harry dehors. Le bouclé le rejoignit peu de temps après.
- Pourquoi t'es parti comme ça ?
- J'avais besoin de prendre l'air.
- Mon père n'est pas là.
- Hein ?
- Les gens le croisent une fois et après ils évitent.
Louis haussa les épaules.
- J'ai pas peur, n'importe quoi. Je croyais que c'était le majordome.
- T'es têtu j'ai jamais vu ça.
- Tu t'es pas regardé !
Harry lui fit signe de monter dans la voiture. Louis passa tout le trajet à regarder par la fenêtre et à réfléchir à ce qu'il allait faire. Il n'était pas sûr d'avoir fait le bon choix en voulant montrer ça à Harry, mais ce dernier venait de faire tout ce qu'il demandait, il n'avait pas le droit de le laisser tomber comme ça. Il sursauta légèrement quand Harry entrelaça ses doigts aux siens. Le châtain profita du fait que le bouclé regardait la route pour regarder leurs mains du coin de l'oeil. Lui et Harry. Harry et lui. Louis ne savait pas vraiment quoi penser de tout ça. Il ne pouvait pas oublier tout son passé, ni tout ce que Harry avait pu lui dire. Mais il ne pouvait pas non plus oublier ce que le garçon avait fait pour lui et pour tenir sa promesse d'être désolé, ni tout ce qu'il venait de lui dire. Depuis le temps que le châtain attendait qu'il lui parle de lui, il ne pouvait pas nier que ça prouvait qu'il tenait à lui. Harry était là, au volant de sa voiture, sans l'intention de lui écraser le visage contre le tableau de bord et en lui caressant le dos de la main avec son pouce. Ils arrivèrent rapidement dans la rue de Louis et la voiture s'immobilisa devant sa maison. Harry suivit le plus petit à l'intérieur jusqu'en haut des escaliers mais se fit brusquement stopper.
- Attends.
- Tu as changé d'avis ?
- Non. Non. C'est juste que, ne dit rien. Enfin, jusqu'à ce que je te le dises.
- Tu donnes des ordres ?
Louis fronça les sourcils.
- C'est bon Louis, je me tais.
Le châtain sourit doucement et hésita un instant avant de prendre la main d'Harry pour l'entraîner vers le fond du couloir. Il s'arrêta devant une porte et regarda Harry qui avait l'air perdu avant de l'ouvrir doucement.
☽
- Et celui-là, tu l'as lu ?
La blonde se retourna et regarda le livre que lui montrait le garçon.
- Non, j'ai tous les autres livres de l'auteur mais pas celui-ci.
Elle le prit et suivit Zayn jusqu'à la caisse avant de quitter le magasin pour aller prendre un smoothie sur le stand un peu plus loin.
- Je suis désolé pour Louis... Et sa tentative de...
- Ça devait arriver un jour je crois... Louis est instable depuis bien longtemps et encore plus depuis qu'il parle avec Harry.
- Au contraire, moi je trouve qu'Harry lui a apporté un truc en plus. Je sais que tu ne l'aimes pas, mais il est vraiment attaché à Louis. Et visiblement, c'est réciproque.
Alfa souffla et bu une gorgée de sa boisson.
- Je sais. Mais j'y arrive pas, après tout ça, je ne peux pas m'y faire. C'est Harry Styles, je sais pas, c'est tellement pas crédible.
- Tu ne les as pas vu ensemble.
- La dernière fois, Harry m'a dégagé.
- Oh...
Ils se regardèrent un moment en buvant chacun de leur côté.
- Je sais que c'est l'un de tes meilleurs amis, mais tu comprends que ça bloque pour moi... Je ne sais pas comment Louis a pu lui pardonner.
- Il ne l'a pas fait.
- Quoi ?
- Louis ne lui a rien pardonné, il essaie juste d'avancer et de voir autre chose qu'Harry Styles le gros con. Tu devrais essayer.
- Zayn... J'ai l'impression de ne plus du tout connaître Louis et c'est pas faute de ne pas trop le connaître de base. J'ai peur que Styles l'ait changé et que leur relation m'empêche de le retrouver tu vois ?
- Je pense que ça viendra, et puis j'ai cru comprendre qu'avec Louis, il faut le bouger un peu.
La blonde sourit et regarda son téléphone.
- C'est le moins qu'on puisse dire. Désolé j'avais pas vu l'heure, je dois récupérer mon frère chez un de ses copains et mes parents rentrent de leur voyage.
