Chapitre 31

Dire que ma journée fut pourrie était un euphémisme. Tout avait commencé avec l'annonce de Lionel concernant son père, qui avait pour ainsi dire, jeté un froid. Il y avait cette tension entre nous que je n'arrivais pas à définir. On aurait dit que nous nous attendions l'un et l'autre à voir Eric débarquer dans la pièce, nous annonçant fièrement qu'il était sortit de prison... et qu'il allait nous faire vivre un calvaire pour l'y avoir enfermé.

Et en plus de ça, nous avions eu cette fameuse interrogation en histoire. J'avais alors fait comme tous les élèves -ou presque- qui n'avaient pas étudié et avais utilisé mon téléphone pour tricher allégrement. Je devais avouer que je ne me sentais pas vraiment coupable. J'avais des pouvoirs magiques, des démons et Obscurssisseurs à mes trousses, des entrainements, des escapades secrètes... On pouvait dire que mon emploi du temps n'était pas vraiment comparable à celui d'un lycéen normal. Après tout, tricher pour un petit contrôle, ce n'était pas si mal, quand on prenait en compte tous les facteurs.

- J'ai des envies de meurtres, souffla Lionel en sortant du cours d'histoire.

- Ah bon? Pourquoi?

- Parce que la prof nous avait dit qu'on aurait pas à comparer la Renaissance et l'Humanisme et que c'est exactement la question qu'elle nous a posé au test!

Je haussai les épaules. Je ne me souvenais pas avoir entendu ça. Mais il fallait avouer que je récupérais mes heures de sommeils pendant les cours plutôt que d'écouter les professeurs.

- Et sinon, commença Lionel, c'était comment ta soirée entre amis?

- Ma soirée entre amis? dis je en haussant un sourcil. De quoi tu parles?

Lionel me lança un regard suspect.

- Je t'ai eu au téléphone vendredi. Tu as dit que tu étais en voiture, avec Jake et des personnes que je ne connaissais pas.

Je me trouvai soudain stupide d'avoir oublié ce détail. Alors que j'étais en Corse, j'avais dit à Lionel que je retrouvais des amis. Pour ne pas lui mentir complètement, je lui avais avoué que j'étais avec Jake.

- Ah, ouais... C'était sympa. Dommage que tu n'étais pas là...

Lionel me fit un sourire en coin et continua d'avancer dans les couloirs.

- Mouais, bof. Je ne le sens pas ton Jake. Et en plus, je ne sais rien de lui ou de tes autres potes...

Je me mordillai la lèvre alors qu'une idée germa dans mon esprit. Je n'étais pas sûre qu'elle soit bonne, mais j'avais quand même envie de la tenter. Je m'arrêtai brusquement et Lionel fit quelques pas avant de s'en rendre compte et de revenir vers moi.

- Tu as raison. Tu ne sais rien d'eux. Peut-être que je devrais te les présenter officiellement?

Lionel fronça les sourcils.

- Qu'est ce que tu entends pas là? demanda-t-il.

- Je vais organiser un diner! Toi, dis je en posant mon doigt sur son torse, moi, continuai je en me pointant à mon tour, et un ou deux autres amis.

Je me remis ensuite en route, laissant derrière moi un Lionel estomaqué. Il dut courir pour me rattraper.

- T'es sérieuse là? Je me vois mal en train de diner en tête-à-tête avec ton bellâtre de Jake!

Je levai les yeux au ciel tout en remontant la bretelle de mon sac sur mon épaule.

- Je ne te propose pas un diner, je te l'impose. Et de plus, cela n'a rien d'un rendez-vous galant! Je te demande juste de venir manger avec moi et des personnes auxquelles je tiens. Et il n'y aura pas que Jake. Tu n'es pas curieux? Tu ne veux pas savoir pourquoi je passe du temps avec eux? Savoir avec qui je traine? Toi qui est toujours tellement possessif, c'est le moment de surveiller mes fréquentations!

Lionel pouffa.

- Si ça peut te faire plaisir, j'accepte. Mais pas parce que tu me l'as ordonné! rajouta-t-il avant que je ne ris. Seulement parce que j'ai hâte de te voir aux fourneaux! L'ouragan Rex arrive!

- Qu-quoi? balbutiai je.

-Et oui! Quand on invite, la moindre des politesses est de cuisiner soi-même!

Je voyais bien que Lionel était fier de lui, fanfaronnant devant moi.

