71. La vérité

Déjà deux semaines que je n'arrive pas à lui dire la vérité mais aussi deux semaines que je ne reconnais pas Harris, il n'arrête pas de me provoquer, il me pousse à bout et le plus souvent je fini en pleure dans ma chambre, c'est seulement  à c'est comment là où il devient tout tendre avec moi.

Ce ne sait décidément pas à quoi je pensais quand j'ai voulu le punir. Finalement, c'est moi qui paie les pots cassés car je suis sensée ne pas l'aimer, ne pas le connaître. 

Aujourd'hui j'ai décidé de le faire, pour plusieurs raisons,  même si ce qui s'est passé ce matin m'influence beaucoup. Il se trouve dans son bureau, il a décidé de monter un nouveau projet d'après ce que j'ai compris. 

Se dire qu'on a tout perdu et pouvoir rester fort, la tête haute. Je ne peux que l'admirer même si parfois il me donne envie de l'étrangler.

Je l'aime cet homme, moi je ne sais pas pourquoi je suis si attaché à lui, il n'a qu'à me regarder, me sourire, pour que j'oublie ce qu'il m'a fait et à ce moment je me trouve pathétique. 

Je cogne une fois avant d'entrer. 

- Harris. 

- Milla, il y a un problème?

- J'ai besoin de te parler, c'est important. 

- Allez viens, ne reste pas devant la porte. D'après ce que je vois tu n'es plus fâché. Dit-il avec un petit sourire en coin.

- Humm.

Il hier encore, il a voulu me faire croire qu'il entretenait une relation avec une autre femme et j'ai finalement craqué. Bien sûr ce n'était rien puisqu'il ne parlait qu'à sa sœur. 

J'ai eu tellement honte
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Flash back
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Je suis devant la télévision avec Wayne entre mes cuisses quand il entre dans la pièce le téléphone à l'oreille. 

- Tu me manques aussi. 

- Oui

- On s' fait un restaurant plus tard

Je relève la tête et le regarde.

- Non, elle ne se souvient pas de toi, ne t'inquiète pas on va bien s'amuser. 

Je n'arrive même plus à me concentrer devant la télé, je sens mon sang bouillir tout doucement, peut-être il a repris à son ex?

- T'inquiète pas tu es la plus belle femme du monde, tu seras toujours ma préférée …

Sans plus me contenir je decale wayne et me lève puis je viens lui arrange le téléphone. 

- Espèce de petite voleuse de mari, j'espère que…

- Hé Milla c'est moi, Myriam la petite sœur d'Harris, comment tu vas?…

Le rouge me monte sur le visage, oh mon dieu qu'est ce que j'ai failli faire. 

- Bien merci. Dis-je en le fusillant du regard alors qu'il fait comme si de rien n'était et se dirige vers la cuisine. 

- Bon je vais vous laisser à plus. Dit elle avant de raccrocher. 

Je sais que par mon action je me suis trahi, qu'il se doute de quelque chose, je ne peux plus continuer, le cœur à pris le pas sur la raison.

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- Tu voulais me dire quelque chose?

- Oui et ...et j'espère que tu pourras me pardonner. 

- Qu'as tu fais Milla, c'est grave?

- Oui

- Je t'écoute. 

- En fait… je… enfaite je n'ai jamais perdu la mémoire. Dis-je en baissant la tête, j'en ai marre de ne pas pouvoir répondre à ses pics parce que je dois faire semblant ou quand il se montre tendre avec moi comme ce matin, au moment où il m'a embrassé et que je ne peux pas totalement exprimer. 
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.

Flash back. 
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Je ne devrais pas, mais je viens de retirer le bandage de mon visage, ce n'est pas tout mon visage qui est rouge et présente encore les traces de cicatrisation, juste ma joue gauche et mon front, mais je préfère couvrir tout mon visage. 

Je me regarde dans le miroir et je me dis que c'est moi, mais je me sens changer, c'est bizarre mais je n'ai plus l'impression d'être la même personne, je me sens différente.

Une larme touche sur ma joue, me voir comme ça, me ramener à ce jour.

Tout aurait pu être si différent, pourquoi ? Mes nuits sont devenus mes pires cauchemar, où je revois sans le moment où j'ai l'impression de perdre la vie, j'ouvre alors les yeux et le regard, il est là à côté de moi entrain de dormir. 

J'essaie, de ne pas parler de l'accident, de ne pas y penser mais je sais qu'au fond de moi que cet situation me pèse, je fais semblant que ses bandage ne signifie rien pour moi, que je vais les surmonter mais c'est trop dure, j'ai peur de ne plus être la même,  j'ai peur d'en parler alors je garde tout pour moi, je souffre en silence. 

Je me rend aujourd'hui compte je j'aurais vraiment voulu perdre la mémoire, j'aurais voulu tout oublier, encore une fois j'ai l'impression d'être la seule à souffrir dans cette histoire.

J'ai appris que l'auteur de l'attentat et ses complices avaient été arrêtés mais son identité n'a pas été dévoilée.