Zayn lui claqua une bise et la regarda s'éloigner. Décidément, ils finiraient tous plus ou moins liés avec cette relation bizarre entre Louis et Harry.
☽
Louis entra dans la pièce et se décala pour laisser le bouclé entrer. Harry regarda d'abord Louis et puis il laissa son regard se déplacer dans toute la pièce. La pièce qu'il lui avait interdit d'ouvrir. Les murs étaient couverts de photos, le brun reconnut Louis et son père la plupart du temps, et puis Niall, et même une photo de lui qui lui fit louper un battement. Et puis il y avait cette femme, blonde, tellement souriante et avec les yeux de Louis. Il y avait une étagère derrière la porte, avec beaucoup d'albums photos. Et puis il y avait un lit, un lit entouré de machines un peu bizarres, des machines que l'on trouve seulement dans les hôpitaux. Harry lança un regard interrogateur à Louis. Le châtain lui prit la main et l'emmena jusqu'au bout du lit. Le garçon put mieux voir la personne à l'intérieur, une femme. Très maigre, avec une respiration irrégulière et des fils reliés à son corps un peu partout. Louis regarda Harry les yeux humides.
- Harry, je te présente ma maman, Caroline.
- Mon dieu... Louis... Je...
Harry avait l'air complètement perdu et paniqué, il ne savait pas quoi dire ou comment réagir. Louis sentit son malaise et l'entraîna dans sa chambre après avoir refermé la porte. Le châtain se mit devant sa fenêtre et ferma les yeux. Le bouclé lui attrapa le bras et le retourna pour le prendre dans les siens. Il ne dit rien même si des questions se bousculaient dans sa tête. Il ne dit rien, parce qu'à ce moment-là, Louis avait juste besoin de ça. Ils restèrent un moment comme ça, le torse d'Harry étouffant les sanglots de Louis.
☽
La brune s'assit dans le canapé, un verre de jus d'orange dans les mains.
- Liam, dépêche-toi.
Le garçon se retourna.
- T'es sérieuse là ? Tu me laisses tout seul pour construire tes meubles là ? Tu crois que je vais te laisser pépère dans ton canapé ?
- Je ne sais pas bricoler.
- Et pourquoi t'as racheté tout un salon alors ?
- J'ai eu une promotion au travail et j'économisais depuis un moment.
- Et tu ne peux pas demander à quelqu'un de spécialisé là-dedans ?
Dan se mit à rire.
- Toi t'es gratuit.
- Alors ça tu rêves.
Le châtain regarda l'étagère qu'il tenait dans la main.
- Si tu montes cette étagère, je ne te demande rien en échange !
La brune finit son verre et le posa sur la table avant de remettre la bretelle de sa salopette.
- Ça marche Liam le bricoleur ! Sors la perceuse !
- Il y a pas besoin de perceuse...
- La ferme !
☽
Louis recula et s'essuya les yeux pour aller s'asseoir sur son lit. Il fit signe au bouclé de venir et lui fit une place.
- Elle a eu un cancer du sein. Enfin au début. Ils ont éliminé plusieurs fois les cellules cancéreuses, elle a fait de la chimio une première fois et ça avait l'air d'aller mieux. Sauf qu'un jour, on mangeait tous ensemble et en voulant débarrasser la table elle s'est effondrée sous nos yeux. Mon père voulait l'emmener lui-même à l'hôpital, mais les pompiers ont été plus rapides. Et tout a de nouveau basculé quand le médecin est arrivé avec sa voix qui veut faire genre que ça va aller alors qu'on sait que non, ça n'ira pas. Il nous a emmené dans son bureau et il a commencé à parler avec mon père du précédent problème et il a dit que ça n'allait pas du tout, qu'elle n'avait pas bien réagi au traitement et que c'était revenu encore plus fort sauf que cette fois, il y avait autre chose, au niveau des artères. Elles se rétrécissaient de plus en plus et il n'y avait rien à faire pour le moment d'après lui. Mon père était anéanti et ma mère elle disait que ça irait, alors que son visage disait autre chose. On a été voir plein de spécialistes pour savoir s'il n'y avait vraiment rien à faire et puis il y a eu ce docteur un peu bizarre qui était tout le temps optimiste, qui disait qu'en Australie ils avaient d'autres traitements, moins forts mais qui devaient être fait régulièrement. Alors on a déménagé là-bas. J'ai rien dit à Niall, je l'ai laissé tout seul. Mais je crois que mon père en avait parlé à ses