- Je pensais plutôt commander à manger! Pas cuisiner! Tu sais que je suis une vraie catastrophe en cuisine! répliquai je.

- Justement, c'est ça qui va être drôle!

Il m'embrassa sur la joue et s'éclipsa rapidement avant que je ne rétorque. Cette fois-ci, je le détestais vraiment. Je me maudis intérieurement d'avoir proposé mon idée. Tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler...Le dicton se confirmait.

Alors que je me remettais en route, quelqu'un vint se placer à côté de moi et m'accosta.

- Et alors Miss Perfection, on continue de roucouler avec son motard?

Evidemment, j'aurais du me douter que Michael ne tarderait pas à venir m'emmerder. Il était trop calme ces temps-ci, et il me semblait bien que c'était bizarre.

- C'est marrant, mais j'ai comme l'impression que tu profites que Lionel ne soit pas là pour venir me voir. C'est étrange, on dirait presque que tu as peur de lui.

Michael grimaça et me fit son plus beau doigt d'honneur.

- J'ai pas peur de ce mec et je ne l'évite pas. C'est toi qui reste toujours toute seule. Tu es vraiment anti-social.

- Je ne suis pas anti-social, répliquai je. Juste anti-idiot.

Je lui lançai un regard en biais et lui adressai mon sourire le plus hypocrite, pour qu'il comprenne bien que je faisais allusion lui.

- C'est ça, marre toi. Tu as de la chance que j'ai besoin de ton aide.

Je haussai un sourcil, perplexe.

- Toi? Tu as besoin de moi?

- Je sais, c'est dur à croire, ricana-t-il.

- Allez, parle.

Il souffla et se passa la main sur la nuque. En venant me demander un service, sa fierté en prenait un coup. D'habitude, il ne me parlait que pour me balancer des vacheries.

- Ecoute, commença-t-il. Je suis vraiment dans la dèche en français... Si je veux pas que ma moyenne baisse, il faut que je réussisse le prochain devoir côté. Le problème, c'est que je suis archi-nul en cette matière alors que toi, tu gères et...

-ça a du être dur à admettre, l'interrompis-je.

- De quoi?

- D'admettre que tu es archi-nul en français. Et que je gère dans cette branche. ça a du te demander des efforts considérables.

Je devais avouer que cette situation m'amusait. Depuis quand Michael avouait qu'il avait des difficultés?

- La ferme, grogna-t-il.

- Quoi? Je pense que j'ai mal entendu...

- Ecoute, j 'ai pas besoin de ton foutage de gueule. Tout ce que je te demande, c'est de relire mon devoir et de me dire ce que tu en penses. Tu vas savoir faire ça pour moi, ou c'est trop te demander?

Michael sortit son devoir de son sac et me le tendit. Je le regardai, hésitante. J'avais déjà peu de temps pour moi, alors pourquoi je l'aiderais, lui, sachant qu'il passait son temps à me pourrir la vie?

- D'accord, dis je finalement. Mais je te préviens, aucune pitié. Si c'est de la merde, je te le dirai sans prendre de gants.

- Ok, ça me va.

Je laissai passer quelques secondes avant de le ramener à l'ordre.

- Et on dit?

Michael poussa un soupir exaspéré.

- Merci...

- Je t'en prie Micky, c'est un plaisir.

Il sourit de toutes ses dents et croisa les bras sur sa poitrine.

- Tu sais, si t'étais pas aussi chiante, on aurait pu être amis... déclara-t-il.

- Et si t'étais pas un connard, on aurait pu être amis... Comme quoi, la vie est mal faite!

Et c'est sur ces mots que je m'éclipsai à l'extérieur. Une fois dans la cour, je me dirigeai vers Bernard, rejoignant Charlie et Mélodie au pas de course. Après les salutations habituelles, nous nous installâmes sur le banc devant notre arbre.

- Tu dois nous expliquer tout dans les moindres détails, et à commencer par ou tu es partie, déclara Charlie.

- Pas ici, répliquai je. Il y a trop de monde. En plus, je ne suis pas censé le dire à voix haute. Des Obscurssisseurs pourraient nous écouter.

- Cela ne tombe pas un peu dans la paranoia? demanda doucement Mélodie. Tu es en sécurité ici, non? Après tout, tu penses vraiment qu'il pourrait te suivre jusqu'ici et t'espionner pour obtenir des informations?

