DAY 4 | PETS |
hEIn CoMmEnT çA c'EtAit SoUkOkU lE thEmE ?
Ladies, Gentlemen, Both & Neither, je vous présente le jour le plus horrible de ma Week ! Mélange de manque d'inspiration et de sommeil, vous trouverez entre ces lignes plus de Yosanpo que de Soukoku, chose rare dans le contexte de cette chose qui est pourtant bien nommé SOUKOKU freaking Week-
Mais que voulez-vous, mon cerveau agit parfois indépendamment de ma volonté, et étant déjà trop à la bourre à l'heure où j'écris ces lignes, je n'ai rien de mieux à vous proposer et me sens un peu comme une fraude à publier ça. Faire collectivement genre que ce jour n'a jamais existé, ça vous dit ?
Bref, je vous souhaite une bonne lecture ? Je vous aurais prévenus, crack complet droit devant-
On se retrouve demain pour quelque chose de beaucoup plus travaillé !
ヽ( ̄д ̄;)ノ
— Hors de question, et vous pouvez me faire les yeux de biche tout ce que vous voudrez, la réponse reste non ! tempêtait Yosano, une main sur la hanche alors que l'autre était utilisée pour pointer de manière menaçante l'index vers les plus jeune recrues de l'Agence.
Alignés contre la vitre de l'unique animalerie présente dans le centre commercial, Atsushi, Kyoka et Kenji s'appliquaient à lui adresser le regard le plus triste qu'ils pouvaient, refusant de s'arracher a la contemplation des divers chiots présents dans la boutique, tous plus adorables les uns que les autres.
— On promet qu'on s'en occupera, tu ne sauras même pas qu'il existe, supplièrent en cœur les trois adolescents, mains jointes en une prière insistante.
Yosano laissa échapper un soupir de désespoir, regrettant très visiblement l'absence de Kunikida, parti visiter Katai à propos d'images de caméras de vidéosurveillance dont ils avaient besoin pour résoudre une enquête en cours.
Dazai à ses côtés ne faisait rien d'autre que d'observer la scène sans prendre le parti d'aucun d'entre eux, les mains dans les poches et un grand sourire ravi plaqué aux lèvres comme s'il n'avait jamais rien contemplé de plus amusant de sa vie.
Ranpo, quant à lui, marmonna quelque chose à propos d'une confiserie à visiter quelque part dans la galerie, et fit mine de vouloir s'éclipser. Sans même y réfléchir à deux fois, Yosano le rattrapa par l'arrière de sa cape en ricanant.
— Oh non, tu ne vas nulle part tant qu'on a pas résolu cette affaire, menaça t-elle doucereusement, et même le plus borné des détectives de l'Agence avait assez d'instinct de survie pour obéir à l'impératif.
Décrochant la main de ses vêtements, le fils adoptif de Fukuzawa soupira, visiblement ennuyé au possible, et suggéra en agitant la main vaguement en direction des trois membres de l'Agence qui causaient problème, trop absorbés par les animaux de l'autre côté de la vitre pour s'intéresser à leur collègue exaspérée :
— Dis-leur ce que tu me répètes à chaque fois que tu refuses qu'on prenne un chat, marmonna t-il, à deux doigts de bouder, et Yosano grinça des dents.
Elle en connaissait un qui allait dormir sur le canapé cette nuit.
Puisque celui qui avait sans doute le Q.I le plus élevé d'entre eux tous avait décidé d'être aussi utile qu'une lampe torche en plein jour, la jeune femme réfréna encore une fois son envie de juste attraper les trois adolescent par le bras pour les traîner à la librairie où ils devaient se renseigner, se répétant que l'un d'eux avait quinze fois sa force physique, l'autre dix ans de formation en tant qu'assassin et le dernier le pouvoir de se changer en bête friande de chair humaine.
Une approche différente était impérativement nécessaire, et elle se tourna donc vers l'ancien mafioso de la bande, lui frappa l'épaule pour lui signifier d'arrêter de rire, puis d'un regard lui intima de faire quelque chose avant qu'elle ne décide de régler elle-même le problème en les traumatisant possiblement au passage.
Dazai lui adressa une moue vexée, soupira, mais finit par se tourner vers Atsushi, Kyouka et Kenji, mains dans les poches, air affable au visage. Il commença par attirer leur attention se raclant très fortement la gorge, et une fois que trois paires d'yeux curieux furent braquées sur lui, il commença, à sa manière, à essayer de les décrocher de leur obsession avec les chiots en vitrine :
— Pourquoi ne pas commencer avec un chat ? lança t-il, avançant un compromis, avant d'apercevoir le regard prometteur de souffrance lancé par Yosano, et les signes de Ranpo qui lui apprenaient que c'était un sujet sensible. Ou un poisson rouge ! C'est mieux un poisson rouge ! se rattrapa t-il alors, pas vraiment fan de la manière dont leur médecin maniait la scie, et peu désireux d'entrer en plein milieu d'une querelle de couple.