parents. On est arrivés là-bas et elle a été admise dans un hôpital très moderne où le patient pouvait être pris en charge à domicile si ça allait bien avec les médicaments. Et c'est vrai, ça allait mieux rapidement avant l'opération, donc j'ai commencé à faire ma vie en me disant que maintenant on était ici, mais je n'arrivais pas à passer au-dessus. Niall essayait de me téléphoner mais je ne répondais jamais parce que j'avais envie de parler à personne. Puis elle s'est faite opérer, ça a coûté très cher mais on n'avait pas le choix, même si c'était avec des conséquences comme toutes les machines que t'as vu et le fait qu'elle ne puisse pas se lever, parler... Elle nous regarde des fois, mais je ne sais pas si elle nous entend, elle dort la plupart du temps. Je n'aime pas vraiment cette pièce, j'aime ma mère, mais c'est trop dur, c'est comme si c'était un animal. Tu changes les machines, tu lui donnes des médicaments à des heures précises, tu lui parles mais elle ne comprend pas et ne réagit pas. C'est tellement frustrant Harry. Je me sens incapable, impuissant alors que mon père il continue de vivre et je lui en veux des fois. Quand les résultats arrivent chaque mois pour nous parler de l'évolution de la maladie, il fait comme si ça n'avait pas d'incidence sur notre vie. Mais c'est complètement faux. Il y a quelques mois, elle a fait une rechute, j'étais avec Alfa, elle venait d'aller la voir et elle était revenue paniquée parce que les machines ne réagissaient pas normalement. Mon père a appelé le médecin et ils ont dû l'emmener de nouveau en Australie pour une nouvelle opération. Pendant ce temps-là, j'ai décoré la pièce. J'ai mis des photos de nous, de la famille, de Niall parce qu'elle l'aime vraiment beaucoup, d'Alfa et moi, de nos voisins en Australie et je lui raconte les souvenirs en rapport avec les photos. Je lui raconte mes journées, je lui demande de m'aider et finalement je reste tout seul parce qu'elle n'est plus vraiment là. Elle est revenue il y a une semaine, le lundi d'après que tu sois parti. Je ne t'en veux même pas parce que quand je vois le pourquoi du comment, je me dis qu'à côté mes petits problèmes ne valent rien. Je suis désolé de t'avoir caché ça, mais tu ne me disais rien et j'avais pas envie de t'en parler. Je voulais le garder pour moi encore un moment. Mais j'y arrive plus au final, j'ai besoin d'autre chose que le soutien de mon père. Et on est deux maintenant, je veux que ça reste comme ça.
- Louis...
- Dis rien, je voulais juste que tu saches la vérité. Je sais que nous deux ça ne pourra jamais être un truc idyllique, mais je m'en fous. De toute façon on sera toujours distant d'une certaine manière, je n'oublierai pas ce que t'as fait mais j'ai plus envie d'être tout seul et de reculer. Je ne te repousserai pas, j'ai besoin de toi et une lueur c'est tout petit, c'est mieux d'en avoir deux, ça peut faire une étincelle. Je suis désolé d'avoir voulu t'abandonner et d'avoir dit que t'étais un lâche, je suis désolé d'avoir reculé à chaque fois que tu faisais des efforts alors que c'est toi le connard. Et je suis désolé de ne pas avoir été assez patient pour attendre que tu viennes me parler. Je t'aime bien et si tu m'aimes bien aussi alors on peut s'aimer bien tous les deux.
Il baissa la tête pour regarder le sol.
- T'es fascinant Louis.
Et il se pencha pour l'embrasser. Ils allaient s'aimer bien tous les deux.
☽
- Louis ? Ça ne va pas ?
Le blond se décala pour laisser Louis entrer. Ils montèrent jusque dans sa chambre. Niall regarda le châtain faire les cent pas.
- Oh Louis, tu vas avoir le tournis là.
- Ma mère est là.
- Je sais.
Il s'arrêta net et se tourna vers Niall.
- Pardon ?
- Ton père l'a dit à ma mère quand on est venus manger chez toi. Tu sais, quand j'ai trouvé Harry à deux doigts de te prendre contre le mur.
- Niall !
- Désolé Louis. Je sais pour ta mère, pourquoi t'es parti sans rien dire en Australie, pourquoi tu allais si mal avant que Liam, Zayn et Harry entrent dans ta vie. Vraiment Louis, pourquoi tu ne m'as rien dit ? T'as besoin de quelqu'un pour surmonter tout ça.
- Il y avait Alfa.