- Oui.

J'avais répondu un peu sèchement mais je voulais bien faire comprendre à Mélodie que ce n'était pas un jeu. Un seul faux pas, et tout pouvait basculer. Il fallait surveiller nos arrières et ne prendre aucun risque. D'autant plus que nous n'étions en sécurité nul part, et surtout pas ici.

- Donne moi ton bras, dis je en regardant Mélodie.

Elle me le tendit sans aucune hésitation et je remontai la manche de son gilet jusqu'à son coude. Puis je traçai sur sa peau à l'aide de mon index le mot "CORSE" en lettres majuscules. Après plusieurs tentatives, le visage de Mélodie s'illumina.

- C'est ingénieux!

Je relâchai son bras et entrepris de dessiner sur celui de Charlie.

- Vous ne pouvez jamais dire ma destination à voix haute. Et ne l'écrivez jamais. Que ce soit sur un bout de papier ou dans un sms. Personne ne doit savoir.

Charlie comprit également mon message codé et sourit, alors que la sonnerie retentissait.

- Je serai muette comme une carpe!

- Moi aussi, renchérit Mélodie en tripotant ses boucles rousses.

- Je vous expliquerai la suite à midi. On se retrouve ici, puis on va ensemble au Déliclub?

- C'est parfait pour moi, répondit Charlie en rejoignant déjà l'établissement. A toute suite!

Mélodie et moi rentrâmes ensemble, puisque nous avions cours dans des couloirs adjacents. Je la laissai donc devant sa classe avant de rejoindre Lionel dans le rang devant la mienne.

Les heures qui suivirent me semblèrent interminables. Après une heure de philosophie avec Saddler et ses remarques acerbes, j'avais eu cours de chimie. J'avais d'ailleurs reçu un contrôle qui, pour ainsi dire était mauvais. Un quatre sur vingt, ça faisait mal. Déjà que j'étais mauvaise dans cette matière, mais si en plus je n'avais pas le temps d'étudier pour mes tests, ça n'allait pas aller. Exactement comme pour histoire aujourd'hui. Il fallait décidément que je réorganise mon emploi du temps.

A l'inter-cours, j'allai dans mon casier récupérer mon cahier et mes livres de mathématique. J'avais deux heures de math avant d'avoir mon temps de midi.

Une fois mes affaires récupérées, je filai jusqu'en classe. Les élèves attendaient toujours en rang devant le local. Enfin... si on pouvait appeler ça un rang. Les étudiants étaient éparpillés dans le couloir désert. Ils criaient, parlaient, riaient en faisant un bruit assourdissant.

Indifférente au chahut ambiant, je cherchai Lionel du regard. Ce fut lui qui me vit le premier et il vint me rejoindre.

Quand notre professeur arriva cinq minutes plus tard, nous entrâmes en classe et nous répartîmes sur les bancs en râlant. Tout le monde avait secrètement espéré que notre prof soit absent, d'autant plus que nous voyions la trigonométrie, et que pour une classe de non-matheux, ce n'était pas chose facile.

Alors qu'un garçon essayait de résoudre un exercice au tableau, Lionel me montra ma feuille d'un air interrogateur. J'y avais griffonné quelques dessins sans réfléchir, juste histoire d'occuper mon esprit et mes mains. Il y avait un coeur, un petit nuage, des cases que j'avais noircies et surtout, une étoile entourée d'un cercle. Le signe des sorcières.

Je haussai les épaules d'un air détaché et fis mine de m'intéresser au cours. Cela fonctionna puisque Lionel m'imita rapidement. Mais même si je semblais calme, je ne l'étais pas. En réalité, mon coeur tambourinait dans ma poitrine comme un fou. J'étais obnubilée par ces histoires de magie. J'y étais entièrement consacrée. Peut-importe ou je me trouvai, j'y pensais, et sans même m'en rendre compte. J'en rêvais même. Et ça, c'était mauvais, très mauvais...

La première heure se termina plus vite que je ne l'aurais cru, bientôt suivie par la deuxième. Quand la sonnerie de la délivrance retentit, je bondis littéralement de ma chaise, rangeai mes affaires et dis au revoir à Lionel avec empressement avant de quitter l'école. Je m'étais tellement pressée pour sortir de classe, que je dus attendre Charlie et Mélodie pendant un quart d'heure.

