40. Ultime étreinte
Couché sur mon lit vêtu de son survet qui le sert de pyjama, Harris me détaille de la tête aux pieds, les yeux remplis de cette lueur que je connais.
- Allez viens par ici, tu as pris tes pilules? me demande-t-il pour la première fois.
- Oui déjà, ça ne fait pas un peu bizarre de parler de ça ?
- Non, je trouve ça, très normal.
Je viens de prendre ma douche, en sortant je l'ai trouvé là couché, heureusement que je porte mon pyjama haut.
- D'ailleurs qu'est-ce que tu fais là ?
Je m'avance de l'autre côté du lit.
- Je suis venue admirer le bouquet de roses, c'est vrai qu'ils sont magnifiques mais pas plus que toi.
- Essayes- tu de me faire du charme?
- Je n'en ai pas besoin, je sais que tu es déjà folle de moi.
- Ouais c'est ça, rêve toujours.
Je soulève la couverture et me lisse de mon côté quand monsieur me tire et je me retrouve à Califourchon sur ses cuisses.
- C'est beaucoup mieux comme ça, tu ne trouve pas?
Je dépose mes deux mains sur son torse et le tâte.
- Ça pourrait être meilleur, mais bon on fait avec ce qu'on a . Dis-je mais je reçois rapidement une rapide tape sur la tête.
- Ne t'engage pas sur ce jeu là petit coeur.
Je l'ignore et décide de changer de sujets
- Comment s'est passé ta journée? Je le sens se crisper d'un coup.
- Nadia est-elle déjà partie?
- Oui, je l'ai aidé à faire ses valises, le chauffeur est venu la chercher en journée
- Bien. Je lui ai fait un versement dans son compte pour ses soins.
- Elle t'aime beaucoup, elle se sentait mal de te quitter
- C'est comme une mère pour moi. Je regrette juste de ne pas avoir pu lui dire au revoir mais je l'ai appelé.
- D'accord.
Un calme nous envahit, pas gênant du tout, seules nos mains semblent communiquer sur le corps de l'autre.
- Demain j'ai rendez-vous avec Eleanor. Lance-t-il
- C'est qui?
Il me regarde comme s' il attendait une réaction de ma part.
- Celle que je vais épouser. Je bloque, mon corps semble se refroidir malgré ses mains toujours sur mon corps. Nous allons sûrement parler de nos fiançailles et de notre avenir en tant que futur couple.
- C'est bien. C'est tout ce que je trouve à dire, d'ailleurs qu'est-ce que je pourrais dire d'autre? Le féliciter?
Je le regarde et sourit, mais même moi je n'y crois pas, mon sourire est tout sauf sincère.
À cet instant j'ai juste une seule envie de me retrouver seule.
- Toi et moi, nous en avions déjà parlé tu te rappelle?
- Bien sûr que si, c'était hier je te rappelle avant que tu ne te décide de me b...
Je refuse de terminer ma phrase, je cherche à descendre de lui mais il me retient.
- Qu'est ce qu'il y a alors?
- Je pense qu'on aurait jamais dû coucher ensemble. Tout est devenu beaucoup trop intense, tout ça c'est beaucoup plus...
- Plus compliqué? Je sais, pourtant je ne regrette pas. Lâche-t-il. Et toi?
- Moi quoi? Tu n'as pas le droit de me poser ce genre de question, tu vas te marier Harris, te marier. Dis je sèchement. Laisse-moi descendre.
- Non tu reste là, on a pas fini. Dit-il en me tenant fermement.
Un long silence s'ensuit.
- Elle était à mon bureau aujourd...
- Qu'est ce que tu veux bon sang. Parle plus fort que nécessaire. Qu'est-ce que tu cherches à faire? Me rendre jalouse? Oui je suis, en colère? Oui parce que je sais, je sais depuis toujours que je ne serais jamais la femme que tu choisiras alors cette nuit que nous avons passé, j'ai essayé, j'ai pris et j'ai encaissé tout ce que tu pouvais me donner car même si ce n'était qu'un soir je savais que ça allait me marquer, que tes empruntes sur mon corps seraient comme une brûlure au fer rouge, que cette fois ça serait plus réelle. Dis je d'une seule traite avant de souffler. Je le regarde les yeux remplis de larmes, pourtant je me refuse de pleurer, de cligner des yeux. Parce que crois moi, j'ai essayé de t'oublier cette nuit là, il y'a plus de deux ans, mais mon corps, mon esprit s'y refusait, Alors aujourd'hui je t'avoue que je t'ai désiré, voulu bien avant même que mes yeux se pose sur to...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres se posent avec exigences sur les miennes.
