10. Mon prince
Newcastle un an et
demi plus tard.
- Comme vous pouvez le voir sur le plan en 3D, nous allons mettre quelques plantes pour garder ce petit côté nature et un cocon de paix de ce côté de maison. On m'a dit que vous aimez la nature.
- J'aime beaucoup.
- Bien, j'ai également pensé à mettre...
Ding Dong.
Nous relevons nos têtes de la tablette après avoir entendu la sonnerie qui provient de la porte d'entrée de ma cliente.
- Ça doit être Karl, une minute s'il vous plaît, je reviens. Dit-elle en se levant du canapé où nous sommes assises.
- Pas de soucis mademoiselle, je vais en profiter pour vous montrer les nuances de couleurs que j'ai sélectionné pour vous.
- J'aime beaucoup votre manière détendue de faire les choses. Me dit-elle avec un petit sourire en se dirigeant vers l'entrée où je peux entendre le bout de ses talons retenir
- Tu as encore oublié tes clés mon amour. J'entends t-elle dire.
- Ouais je sais chérie, je suis tête en l'air. Bonsoir mon cœur. Dit il.
- Alexander bienvenue, excuse moi pour le désordre, je suis encore en train d'aménager la maison.
Silence
Je me déconnecte de ce qui peut bien se passer à l'entrée et me concentre sur les échantillons de couleurs qui se trouvent dans mon sac et les sorts. c'est trois plaquettes de blanc différents, je les dépose sur la table et attends.
Les bruits de pas se rapprochent vers moi et je décide de me lever pour les accueillir.
- Nous allons dans mon bureau. Lui dit son fiancé
- D'accord.
En passant devant la porte grand ouvert du salon, ils se stoppent
- Tu as de la visite chérie ?
- La décoratrice.
- Ah oui, c'est vrai.
Ils se rapprochent de moi.
- Chéri, je te présente mademoiselle Durand, notre décoratrice comme tu n'es jamais à la maison. Milla je vous présente mon fiancé. Dit-elle une fois à ma hauteur.
- Ravi de vous rencontrer mademoiselle Durand. Camila ne cesse de faire des éloges sur le magnifique travail que vous faites et je dois avouer que je suis bluffé, j'aime la manière donc vous avec aménagez mon bureau. Dit-il en me présentant sa main.
- De même, Honorée que le rendu vous plaise. Dis-je en lui serrant la main.
- Bon nous avons du travail, Alexander on y va?
Je détourne le regard pour le planter dans celui qui semble m'observer depuis un moment et malgré moi mes sourcils se froncent légèrement.
Nous nous regardons quelques secondes avant que ce dernier décide de détourner le regard et suivre son ami.
- Il est beau pas vrai?
- Pardon?
- J'ai vu vos regards, ça ne trompe pas, je te présente Alexander Aragon. Tu vois de qui je veux parler?
- Les géants de la finance?
- Eux même, la famille la plus puissante du continent et bien plus. Mon fiancé est un bon ami et il travaille ensemble. Dit-elle avec fierté.
- D'accord, Alors voici... Dis je en prenant place sur le canapé pour continuer le travail
- Tu ne le trouve pas sacrément beau? Même si je trouve que son grand frère les encore plus. Ne vous détrompez pas j'aime mon mari. Je parle juste pour vous.
- Pour moi?
- Oui, à part son côté arrogant et snobe qui est le propre de tout milliardaires qui se respecte, je pense que...
- Stop, veuillez m'excuser mais ce genre de chose ne m'intéresse pas. S'il vous plaît, reprenons où nous en étions.
- Oh oui, veuillez m'excuser je ne voulais pas...
- Ce n'est rien. Dis-je avec un petit sourire qui se veut rassurant. Alors qu'est-ce que vous en pensez? Dis je en montrant les plaquettes
- Celle-là, je trouve cette couleur parfaite. Dit elle surexcité.
- Moi aussi. Dis je en souriant
Nous continuons à parler et je fini par sortir de cette maison, demain mon équipe de nettoyage et de peintures viendront travailler, je passerais juste pour vérifier si les dernières touches demander on été bien apporter.
Je monte dans ma voiture et direction la maison de mes parents. C'est un peu loin mais je préfère le savoir avec eux. Ils ont pris leurs congés, depuis le temps dont maman en avait besoin.
Même si en cas d'urgence à l'hôpital papa peut être appelé pour renfort. C'est ça être médecin.
Je roule environ une heure de temps et gare ma voiture devant leur allée avant de sortir.
Il est déjà dix huit heures
Je traverse la petite allée avant de cogner leur porte.
- Allez viens champion, je crois que maman est là. J'entend la voix de maman dire.
La porte s'ouvre quelques secondes après sur elle portant wayne dans ses bras.
- Bonsoir ma chérie, la journée a été?
- Oui maman, merci.
