Chapitre 1 :


- Bonjour Mademoiselle, je suis Didier Deschamps, le sélectionneur, l'UEFA m'a prévenu de votre arrivée. Entrez.

Après plus d'une heure de taxi depuis mon quartier de la banlieue ouest de Paris, après avoir passée le poste de sécurité à l'entrée du célèbre centre de football : Clairefontaine, enfin Didier Deschamps se dresse devant moi. A partir d'aujourd'hui, c'est difficile à le croire mais il est mon nouvel employeur pour environ deux mois, le rêve pour pas mal de français et de françaises. Mais certainement pas le mien.

Ma jeunesse, mon expérience mais surtout le fait que je n'étais pas une grande fane de l'équipe de France de foot masculine, ont du les convaincre de me choisir moi. Pourtant, je suis heureuse d'être ici. J'ai cruellement besoin de faire une pause dans ma vie actuelle, gagner un peu d'argent pour mieux repartir après, mais surtout pour m'éloigner de la semaine que je viens de vivre. Mon embauche pour le poste de barman de l'équipe est un peu comme tombée du ciel. Je sens que ce n'est pas pour rien que je vais travailler ici car étrangement, j'ai signé mon contrat il y a seulement deux jours, quand la vie que je m'étais construite s'est écroulée. Le capitaine de la sélection masculine aurait, d'après l'explication que l'on m'a donnée, fait la demande de soirées au château pour les victoires et les journées de repos.

Mon aventure à Clairefontaine commence donc en ce 7 mai.

Je sers la main à Mr Deschamps et lui articule un simple bonjour. Il m'entraîne dans un premier temps à l'étage où se trouvent les chambres du staff et des membres de l'équipe. Les couloirs sont simples et décorés de quelques posters de joueurs... Je continue de le suivre et nous arrivons à une porte où mon prénom et mon nom sont inscrits.

Ma chambre est blanche avec un mur bleu en face de la fenêtre. Un grand lit est au centre de la pièce et une petite penderie en chêne se trouve dans un coin. Il y a aussi une petite table de chevet avec une lampe dessus près du lit. Une porte entrouverte m'indique qu'une salle d'eau est dépendante de la pièce. Cette chambre est cent fois mieux que celle de l'hôtel où j'ai dormi depuis quatre jours.

- Je te laisse t'installer et quand tu es prête tu peux descendre, on passe bientôt à table, m'informe le sélectionneur.

La salle de bain est aussi grande et claire que ma chambre. En plus de la douche, de la vasque et du miroir, serviettes et produits y sont installés.

Après avoir rangés les quelques pulls et pantalons que j'ai pris dans ma valise, je ferme ma porte et suis les instructions en descandant. Depuis les escaliers, j'entends des cris, des rires et même des coups de baby-foot ou de billard.

Arrivée dans la salle, je découvre une vingtaine d'hommes, tous plus vieux que moi, déchaînés sur divers jeux. Certains jouent à la Ps4, d'autre regardent la télé ou jouent sur leur téléphone et certains sont autour d'un babyfoot et d'un billard. Pour le moment, personne ne remarque ma présence, et j'en suis bien contente. Je suis de nature assez timide et pas très à l'aise avec les inconnus. Les derniers jours n'ont pas améliorer les choses non plus.

- Salut, je m'appelle Antoine et toi ? me demande un joueur qui est arrivé dans mon dos.

- Hillary, je réponds

Le jeune homme me regarde, me sourit et appelle ses amis en criant ce qui me fait sursauter... Antoine l'a remarqué et pose ses mains sur mes épaules comme pour me rassurer mais son geste me glace le sang. Il s'avance vers moi et me retient par le bras...

-Les gars, je vous présente, heu...., Hillary qui fait certainement partie du staff. C'est ça ? Me demande-t'il

Mon dieu ! Ils me regardent tous, me scrutent de la tête aux pieds... Antoine passe son visage devant moi et repose sa question. Je hoche juste la tête.

-A TABLE ! Crie une voix des cuisines

Instinctivement, je sursaute à nouveau et Antoine me lâche. J'espère vite m'habituer à tout ce bruit. Il s'en va tandis qu'un troupeau de joueurs s'avance vers moi et me bouscule pour aller manger et je les suis de loin. Leur "cantine" est très classique : quelques tables rondes sont reparties dans la pièce ainsi que des rectangulaires... Je me sers, au buffet, quelques pâtes quand une main vient se poser sur mon épaule. En tremblant, je tourne la tête pour distinguer une grande main, un long bras tatoué et quelques peu poilus. Il est là. Mon assiette échappe de mes mains et je m'écarte maladroitement des morceaux de verres et me retourne pour me mettre face à lui.

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Nouvelle version qui j'espère vous plaira.

A bientôt

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