81. Nouveau chapitre

Cinq ans plus tard

- Wayne, Mayron on ne court pas dans la maison. Crie je alors que je les vois dévaler les escaliers.

- Désolé maman. Dit Wayne maintenant âgée de huit ans.

- Désolé maman. Me dit Mayron de sa petite voix.

Ça fait quatre et quelques mois que j'ai mis au monde Mayron dans de bonnes conditions accompagné de Harris à mes côtés.

J'avais pris la péridurale, après avoir goûté à l'accouchement avec Wayne, je ne pouvais plus faire la même erreur.

Les choses n'ont pas vraiment jamais, je suis toujours avec Harris et Alexander avec Edmond. Myriam a rencontré un français lors de ses voyages et il compte bientôt l'épouser.

Quant à Tom et Audrey, ils se sont séparés après deux ans de relation et ce n'est pas de ma faute. Nous avions eu cette fameuse conversation.

Flash back

Elle avait réussi à avoir mon numéro de téléphone et m'avait donné rendez-vous dans un restaurant de la place. Si au début je n'ai pas voulu partir, c'est finalement Harris qui m'a demandé de mettre les choses au point afin de pouvoir passer à autre chose.

J'arrive dans le petit restaurant et elle est déjà là. Elle me fait un signe de main et je le rapporte d'elle.

- Bonjour. Dis-je en prenant place. Elle me sourit timidement

- Bonjour Milla et félicitation pour ta grossesse Tom m'a informé

- Merci alors qu'est ce que tu voulais me dire ?

Je ne voulais pas passer par quatre chemins

- Tu sais très bien pourquoi nous sommes là et je tenais à m'excuser pour le passé, je reconnais que je m'étais comportée comme la pire des garces, les filles et moi nous nous sommes voulus de t'avoir fait un coups pareille. Tu sais après qu'on a appris ton départ nous nous sommes séparés, chacune à pris sa route.

- C'est bien beau mais le mal a déjà été fait, tu étais ma meilleure amie Audrey, les autres encore je pouvais comprendre mais pas toi. Tu as tout vue pendant des années mais tu n'as rien fait.

- Je voulais te dire Milla, je te jure mais...mais il me tenait, Austin me faisait du chantage.

- Comment ça ?

- La première fois que nous avons ... c'était lors d'une soirée et j'étais bourré, je m'en voulais tellement, je voulais tout te dire mais il m'a interdit en me disant qu'il irait tout raconter à son pote que je l'avais allumé et que je l'avais forcé à coucher avec moi. Toi et moi savons qu' Austin était un bon parleur et personne ne m'aurait cru. C'est après que j'ai découvert la double vie qu'il menait et je ne pouvais toujours rien te dire.

- Tu as préféré sauver ta relation que ton amitié.

- Si tu savais. Quand Austin s'est rendu compte que c'est à cause de nous que tu t'es barrée, il est allé tout raconter à son pote. En une journée j'avais tout perdu mon copain et ma meilleure amie.

- Bienvenue dans le club.

- Je m'en veux tellement si tu savais. J'ai tellement été stupide dans le passé et j'ai toujours rêvé de le dire.

- Hum

Tu me pardonnes ?

- Je ne sais pas Audrey mais sache que je ne t'en veux plus. Cependant maintenant que tu sors avec Tom nous serons amené à nous voir de temps en temps alors j'essaierai de ne pas d'ignorer.

- C'est déjà un début.

- Tom est au courant de cette histoire ?

- Non pas encore mais je compte tout lui dire à mon retour, je voulais d'abord avoir ton pardon

- C'est du passé maintenant et je suis heureuse dans mon ménage alors je vais suivre le conseil d'Harris et passer à autre chose.

- Tu te rends compte Milla, tu es mariée à un milliardaire.

- Ton copain aussi l'ai je te signale.

- Ma relation avec Tom est récente. Nous apprenons encore à nous connaître

- D'accord. Bon je vais te laisser

- Tu ne prends rien?

- J'ai mangé avant de venir.

- Heu Milla tu es au courant que Austin aurait divorcé? Sa femme n'aurait pas subordonnée ce qui s'est passé entre vous. Il paraît que tu étais amnésique ?

