27. Jalousie

J'avais besoin de connaître la vérité, en fonction de ce qu'elle me dirait, je verrais comment agir.

Je savais qu'elle se doutait de quelque chose, sinon jamais elle n'aurait pensé à fuir de la sorte en plus sans bagages. 

Je voulais surtout savoir si elle se doutait de quelque chose quand elle a décidé de garder cet enfant.

Ne jamais donner le pouvoir et la possibilité à une personne de vous atteindre. Lui dévoiler que j'étais au courant mets fin à ses projets quel est soit et comme une toile d'araignée, je la retient prisonnière de mes envies.

L'idée de lui cacher la vérité et de l'observer m'a traversé l'esprit, mais comme vous le savez je ne suis pas quelqu'un de patient et pourquoi tourner autour du pot et jouer à l'innocent alors que je déteste le mensonge?

Je veux qu'elle sache dans quoi elle s'est engagée et ce que représente cette nouvelle dans ma vie.

Cet enfant n'est pas juste un enfant, si c'est vraiment le mien, il deviendra plus tard l'héritier une énorme fortune où sera connu comme le fils bâtard dans le meilleur des cas. 

- Wayne est mon fils. Dis-je le plus naturellement possible près de son oreille, elle frissonne de tout son être. 

Elle se retourne et contre toute attente elle m'inflige une gifle. 

Je ne m'y attend pas, et en réalité elle est la première à l'avoir osé. Ma mâchoire se serre et je lui lance un regard noir qui lui fait reculer d'un pas mais quand mes yeux croisent les siennes, je ne vois qu'un torrent de larmes prêt à déferler sur ses joues. 

- Comment avez-vous pu me faire ça ?

Je fronce les sourcils avant que notre nuit n'apparaissent dans ma mémoire. 

- Je n'ai rien fait donc tu n'avais pas envie.

- Couché avec des inconnues c'est votre délire?

- Allez ne fait pas l'innocente, je pourrais te poser la même question figure toi, tu n'es pas sainte dans l'histoire. 

- Quoi? Je savais pas que…

- … que c'était moi? À d'autre Milla. Tu veux me faire croire que tu as l'habitude de te faire toucher comme je l'ai fait ce soir-là. Dis-je en avançant d'un pas et elle recule. Dès le commencement tu savais que ce n'était pas la personne que tu attendais mais tu m'as laissé faire.

- C'est faux. Crie t-elle 

- Ah oui et pourquoi ne m'as tu donc pas stopper quand je t'ai possédé? Dis-je une nouvelle fois en s'avançant vers elle qui ne cesse de me fuir jusqu'à se cogner contre la porte. Je dois reconnaître que pour moi cette nuit a été assez intense et pour toi Milla ? As-tu aussi la même… Mais je suis coupé quand  je la bloque de mes deux mains au dessus d'elle, le regard baissé sur son visage

- Assez…

- Tu étais beaucoup trop prise par le plaisir pour tout stopper, pas vrai? Je dois reconnaître que quand je t'ai vue à genoux sur ce lit les yeux bandés, je ne pouvais pas me défaire et renoncé à cette femme qui s'offrait à moi.

- Je vous déteste, vous avez bouleversé ma vie. Tâche d'elle 

- Oh non, ce n'est pas de ma faute si tu t'es rendue à la mauvaise adresse dans l'optique de rencontrer un homme qui ne voulait sûrement pas de toi, pas vrai? Dis-je en levant un sourcil.

Les larmes lui montent et elle lève une nouvelle fois la main prête à me gifler une deuxième fois mais je l'intercepte. 

- Tututu, petit cœur, c'était la dernière fois.

- Je vous déteste tellement. 

Mon regard devient noir avant qu'un llent sourire apparaît sur mes lèvres. 

- Attends de savoir ce que je te réserve à toi et ton fils avant de sortir de telle absurdité . Lui dis-je. En m'éloignant enfin d'elle 

Elle ouvre grand les yeux et me regarde. 