Nous marchâmes jusqu'à l'arrêt de tram, attendîmes celui-ci et le prîmes. Une fois arrivées au centre ville, nous nous dirigeâmes vers le Déliclub, qui était comme d'habitude à ces heures-ci, bondé. Je choisis une table vide à l'écart, pour être sûre de ne pas être entendue.

Charlie commanda deux énormes cookies au chocolat et un thé à la rose, Mélodie prit une part de cake à la carotte et de l'eau pétillante et j'optai pour un muffin aux myrtilles avec une canette de Coca.

- Ok, on est prête à t'écouter! s'emballa Charlie, une fois notre commande arrivée.

Je leur expliquai d'abord la manière dont j'étais partie. Comment Bob était venu me chercher pour me conduire dans un lieu inconnu, ma découverte de l'aéroport, les explications d'Alice et notre atterrissage.

- Tu ne savais rien à propos de ce voyage? demanda Mélodie. Et pour Sophie? Et Balto?

- J'ai fait croire à ma mère que je passais le weekend chez quelqu'un et que j'avais emmené Balto avec moi. En réalité, il est resté à l'Institut... Il a assisté à la réunion avec Valentin et a espionné des conversations qu'il m'a rapporté.

Je continuai sur ma lancée en leur parlant du discours de Balto, du mensonge de Greg et Madeleine, de la lettre de Valentin, de ma dernière crise de sang et de notre projet commun à Balto, Alice et moi de pénétrer par effraction dans le bureau de Greg pour obtenir des informations. Les filles restèrent sous le choc. Evidemment, elles ne pouvaient pas se douter qu'il s'était passé tant de choses en si peux de temps.

J'enchainai sur mon étonnement quand j'avais vu que Jake et Léo faisaient partis du voyage, de l'appel de Lionel et du trajet en voiture, en mentionnant la conversation que j'avais eu avec Jake alors que nos deux compagnons étaient dans le restaurant chinois.

Charlie et Mélodie étaient attentives et curieuses de chaque détail, si bien que nous eûmes fini nos en-cas bien avant la fin de notre discussion. Charlie décida de manger un donut rose à la framboise et de boire un café, Mélodie préféra s'abstenir et je demandai un moelleux au chocolat.

- Après, nous sommes arrivés dans la maison. Elle était très spacieuse et lumineuse. Je dirai même luxueuse. Avec des grandes baies vitrées, une cheminée imposante, des chambres au lit double... Bref, vous avez compris!

Je m'interrompis quelques instants, le temps d'avaler une bouchée de mon gâteau, avant de reprendre.

- Il y avait une rivière près de la maison, avec une falaise haute de plusieurs mètres et un lac. Nous étions perdus en pleine forêt. C'était vraiment magnifique.

Ensuite, je leur parlai de ma nuit avec Jake, des évènements qui avaient suivis, de ma gêne, de ma honte et de ma première journée en Corse. Evidemment, entre mon saut dans le vide et mon "rendez-vous" avec Jake, j'eus droit à des remontrances et milles et une questions.

- Est ce que tu craques pour lui? me questionna Mélodie.

- Quoi?! Noooon! Bien sûr su non! C'est quoi cette question? m'indignai je.

- Ne nous prends pas pour des idiotes! Il te plait, ça crève les yeux! rétorqua Charlie.

Je levai les yeux au ciel, l'air exaspéré.

- Ecoutez, je ne craque pas pour lui! Il est génial, c'est vrai. Il est intelligent et plutôt...

- Sexy? me coupa Charlie.

- Canon? dit au même moment Mélodie.

Je lâchai un soupir.

- Oui, c'est ça, avouai je. Mais il est aussi arrogant, agaçant et en plus, il me prend pour une gamine incapable de se défendre. Croyez moi, c'est pas un cadeau tous les jours.

Comme mes amies ne disaient rien, je continuai.

- Et puis, si j'étais vraiment attirée par Jake, je vous l'aurais dit non?

- Je ne te crois pas du tout, déclara Charlie.

- Et bien tant pis! m'exclamai je en lui donnant une boutade.

Elle rit et je joignis mon rire au sien.

- Plus sérieusement, méfie toi, il est dangereux... ajouta Charlie.

- Dangereux? intervient Mélodie.

- Exactement.

Charlie nous regarda tour à tour, puis posa les yeux sur son assiette.

