41. Me libérer d'elle
Je la regarde faire ses valises sans un mot. Quand je me suis réveillé ce matin, je n'ai même pas pu la serrer dans mes bras, elle était déjà là, toutes ses affaires étalées au sol en train de les plier avec munici.
- Je crois qu'il me faut une plus garde valises. Chuchote elle.
- Bonjour petit cœur.
Elle se retourne et me sourit, je serre les poings sous le drap. Me dire que bientôt je ne pourrai plus voir ce magnifique visage me…
- Harris, tu es réveillé. Elle s'approche de moi, elle porte encore ce vieux haut. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi.
J'ai déjà eu l'honneur de faire le tour de sa chambre et je peux vous assurer qu'on y trouve des choses assez intéressantes.
- Tu sais que tu n'es pas obligé de le faire maintenant ? Dis-je une fois qu'elle est à côté de moi.
Je lui tend la main et elle l'accepte, alors je l'attire vers moi puis la fait asseoir sur mes cuisses cachés par la couverture. Je ne porte qu'un bermuda
- Maintenant, plus tard, où est la différence? Harris, je pars demain.
J'avale difficilement ma salive, oui elle s'en va. Je la regarde et essaie de penser à autre chose.
Ça me fait mal, mon coeur se serre, j'ai peur de ne plus jamais retrouver cette connexion que nous partageons.
- Mais pour l'heure c'est de toi dont j'ai besoin. J'enfouis ma tête dans son cou et commence à lui faire des petits bisous.
- Harris c'est de la triche ce que tu fais.
- Alors j'arrête ? Dis avec un petit Sourire voyant sa tête légèrement s'incliner pour mieux recevoir mes baisers.
- Non, continue hum.
- À vos ordres mademoiselle. Dis-je en riant contre sa peau.
Oui, j'ai peur de ne plus jamais me sentir aussi bien.
De mon autre main, j'attrape une touffe de ses cheveux que je tire d'un côté pour avoir un accès total à son cou et je m'attèle à lecher et sucer sa peau.
Hier soir a été extase total, ça faisait longtemps que je me suis pas permis de ne faire que l'amour sans aucune prise de soumission bien sûr si on ne compte pas la levrette.
Après notre petite conversation qui m'a presque dégoûtée, nous avons pris notre douche qui se voulait séparée mais je n'ai pas pu résister à la tentation de la prendre sous la douche quand j'ai vu ce petit corps se toucher sous la douche.
La tentation était trop forte et ça commence à me faire peur.
Je ne sais même pas à quelle heure nous nous sommes couchés mais ce qui est sûr c'est que je suis vachement en retard mais je m'en fous, ma priorité aujourd'hui c'est elle.
Rien que elle
- Wayne doit être réveillé maintenant tu ne trouve pas? Il t quel heure? Dis je entre deux bisous. Me souciant qu'à même de me fils même si je tiens sa mère prisonnière.
- Il est réveillé depuis un moment humm mais ne t'inquiète pas il est avec tonton James.
Je m'arrête directement.
- Depuis quand, il est tonton lui? Bref il est quel heure?
- Dix heure passée mon cher
- Oh la merde, pourquoi tu ne m'as pas reveil… Je la regarde et elle porte toujours son pyjama. Attends ne me dit pas que tu es sorti de cette chambre habillé comme ça ?
- Heu oui pourq…
- Tu es trop têtue ma parole, tu mérites une bonne punition.
- Mais qu'est ce que tu racontes… Harris.
Mais je ne l'écoute plus et la couche sur mes cuisses de façon à ce que ses fesses soient à m'apporter, ses pieds sont dans le vide qu'elle essaie de remuer pour se libérer.
- Arrête de bouger, petite tête.
- Non, qu'est ce que tu comptes me faire?
Je soulève son haut.
- En plus mademoiselle ose se balader nu avec ce bout de chiffon ?
Je caresse sa paire de fesse rebondie et me rappelle quand je les ai empoigné sous la douche.
Que de doux souvenirs.
- Harris?
- Chut
La première claque arrive, sec et ferme mais pas très forte, un couinement sort de ses lèvres dû à la surprise. Je caresse doucement sa peau légèrement rougie.
- Et de un.
La deuxième tapes arrive suit un peu plus forte que la précédente.
- Alors Milla, vas-tu recommencer? Elle ne me pas répond tandis que je caresse ses fesses, puis une troisième et elle sort un léger crie
- Non, non. Plus jamais. Puis je l'entend murmurer "de toutes les façons je m'en vais d'ici."
- Mauvaise réponse petit coeur. Et le quatrième coupsa resonnent. Alors?
- C'est bon, c'est bon je ne le referais plus jamais. Crit elle.
- Tu penses avoir compris? parce que peu importe où tu es, si je découvre qu'un autre homme que moi à vue ne serait-ce qu' une parcelle de ta peau je…
- Ce n'est pas juste Harris. Je lui inflige la cinquième tape.