- Heu on va dire. Je ne le savais pas. En tout cas c'est bien fait pour lui, il a essayé de m'extorquer de l'argent et heureusement Harris n'est pas au courant sinon il serait à l'heure actuelle en prison.

- Oh mon dieu.

- J'espère que maintenant qu'il n'a plus le soutien de sa femme et de son beau père, il va avoir le châtiment qu'il mérite . Dis-je avant de m'en aller.

__________

Oui, Austin venait me rendre visite parce qu'il voulait l'argent de mon mari, il voulait me faire croire que je l'avais quitté et qu'il m'aimait encore et en tant qu'avocat. Il aurait trouvé un moyen d'avoir ce me revient de droit, divorcer pour qu'on puisse vivre notre amour. Un rêve qui allait sûrement se terminer par moi abandonné sur une île déserte et lui avec les millions.

Finalement je ne regrette pas ce qui s'est passé.

Je monte les escaliers pour aller réveiller Harris dans la chambre, il est déjà treize heures. Hier il est rentré super tard car il devait boucler un dossier super important. Heureusement que nous sommes samedi. Le pauvre, il travaille beaucoup trop.

Moi qui pensais qu'être pdg donnait plus d'avantage mais on dirait qu'il y a seulement des responsabilités.

J'entre dans la chambre et me dirige vers le lit où il est couché.

- Harris?

Il ne répond rien, après l'avoir appelé trois fois je me rapproche près de lui pour le toucher.

- Ha...

Je n'ai pas le temps de dire plus que je me fais basculer sur le lit.

- Enfin seuls. Dit il en déposant des baisers sur mon cou.

- Harris.

- Hummm. Dit il avant de remonter et de poser ses lèvres sur les miennes. Où sont les petits monstres ?

- Dehors en train de jouer avec Rocky.

- Alors on a maxi vingt minutes.

- Pour??

Je n'ai pas besoin de réponse quand je le vois retirer son haut.

- Enfaite tu es debout depuis?

- Je savais que tu allais venir me chercher. Dit il avec un sourire vainqueur avant de tirer sur mon haut et de déboutonner mon pantalon.

- Harris les enfants, en plus la porte n'est même pas fermée.

- Raison pour laquelle on devrait vite faire. Ça fait une semaine que je ne pense qu'à ça.

Ni une, ni deux, son pantalon quitte son corps accompagné de son bermuda. Il mouille son sexe de ma salive après qu'il est enfoncé ses deux doigts dans ma bouche et vient se perdre en moi.

Harris ne supporte pas la distance entre nos corps, cette semaine Mayron a un peu chauffé alors je lui ai proposé de venir dormir avec moi et il était super heureux et le lendemain son frère à prétexter être également malade, sans compter le dossier qui voulait à tout pris boucler, ce n'était pas facile de nous rapprocher cette semaine.

Ses lèvres viennent se poser sur mes seins qu'il lape, suce et titille selon son bon vouloir sous ses coups de reins qu'il me martèle. Mes mains sur ses cheveux et l'autre sur mon corps, j'encaisse la rapide cadence qu'il nous impose sur mes gémissements effrénés, faire l'amour avec lui est toujours aussi bon, il réveille mes sens, je l'embrasse encore et encore jusqu'à ce que nous arrivons à bout et qu'il jouisse en moi.

- C'est tout ce dont j'avais besoin pour que mon week-end soit parfait. Dit-il avec un grand sourire.

- Obsédé.

- Juste réali....

- Maman ....maman Mayron est tombée. J'entends des pleures se rapprocher. Mamannn. Continue Wayne.

Harris et moi on se regarde avant de souffler.

- Ils ont deux minutes d'avance ces petits monstres. Dit il dégoûté avant que je n'explose de rire.

- Ouais moque toi, le prochain sera une fille, je ne veux plus de garçon.

Je me lève et m'habille rapidement.

- Je ne t'ai jamais dit que je voulais tomber enceinte.

- Mes parents ont eu trois enfants Milla.

- Et moi je suis enfant uniquement.

- Raison de plus, on devrait en faire quatre, quatre c'est un bon nombre non?

Je le fusille du regard et m'en vais une fois prêt et quand j'ouvre la porte ils se trouvent là.

- Allez bien mon bébé. Dis-je à Mayron en le portant.

- Maman, il courait et il est tombé. M'explique Wayne.

- Tu t'es blessé ?