- Arrête. Dis-je en essayant de le repousser de mes mains. Toi même tu l'as dit c'est fini, tout est fini, en fait nous deux ça n'a jamais commencé. Je termine en détournant le regard. Je ne veux plus le voir, si je pouvais je partirais là maintenant. Avant on parlait mais les choses commencent à se concrétiser.
- Regarde moi Milla. Milla regarde moi. Tonne t-il et je pose mes yeux sur lui, une larme à glisser sur mes joues. Je suis désolée, tout...tout est de ma faute.
- Harris je...
Mais une nouvelle fois il m'embrasse et cette fois si je le laisse faire, à quoi bon? Nous deux c'était impossible depuis toujours. Ça ne sert à rien de parler je savais à quoi m'attendre, juste que l'espace d'un moment je me suis permise d'imaginer une autre fin.
Nous nous embrassons, goûtons chaque parcelle de la bouche de l'autre et très rapidement nos vêtements deviennent de trop tellement la chaleur qui nous inonde est étouffante. Comme d'un commun accord, nous nous débarrassons des nos vêtements et s'est serré tellement fort l'un sous l'autre, nos corps nu se frottant que nous nous découvrons une nouvelle fois.
Ses baisers sur ma peau, son souffle et ses caresses sur mon corps, j'ai l'impression d'assister à notre ultime étreinte.
Ses mains me brûlent et réveillent toutes sortent de picotements dispersés dans mon bas ventre.
Je frissonne et comme un serpent entrer dans ma peau, il trace sa route jusqu'à mon cerveau et le mets en pause.
Ce n'est que lui et moi,
Un besoin charnel, un besoin de s'exprimer par nos corps tout ce que notre bouche ne dira sûrement jamais
Son odeur me rend ivre, et quand je ressent son gland dur et gonflés de sang rechercher mon encre, je frémis d'impatience
Il me pénètre avec d'une manière que je ne lui connais pas. Un mélange de douceur mais de force.
Il se retient.
Alors mes mains viennent trouver son dos et dans un ultime effort de me contrôler pénètre sa peau de mes ongles.
Il m'enchaîne et je reçois, je reçois tout de lui, sa frustration, son envie, même ses craintes, je les prends.
Encore et encore il me pilonne et mes gémissements ne sont que preuve de toute la satisfaction que je ressens. J'enfouis ma main dans sa touffe de cheveux pour les tirer mais surtout pour le faire comprends que j'ai encore besoin de ses lèvres.
Le rythme est soutenu même si la cadence est les positions différents,
J'ai l'impression de refaire la liste du Kamasutra et d'être son digne successeur, il m'épuise, il s'épuise mais on s'en fiche car j'en veux toujours plus.
Mes gémissements sont parfois contrôlés, ses râles de plaisir me gonflent de bonheurs et après un énième coups de rein, il se vide en moi et je recueille sa semence chaude alors je me libère également dans une symbiose parfaite.
Transpirant, c'est ce que nous sommes quand nous nous étalons sur mon lit, épuisée mais abreuver.
- Tu es encore en vie? Me demande t-il
J'essaie de reprendre mon souffle, je sais que j'aurais des courbatures demain matin. Cette activité physique est de loin la plus intense de ma vie.
- Tu n'es qu'un connard. Dis je comme seul réponse
- Je sais. Ma famille viendra dîner ici Samedi.
- Belle façon d'annoncer les choses. Dis-je en me tournant sur le côté pour le regarder.
Il me sourit.
- Tu es si belle. Dit il en touchant mes cheveux qui me colle maintenant le visage.
- Je pars quand?
- Jeudi.
- Tu m'as trouvé un logement ?
- J'y travaille encore.
- Harris, je rentre chez moi.
- Non. Gronde t-il subitement en se redressant pour s'adosser sur ta tête de lit. J'ai besoin de toi ici.
- Non Harris, tu n'as plus besoin de moi, tu vas te marier.
- C'est encore à moi d'en deci...
- Stop.
- Je sais partir, retrouver ma vie, ma famille, nous deux c'était bien mais c'est fini et si un jour tu ressens le besoin de voir Wayne tu pourras...
- Et nous? Wayne c'est mon fils
- Alors ne l'oublie pas quand tu formeras ta propre famille et puis Harris, il n'y a jamais eu de nous et tu le sais.
- Je ...
Je me rapproche de lui et l'embrasse.
- Tu sais que c'est la meilleure solution. Je peux te poser une question ?
- Vas y.
- Si les gens découvrent pour Wayne Qu'est ce qui t'arriveras?
- Je serai déshérité mais...
- Alors il n'y a pas d'autre solution, je m'en irais, c'est ta vie, c'est ton monde pas le mien.
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