- Alors mon amour as-tu l'intention de me tromper ? Dis-je en la levant et en faisant en sorte qu'elle me regarde. Sa peau de fesse affiche un magnifique rouge et j'en suis satisfait.
- Tu vas te marier Harris. Dit-elle les larmes aux yeux.
- Je m'en fous, tu es à moi, tu m'attends? À moi
- C'est injuste.
- Pense ce que tu veux mais tout homme qui osera s'approcher de trop de toi connaîtra qui je suis.
Je ne veux pas savoir si ce que je dis et fais est bien ou pas, mais je n'arrive pas, j'ai l'impression que ça me consume petit à petit, l'imaginer avec un autre, jamais de la vie.
- Tu veux les roses et l'argent des roses.
- C'est une belle manière de voir les choses, allez viens que j'applique de la pommade sur ça. Dis-je en me levant du lit.
- Je peux le faire …
Je lui lance un regard assez dur et elle soupire et se résigne à me suivre.
******
Il doit être quinze, je n'ai rien foutu de la journée, j'ai filtré tous mes appels et mails et prévenu ma secrétaire que je ne serai pas disponible aujourd'hui et pourquoi?
À cause de cette satanée bonne femme.
Je n'arrive plus à rien, elle part, j'ai l'impression qu'elle m'abandonne. Je dois faire quelque chose, ça devient du n'importe quoi, aujourd'hui j'ai dîner avec Eleanor et je ne peux pas me rendre dans cet état. Je n'ai pas arrêté de réfléchir, je dois me libérer d'elle si je veux avancer. Cette envie de la retenir ne m'amènera nul tard, mon destin a été tracé bien avant ma naissance. Être l'homme le plus puissant du monde, c'est ça ma destinée. Suis je près à tout renoncer pour une femme?
- Tu n'as pas travaillé aujourd'hui ? Me demande James qui m'a rejoint sur le transat à côté du mien, j'ai décidé de prendre un peu d'air.
- J'ai pris ma journée.
- C'est à cause d'elle? C'est vrai tu vas la laisser partir ?
- Qui t'as parlé de ça
- C'est elle, je l'ai surpris entrain de faire le sac du petit putain Harris je pensais que votre relation était beaucoup plus solide que ça
- Bah tu t'es trompé.
Je refuse de croire que je ne serais plus heureux sans elle. Je me suis tellement attachée à elle que ça me fait peur, nous ne sommes rien, elle ne sait rien de moi, alors comment c'est possible. Je me retrouve à dire et faire des choses incompréhensibles, non ce n'est pas moi.
Harris Aragon ne peux pas tomber amoureux, ne peux pas se soumettre au désir d'une femme. Son départ me fait tellement mal que je pense que c'est pour le mieux. Peut être que j'aurais dû le faire depuis, ce sentiment que je ressens me brûle le corps. Peut être pourrais- je enfin me libérer et reprendre ma vie.
Je vais enfin arrêter de penser qu'à elle.
Je ne veux plus rien ressentir si je ne peux même pas espérer une relation avec elle.
- Je ne te crois, je t'ai dit l'autre jour, tu es différent à sa présence, tu es moins sur la défensi…
- Je t'ai dit que tu te trompes, arrête de me parler d'elle si je suis resté c'était pour vérifier qu'elle fait bien ses valises et ne me vole rien, entre elle et moi ce n'était que de la baise, elle est bonne certes mais ça s'arrête… Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que nous attendons des bruits derrière nous.
Je me retourne et vois un plateau chargé de ce que je peux distinguer deux verres et une carafe de limonade au sol?
- Milla. Dit James choquer.
Je la regarde, elle ne pleure pas mais son regard est froid, ses yeux sont entrés dans les miennes, je ne sais pas ce qu'elle a entendu.
- Ne t'inquiète pas, nous ne partirons qu' avec ce que nous sommes venus mon fils et moi, c'est a dire pas grand chose. Je quitte finalement cette demeure ce soir.
Elle a tout entendu. Elle se retourne et s'en va, j'ai envie de la retenir, la dire que je ne voulais pas dire ça, mais je la laisse partir
- Tu n'es qu'un gros con. Me dit James.
- Je ne te le permets pas.
- Je me le permets ne t'inquiète pas, j'ai toujours voulu avoir une femme comme elle, une femme que quand je regarde elle me donne envie de lutter devant mon père pour notre amour et de…
- Je ne suis pas amoureux d'elle. Dis je durement
- Qui essaies-tu de convaincre? Moi ou toi? En tout cas je ne resterai pas dans une maison où le seul moyen de lutter contre tes sentiments c'est de rabaisser celle-là qui fait battre ton cœur.
- Je ne lutte pas con…
- Je vais faire mon sac.
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