- Ici. Dit-il en montrant ses genoux.

- C'est bon, c'est juste un peu gratté. Dis en le dirigeant vers sa douche où nettoyer sa blessure.

****

Ding dong.

La sonnerie de la maison retentit alors que je suis assis au salon en train de regarder les informations accompagné de Harris mes pieds sur lui.

- Tu attends quelqu'un? Demande je

Il lève les épaules avant de se lever et de se diriger vers la porte d'entrée.

Si le gardien l'a laissé passer c'est sûrement une personne que nous connaissons.

- Qu'est ce que tu fais ici, qui t'as laissé entrer ? J'entends dire

- Harris c'est qui? Dis-je en me levant et me rapprochant de lui.

- Je ne veux pas te... j'arrive devant la porte et regarde la femme qui se tient là, Hélène Aragon, la mère de Harris.

- Vous êtes toujours là.

- Bonsoir Hélène, vous pouvez entrer. Dis-je et Harris me fait les gros yeux.

- Au moins il y a un des deux qui a appris les bonnes manières.

- C'est sûrement pas de toi en tout cas. Lance Harris et je soupire. Qu'est-ce qui t'amène ici, qui t'a libéré.

- J'ai été libérée parce que ton père à fait jouer ses relations.

- Père ?

Elle soupire une nouvelle fois et nous regarde

- Je vais mourir Harris. Maintenant tu me proposes de m'asseoir? Dit elle.

Elle n'avait pourtant pas changé, toujours aussi bien habillé, les cheveux tirés à quatre épingles. Une belle femme malgré l'âge.

Nous avons pris place et je nous ai servi une tasse de café après son accord.

- Où sont les enfants? J'ai appris que tu as encore accouché d'un garçon.

- En haut dans leur chambre en train de...

- Ça ne te regarde pas. Trache Harris. Dis moi ce que tu es venu nous dire et barre toi.

J'arrête la main d'Harris, pour calmer sa tension. Il n'arrive toujours pas à se contrôler quand il est face à sa mère.

- Quand j'étais en prison, je suis tombé malade. Malgré que ton père à chercher à me mettre le plus à laise possible, les microbes ne m'ont pas épargné et un en particulier. J'ai attrapé une pneumonie qui, quand elle a été soignée, je pensais être sorti d'affaire jusqu'à ce qu'on me détecte un staphylocoque doré.

- Vous pouvez vous faire soigner. Dis je choquer

Elle secoue la tête.

- Mes globules rouges ont été affaiblis et certains même endommagés par la pneumonie. Les docteurs ne peuvent plus rien pour moi, je vais mourir.

- Oh mon dieu. Dis-je essayant de faire abstraction du passé.

Harris se lève et monte à l'étage.

- Je tenais juste à le tenir informé parce que c'est à vous que j'ai fait le plus de mal.

- Les autres ne sont pas au courant ?

- Non juste Nate, je ne veux pas qu'on pleure ma mort avant même que ça ne se produise, mais je vais parler à Alexander, j'ai appris pour son orientation et aussi qu'il souhaite faire recours à une mère porteuse?

- Oui. Mais c'est sûrement lui qui est le mieux placé pour vous en parler.

Elle se lève et me regarde

- Je m'en vais, le café était délicieux, prend bien soin de mon fils, je sais désormais qu'il est entre de bonne main. Dit elle en sortant et je ne peux m'empêcher de faire couler une larme.

La mort n'est pas quelque chose qu'on peut prendre à la légère. Les êtres perdus ne reviennent pas.

Je monte dans notre chambre et rejoint Harris couché sur le dos, la tête dans les nuages regardant le plafond.

- Tu penses que je devrais lui pardonner ? Me demande t-il

- Moi je l'ai fait depuis longtemps déjà, le plus important est de vivre en paix avec soi-même et tu as la chance de le lui dire avant qu'il ne soit trop tard. C'est ta mère Harris, tu connais déjà ce que tu dois faire. Après tout tu es un Aragon.

Il se tourne vers le côté et me regarde.

- Tu es sans aucun doute la plus belle personne que je pouvais rencontrer dans ce monde, si cette nuit à permis que nous soyons aujourd'hui couché dans ce lit alors je ne regrette rien. Je t'aime Milla Durand Aragon

- Je t'aime aussi Harris Aragon.

Fin.

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