Last one.
"Allô ? dis-je.
- Bonjour, que peut-on faire pour vous ?
- j'ai apperçu celui que vous recherchez..
- Vous parlez d'O'brien ? Vous avez vu O'Brien ? s'enthousiasma le policier."
Je souriai mesquinement.
"Hum, oui, je crois que c'est lui.
- Où l'avez vous vu Monsieur ?
- Sur le toit d'un immeuble désaffecté, juste à côté du marché de la grande place...
- hmhm.
- Vous voyez de quel immeuble je parle ?
- Oui parfaitement. Je vous remercie. Nous allons faire notre possible pour sécuriser au maximum cette ville, comptez sur nous.
- Merci."
Je raccrochai.
Bientôt.
Un hélicoptère, et une tripotée de membres du FBI, ainsi que des policiers, des militaires...
Tout ça, c'est pour moi.
"LES MAINS EN L'AIR !" Hurla un policier armé d'un pistolet. "JE N'HÉSITERAIS PAS À M'EN SERVIR !"
Je ricanai.
"Bien."
Je levai mes mains en l'air et gardai ce sourire fixé sur mes lèvres.
Je leur tournai le dos, et me dirigeai lentement vers le bord du toit de l'immeuble.
"ARRÊTEZ VOUS MAINTENANT ! C'EST UN ORDRE !"
"Calmez-vous, je ne ferai rien..." dis-je souriant toujours.
Ils se méfient.
Je dirais presque qu'ils ont raison.
"Posez vos armes au sol, tout de suite." dit un homme armé, fermement.
"Je n'ai rien." rétorquai-je.
"Tout. De. Suite." répéta-t-il.
Je riai.
"Détendez-vous, je ne vais rien vous faire..." Affirmai-je.
Je prenais un pas de plus vers le rebord du toit.
"Comment nous le prouver ?" Demanda un policier, caché derrière un bouclier anti-émeute.
"Voyez par vous même." finis-je en souriant.
Je me plaçai sur le bord du toit, légèrement surélevé.
Je sortai le sachet de ma poche, contenant toutes les pillules que j'avais dérobées.
Et je les avalai, une à une.
Je faisai tout ça, dans un grand silence de la part des forces de l'ordre, qui étaient en face de moi.
Puis j'inspirai et murmurai :
"Mon Père, je voudrai que tu me pardonne de tout ce que j'ai fait, mais ça y est, c'est fini. J'en ai fini. Ma vie est finie. J'ai eu ce que je voulais. Une fin digne de ce nom. Je ne voulais pas que ce putain de cancer des poumons me tue, tu comprends ? Mon plan, c'était de mourir, en étant quelqu'un de grand, de respecté.
Maintenant, vois par toi-même. Une cinquantaine d'hommes sont là, juste pour moi.
Merci pour tout, et encore, désolé."
Puis je riai et criai :
"ON SE REVERRA BANDE D'ENCULÉS !"
Puis je sautai.
Merci Mon Père.
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