La suggestion fut accueillie par un refus pur et simple.
— On ne peut pas caresser un poisson, expliqua patiemment Kyoka en roulant des yeux, comme s'il était un enfant de trois ans, fortement appuyée par les autres à coup de hochements de tête.
Dazai se tourna vers ses deux collègues avec un geste d'impuissance, et en revint à contempler pensivement le centre commercial, comme s'il avait fait sa part et que tout ceci ne le concernait plus.
— Avoir un chien demande beaucoup de patience, de dévouement ! Ce n'est pas l'animal idéal à garder dans des bureaux, opposa soudain Yosano, vivement, en saisissant sa chance de rentrer dans le débat maintenant que les adolescents n'étaient plus glués à la devanture.
Donnant un coup d'épaule à Ranpo dans l'espoir qu'il l'aide, elle regarda sa montre et grimaça en constatant qu'ils étaient ici depuis une bonne demi-heure. Comprenant que c'était là l'occasion de regagner sa place sous les couvertures de leur lit, le seul véritable détective de l'Agence sauta sur l'occasion, et renchérit avec un sourire arrogant, yeux entrouverts le temps de dévisager les plus jeunes recrues :
— Oui, et puis vous ne sauriez pas en prendre soin : Kyoka, tu lui ferais peur, Kenji, tu ne sais pas faire la différence entre une vache et un chihuahua... il s'interrompit en arrivant sur le plus vieux des trois, soupira lourdement, et lâcha sur le ton de la sentence : Atsushi, tu es terrifié des chiens adultes.
Chacun savait que ce que Ranpo affirmait avec cet air était vrai, et les adolescents se regardèrent d'une mine déconfite. Yosano s'autorisa un sourire de victoire, et, les voyant si déçus, fut prise de pitié.
— Je suis désolée, mais vous savez que ce n'est pas raisonnable. Aucun de nous n'a jamais eu à s'occuper d'un chien ! Dazai a raison, commencez petit, achetons quelques poissons rouges d'abord, proposa la jeune femme en espérant que ça leur remonterait le moral.
Heureusement, les trois étaient d'un tempérament plutôt optimiste, et, poussés par l'enthousiasme de Kenji, ils acceptèrent l'offre avec de grand sourires, ce qui entraîna celui de leur médecin, qui sentait que ses efforts vers la non-violence avaient enfin payé.
Tout ce serait passé formidablement bien si Dazai ne s'était pas raclé la gorge de manière très ostentatoire, doigt levé, pour relancer un débat qui venait pourtant d'être clôt, à peine Kyoka eut-elle fait mine de poser la main sur la poignée du magasin.
— Je tiens quand même à dire que j'ai eu un chien il y a dix ans, clarifia le brun, l'air très concerné par l'imprécision de Yosano sur la question.
— Et tu ne l'as pas tué ?! rétorqua la jeune femme en se moquant gentiment, quoique un peu agacée de la perte de temps infligée par l'intervention inutile.
Mais il s'agissait de Dazai : il ne s'était pas jeté du haut de l'escalator ou noyé dans un aquarium, on pouvait déjà se sentir satisfait de ces exploits. La drama queen du groupe, outrée par la pique juste lancée, plaqua une main sur son torse et s'exclama, protestant vivement :
— Ah ! Tu plaisantes, c'est plutôt lui qui veut me tuer ! se récria le brun en redressant le menton, lui donnant une attitude quelque peu hautaine.
Fronçant les sourcils, trouvant la formulation de la phrase plutôt étrange, Yosano haussa cependant les épaules en s'apprêtant à enfin rentrer dans l'animalerie. Un sourire en coin de Ranpo, cependant, accrocha son regard alors que le détective fixait Dazai par-dessous ses cils, quelque chose dans l'éclat malicieux de ses iris verts à peine visibles alertant la jeune femme. Se retournant brusquement, elle demanda, un étrange pressentiment lui faisant un nœud dans la poitrine :
— ... Tu m'as dit qu'il s'appelait comment déjà ?
Pour sa plus grande inquiétude, le brun frappa ses paumes l'une contre l'autre avec une expression ravie et répondit, ses yeux pétillant d'une joie trop suspecte, alors que derrière le fils adoptif de Fukuzawa semblait mobiliser toutes ses forces pour ne pas sourire trop ostensiblement :
— Oh, je l'appelle Limace, mais vous le connaissez mieux sous le nom de Chuuya, répondit angéliquement Dazai.
Atsushi s'étrangla avec sa propre salive pendant que Kyoka et Kenji le regardaient innocemment, que Ranpo cédait finalement au rire et que Yosano les poussait tous dans l'animalerie en regrettant fortement d'avoir posé la question alors qu'elle l'avait senti venir.
Elle ne voulait définitivement rien connaître de la relation de ces deux là.
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