- Je ne suis pas Alfa, j'ai toujours connu ta mère, Louis je suis ton meilleur ami et je le serai toujours. Tu peux me détester parce que je t'ai fait morfler mais ça ne changera jamais rien pour moi.
- Je t'ai laissé tomber.
- Je m'en contre fous Louis, vraiment. T'es revenu maintenant.
Louis souffla et laissa Niall le prendre dans ses bras. Comme avant.
- Niall ?
- Ouais ?
- Je crois que j'ai failli coucher avec Harry.
Le blond recula d'un pas et butta dans le pied de son lit. Il se passa une main dans les cheveux et ouvrit grand les yeux.
- Pardon ? Quoi ? Comment ça tu crois ? Comment ça failli ? Et surtout, comment ça Harry ?
- Fait pas le débile Niall. Je ne vais pas te faire un dessin.
- Non mais attends viens t'asseoir sur le lit là.
Louis s'exécuta et alla rejoindre Niall sur son lit.
- Vous avez fait des trucs ? Genre...
Niall fronça les sourcils.
- Merde je sais pas comment on parle de ça.
- On ne s'est pas touché.
- Vous étiez habillés ?
- Pas complètement, on était torse-nu.
- Harry torse-nu ? Sérieusement ?
- Pose pas de questions sur ça.
L'irlandais n'insista pas.
- Et vous n'avez pas été plus loin ?
- Je sais pas trop, on s'embrassait...
- T'entendre dire ça c'est vachement perturbant.
- Tu peux m'écouter ? (Niall referma la bouche) Merci. Donc on s'embrassait, et quand il a commencé à descendre ses mains vers mon caleçon, il s'est arrêté.
- Harry s'est arrêté ? Il a dit qu'il ne voulait pas coucher avec toi ?
- Oui, il a dit que c'était trop tôt.
- Alors là, je ne sais pas quoi dire, Harry s'il a envie de coucher avec quelqu'un, il ne réfléchit pas.
- Tu crois qu'il n'en n'avait pas envie ?
Niall fit mine de réfléchir.
- Je pense qu'il tient peut-être un peu trop à toi.
- Et ? Justement, ça ne devrait pas l'empêcher de coucher avec moi.
- T'es idiot ou quoi ? Tu penses que c'est facile pour lui de t'avoir à moitié à poil devant lui et de se rappeler tout ce qu'il t'a fait ?
- Oh...
- Louis... C'est un gros con, mais je pense qu'il a juste besoin de temps, surtout pour ça et surtout avec toi. Vous avez le passé en commun le plus trash au monde, il y a une barrière qu'il n'est sans doute pas prêt à franchir. Vous en n'avez pas parlé ensemble ? Vous êtes en couple ?
- Non et non.
- Vous n'êtes pas en couple ?
- Bah non, enfin c'est pas comme ça que je nous perçois et je pense qu'Harry non plus.
- Vous me sidérez.
Niall fronça les sourcils en voyant Louis respirer irrégulièrement.
- Hé Louis, ça va pas ?
Le châtain le regarda et laissa tomber sa tête contre son épaule, se laissant craquer avec Niall, parce que justement, c'était Niall.
- Je suis complètement perdu Niall. Je suis épuisé. J'ai l'impression que tout m'échappe et pourtant que tout va trop bien, tu vois ? Ma mère que je dois assumer alors que ça fait des années que je n'accepte rien de la situation. Mon père qui ne voit rien et qui n'a même pas vu que j'avais tenté de me foutre en l'air. Et j'ai peur de me faire avoir par Harry alors qu'au fond j'ai l'impression que c'est lui que je veux. C'est malsain non ? J'ai envie d'être avec lui tout le temps, mais à la fois non, j'ai envie d'être loin de lui parce que je ne veux pas accepter que j'ai besoin de quelqu'un et surtout pas de lui. Et ce qui me fait le plus flipper c'est qu'il me plait alors que c'est un gros con et que j'ai eu l'impression qu'il me repoussait parce que moi je crois que j'ai eu un peu envie de lui. J'ai peur que ça dérape à un moment, mal, bien, j'en sais rien. Je n'aime pas l'inconnu Niall, je n'aime pas imaginer des trucs et je n'aime pas me projeter dans le futur parce que ça merde toujours avec moi Niall.
- Ça va aller Louis, ton passé est derrière toi, tu vas arrêter de stagner et tu vas te sortir de là. Je suis là.
Il était là. Il y avait Harry aussi. Louis n'était plus seul. Il ne le serait plus. Il allait avancer.
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