- Regarde ce donut par exemple, commença-t-elle à mon intention. Il est recouvert d'un délicieux glaçage à la framboise et à l'air tellement appétissant que c'est presque impossible de résister! Tu le dévores et chaque bouchée est irrésistible... Tu en viens à aimer ce donut plus que ta propre vie.

Charlie s'éclaircit la gorge sous nos regards attentifs et poursuivit.

- Mais quand tu rentres chez toi, tu te rends compte que ce donut était une erreur. Il semblait si merveilleux... et maintenant, il va retomber sur tes fesses. Ce donut est ton ennemi, tu dois t'en tenir loin, tout comme avec Jake. Sauf qu'avec lui, c'est pas tes fesses mais ton coeur qui souffrira!

Devant notre air ébahi, Charlie nous sourit de toutes ses dents, plus fière que jamais, avant de finir sa pâtisserie. Quant à Mélodie, une fois ses esprits repris, elle ne put s'empêcher de ricaner.

- Je te signale que tu le manges quand même, ton donut, fit-elle remarquer en jouant avec ses doigts fins.

Charlie la foudroya du regard.

- Jake n'est pas l'homme parfait, conclut-elle.

- Et comment doit être l'homme parfait? demanda sarcastiquement Mélodie.

Charlie pencha sa tête sur le côté en touillant dans son café.

- L'homme doit être comme le café.... bon, fort et chaud!

Ce fut à mon tour d'exploser de rire et Mélodie et Charlie en firent bientôt de même.

- Ok, je pense que si tu as finis tes réflexions philosophiques sur la nourriture, on peut y aller, rétorquai je. On va être en retard.

Charlie me tira la langue et nous allâmes payer l'addition, avant de sortir du café. Sur le chemin du retour, je terminai mon récit en leur expliquant mon entrainement avec Léo et mon retour au pays. Je leur proposai également de se joindre à moi pour le diner que je voulais organisé. Elles promirent de vérifier si elles étaient libres et de faire tout leur possible pour venir. Puis, quand nous arrivâmes à l'école, nous dirigeâmes en classe. Nous avions maintenant une heure de cours ensemble puisque nous devions aller en gymnastique. Nous passâmes à nous casiers avant de rejoindre les vestiaires et de nous changer.

Le cours de gym et tous ceux qui suivirent se terminèrent sans encombres, si on oubliait le fait que j'avais malencontreusement lancé la balle de volley sur notre prof.  Elle m'avait alors dardé d'un regard réprobateur, et comme par hasard, en fin d'heure, c'était moi qui avait du ranger tous les filets, poteaux et balles...

En sortant de l'école, j'étais immédiatement rentrée chez moi pour récupérer Balto et filer à l'Institut. Ma mère avait trouvé étrange que je quitte encore la maison. Elle se rendait compte que cela devenait une habitude. J'avais du donc mentir, et lui dire que Charlie me donnait des cours de math. Ce qui était tout à fait crédible, puisqu'elle l'avait déjà fait dans le passé.

Une fois à l'Institut, je me faufilai dans les couloirs jusqu'à la chambre d'Alice. Il fallait absolument que nous parlions de notre plan.

 La porte s'ouvrit au moment exact ou j'allais toquer.

- Ah! Tu es là! On doit y aller! dit-elle en guise de salut.

- Aller ou? demandai je en la suivant dans ma chambre.

Alice ouvrit les portes de mon armoire et sortit une tenue complète.

- A l'entrainement de Logan, patate! Et il faut qu'on parle d'Halloween... J'ai des informations sur la soirée et son déroulement et il faut qu'on peaufine le plan. On va aussi avoir besoin de l'aide de Raphaelle.

Et c'est sur ces mots que je suivis Alice, en route pour suivre mon premier entrainement officiel.



Bonjour tout le monde! Voilà le chapitre 31, qui est bof-bof intéressant puisqu'il sert de transition. Mais de toute façon, il va bientôt se passer plein de choses! Entre l'entrée par effraction dans le bureau de Greg et le diner que veut organiser Alex, vous ne risquez pas de vous ennuyer! Enfin, j'espère.... ^^

Sinon, vous savez quoi faire! Si ce chapitre vous a plu, laissez un vote et un commentaire!

Je tenais à vous remercier de votre présence et votre soutien, malgré mon absence sur Wattpad en ce moment.... :/ Je suis plutôt occupée et je ne poste pas aussi souvent que je ne le voudrais! Je pense être plus active pendant les vacances de carnaval!

Gros bisous et enjoy!
















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