J'entre en lui faisant la bise et me dirige vers la cuisine me laver les mains.
- Où est papa?
- Il se repose dans la chambre.
Je me rapproche de maman et tends les mains pour récupérer mon fils quand je me stop, cette ressemble, ce regard, je regarde mon fils comme si c'était la première fois que je le voyais.
- Milla, il y a un problème ?
- Euh non maman, j'étais perdue dans mes pensées, allez mon prince, viens on y va.
J'ai pris pour habitude d'appeler mon fils comme ça.
Les hommes m'ont dégoûté, entre celui qui n'a cessé de me trahir et l'autre qui à abuser de ma faiblesse. Je n'éprouve que du mépris envers la gente masculine.
Wayne est mon prince, mon tout, il porte la couronne de mon cœur, il sera et restera l'unique homme et amour de ma vie.
Ma mère me dit souvent que je suis encore jeune, qu'à vingt-quatre ans je pourrais facilement refaire ma vie mais je ne veux pas. Wayne me suffit largement.
Je dis au revoir à ma mère et prends la route vers mon appartement. Wayne s'est endormi derrière, je jette un coup d'œil sur le rétroviseur et l'observe quelques secondes.
Depuis qu'il est né, je n'ai cessé de recevoir des compliments sur lui. Un photographe m'a même proposé de faire de lui un modèle photo pour une marque célèbre de vêtements pour bébé mais j'ai refusé.
Mon fils d'à peine un an deux mois dégage un charisme qu'il m'arrive moi même de l'observer pendant longtemps quand il dort et je me dis.
C'est moi qui ai mis au monde ce bg?
Voilà l'inconvénient d'être mère célibataire, je reporte toute mon attention sur mon enfant.
J'arrive une trentaine de minutes plus tard en bas de mon bâtiment et gare ma voiture.
Il y a trois mois, j'ai trouvé un nouvel appartement, ce qui a permis à Wayne d'avoir sa propre chambre.
Je le sors de la voiture et il ouvre les yeux ce petit bandit.
Je suis bien tentée de le faire marcher jusqu'à l'ascenseur mais je suis pressée, alors je le porte et récupère mon sac pour me diriger à l'intérieur de l'immeuble. J'entre dans la boîte métallique et appuie le deuxième étage.
Une fois dans mon petit mètre carré qui me sert d'appartement, je le dépose au sol et il se met à courir partout.
- On ne court pas Wayne. Je crie mais il n'est plus là. Je vais passer un coup de fil et je te lave d'accord ?
Bien évidemment il ne me répond pas, ses petits pieds se dirigent déjà vers sa chambre, où se trouve ses jouets.
Je prend mon téléphone et compose le numéro de Lory qui décroche après deux sonneries.
- Buonanotte Mia bella?
- C'est bien tu apprends vite. Dis-je en souriant. Bonsoir Lory
Lory et moi ne travaillons plus ensemble, elle m'a légué son entreprise quand elle a décidé de rejoindre Paulo son fiancé en Italie. Elle m'a avoué commencer à fatiguer et qu'elle avait besoin de vivre sa vie maintenant.
- Qu'est ce que tu veux bella.?
- Juste avoir de tes nouvelles, ça fait un moment qu'on ne s'est pas parlé. Dis je
- Le boulot, encore le boulot, je comprends tu sais. Comment va notre prince?
- À merveille, la semaine dernière il y a eu un photographe qui m'a encore abordé dans le parc.
- Tu devrais accepter. Ton fils est une vraie beauté, imagine son père, tu n'as jamais pensé le retrouver?
Mon corps se raidit à la seule penser. Comment je voudrais le retrouver quand tout ce que je souhaite c'est d'oublier? Cet homme n'existe pas pour moi, il n'a jamais existé.
En plus je ne lui pardonnerai jamais ce qui m'a fait, c'est avec le recul que je me suis rendu compte de l'acte ignoble qu'il a commis.
Il a abusé de moi, certe j'ai peut être éprouvé du plaisir mais il a abusé de moi. Il a profité de mon corps sans ma permission, il savait que j'attendais quelqu'un mais il la qu'à même fait, il n'a même pas eu le foutu principe de se protéger le connard.
Alors non, j'espère ne jamais le rencontrer.
- Excuse moi je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie.
- Ce n'est pas grave Lory, comment va Paulo?
- Très bien, d'ailleurs il te passe ses salutations.
- D'accord. Bon je vais te laisser, je dois m'occuper de Wayne.
- OK, sinon les affaires ça marche?
- Oui, plutôt bien, tu sais grâce à la fille du gouverneur, je continue à avoir des gros contrats.
- Elle nous a beaucoup aidé sur ce coups là.
- C'est vrai
- Bonne soirée Bellissima.
Je souris.
- Merci Lory. Je raccroche
Je pars chercher mon petit prince dans sa chambre devant son armoire à jouet où tout se trouve déjà au sol.
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