- Tu peux aller dormir, on continuera cette conversation demain et une dernière chose, maintenant que j'ai la confirmation, ne pense pas pouvoir m'éloigner de cette maison avec mon fils, vous resterez enfermé ici jusqu'à ce que je trouve quoi faire de vous. 

- Nous ne sommes pas des objets. Me doit-elle. 

- Vous serez ce que je veux que vous deviendrez . Demain un médecin viendra prélever un peu de sa salive pour le test de paternité j'espère que ça ne te pose aucun problème?

- Comme si mon opinion était imposant 

- C'est bien tu apprends vite.

Elle sort de ma chambre et je peux enfin souffler. 

Mes parents ne doivent surtout pas découvrir cette histoire.  Le problème c'est que de base cette fille me plaît alors je ne sais pas s'y je devrais la faire sortir de ma vie où pas. 

Je suis perdue et je n'ai personne à qui me confier.

Je me couche la tête pleine de questions réfléchissant à une solution. 
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.

Deux semaines se sont passées et Milla et Wayne vivent toujours avec moi.

Tout se passe relativement bien, nous déjeunons et dînons ensemble. Le petit prend de plus en plus ses marques en courant partout.

Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai un fils en plus qui me ressemble. Comme prévu le test de paternité à été effectué et le résultat est positif. 

Il y a quelques jours je suis partie dîner chez mes parents et ils m'ont demandé si je l'avais déjà jeté et comme d'habitude nous n'avons pas été d'accord quand je leur ai annoncé que j'étais toujours avec elle. 

Soit disant la fille de leur ami s'impatiente. 

S'ils pouvaient savoir à quel point les choses avaient désormais changé. 

Est-ce que je suis prêt à les abandonner maintenant? Je m'habitue doucement à eux et leurs présence réchauffent ma maison et mon coeur?

Je suis dans mon bureau quand j'entends les aboiements au salon. Je sors de mon bureau pour voir ce qui se passe et trouve Rocky en train de menacer quelqu'un qui cherche à bloquer la porte.

- Harris tu devrais enfermer ce chien très loin de… 

Commence t-il 

- James? Mais quand es- tu rentré du Japon?  

- Je viens d'arriver bébé.  Dit-il en souriant grandement avant de se concentrer sur la porte. Mais si tu ne veux que je finisse en charpie, éloigne moi ce monstre des yeux. Dit il

- Rocky au pied.  Dis-je en s'avançant vers mon meilleur ami. Retourne dehors. Tonne je 

J'ouvre grand la porte et lui fais une légère accolade et nous rions.

- Alors James Scott est de retour. Dis-je.

- Après trois longues années. Dit il.

- Allez suis moi, comment se portent ces jolies petites Japonaises. 

- Elles sont assez chaudes mais je vois que tu n'as rien à m'envier. dit-il en regardant par la baie vitrée.  Milla est dans l'eau et wayne sous un parasols avec des jouets 

Nous avons fait des courses pour que le petit ne manque de rien le lendemain de notre discussion. Vêtements, accessoires, nourriture, tous. J'ai même préparé une chambre pour lui.

C'est vrai qu'il fait particulièrement chaud aujourd'hui. 

Je dois reconnaître qu'elle est magnifique dans son ensemble bleu deux pièces et… une vive colère monte en moi quand je me rends compte qu'un autre homme que moi est en train de la regarder comme moi je la regarde.

- Donne moi deux minutes s'il te plaît.  Tu peux m'attendre dans mon bureau, tu connais la route noir?

Je me dirige vers la baie vitrée qui donne lieu sur la cour intérieure, on y trouve une piscine, des transats autour.

- Qu'est ce que tu fais habiller comme ça ? Tonne je.

- Il fait chaud et…

- J'en ai rien à faire. Prend l'enfant et monté à l'étage, je ne veux plus vous voir traîner partout, j'ai de la visite.

- Mais qu'est ce que…

- Tu obéis maintenant et cache moi ce corps, tu aimes bien attirer le regard sur toi hein?

- Mais…

Je ne l'écoute pas et rentre directement à l'intérieur. 

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