Même les criminelles sont protégés mais je compte bien une fois guéri lui rendre une petite visite. 

Perdu dans mes pensées je ne me rends pas compte de la présence de Harris qui vient d'entrer dans la salle de bain alors je mets mes mains devant mon visage sans le toucher.

Je ne veux pas qu'il me voit. 

- Ne fais pas ça,ne te cache pas de moi.

- Tu vas encore te moquer de moi.

- Bien sûr que non. Dit il en retirant mes mains. Son regard à travers le miroir est tellement perçant, il me sonde. Je sais que c'est dure pour toi et j'en suis tellement désolée de t'avoir fait subir tout ça mais Milla, à mes yeux tu reste la femme la plus belle au monde.

- Jusqu'à ce que tu te trouves une maîtresse  D'ailleurs ce n'est pas ça que tu disais à ta sœur hier?

- Alors à toi de tout faire pour que ça n'arrive pas. C'est toi qui détient la clé de mon cœur, ne le perds pas. Et Milla, comme tu l'as dit Myriam c'est ma sœur, je me dois de flattée son ego, c'était notre petite princesse quand elle était petite 

- Harris je…

- Je sais que tu es perdue tout c'est dernier temps et que je peux me montrer dur

- Tu veux dire que tu comporte en connard?

- Oui. Mais ne doute jamais de mon amour. 

-  Même si j'ai perdu la mémoire ? Dis-je et il sourit. 

- Encore plus maintenant que tu as perdu la mémoire, je ne serai pas l'homme parfait mais je pense qu'il est temps pour nous de cesser cette petite comédie.

- Je ne comprends pas.

Il me retourne et pose son pouce et son index sur mon menton.

- Je veux juste que tu saches que je n'ai jamais cessé de t'aimer. 

Tout doucement ses lèvres se posent sur les miennes et enfin je me sens revivre, depuis combien de temps je j'attend ce moment? je ne saurais le dire, mais je suis sûr que ce baiser à bouleversé beaucoup de chose en moi.

- Je suis désolée. Dis-je à mon tour.

- Je vais t'aider à remettre ton bandeau. Regarde bientôt tu seras remise sur pied. 
_______

Il a fallu qu'il soit doux quelques minutes avec moi pour que je perde pied. Voilà le pouvoir d'Harris Aragon à sur moi.

Je lève la tête en essayant de lire quelque chose sur son visage, la colère, la déception mais rien. Il n'y a rien.

- Tu es au courant. Bien sûr que tu au courant. Lache je dans un soupire. 

- Oui, je savais que tu faisais la comédie, je pensais que tu l'avais compris 

- Depuis quand?

- Disons trois jours après que nous soyons rentrés à la maison. Sinon Jamais je ne t'aurais lancé autant de pic, je voulais te faire réagir mais je suppose que ce qui t'a convaincu c'est ce matin? 

Je rougis et cherche où je pourrais capter mon regard.

- Donc, j'aurais dû seulement t'embrasser depuis le début et on aurait économisé tout ce temps? Dit il se rendant compte de la situation avant d'exploser de rire.

- Tu n'es pas fâché ?

- Bien saûr que non, même si je l'aurais voulu, je confirme que ton plan a été parfait à une exception près. Dit il en se levant de sa chaise et en se plaçant devant moi.

- C'était quoi mon erreur. Dis-je en me levant quand il me tend sa main.

- Moi, c'était moi ton adversaire mon ange. Prochainement soit plus créative.

J'ouvre grand les yeux et me rend compte que finalement je n'ai pas épousé un homme comme les autres, Harris est habitué au competiton, au défit.

- Je suppose que tu es également au courant pour l'entreprise?

- Oui. Dit il avec un large sourire 

- Et que comptes tu faire?

- Je dois parler à mon frère. Je peux voir une lueur passé sous son regard.

- Je vais les informer que je t'ai tout dit. 

- D'accord mais avant vient là que je profite enfin de ma femme. Dit il en me rapprochant encore plus de lui.

- Tu sais que nous n'avons pas signé les papiers. 

- Je me charge de tout.  J'entends juste qu'on te retire les bandes pour qu'on puisse le célébrer comme il se doit. 

mon cerveau ticte et je me recule

- Et si je suis moche, et si tu n'aime plus mon corps. 

- Qu'est ce que tu racontes, les docteurs on fait un excellent boulot, je l'ai vue la dernière fois à l'hôpital. Viens là. Dit il en me rapprochant de lui. Me même si devient la plus laide fille de se monde, au moment même que je t'ai accepté, au moment même où je t'ai voulu. Je continuerais à te vouloir. 

Il pose ses lèvres sur les miennes et tout doucement le baiser devient de plus en plus langoureux, nos langues se cherchent, se caressent, et je perds pieds, alors ses bras puissants bras me tiennent délicatement mais fermement.

- J'ai tellement hâte que tu sois totalement à moi. Me dit il

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