Angel

Assis dans mon jet privé, je rentre à New York. Stephen m'a harcelé en me disant que la petite Carlan n'allait pas bien. Je me demande comment cela est possible alors qu'elle n'est pas consciente du lien qui nous unis, en plus d'être humaine. Normalement, en si peu de temps, elle ne devrait pas souffrir de la distance car elle est humaine.

__ Monsieur, l'avion va bientôt atterrir. Me dit l'hôtesse.

Je hoche simplement la tête, elle s'en va. Je regarde ma montre, il est huit heures trente. Nous atterrissons en douceur. Je descends de l'avion. Stephen m'a fait envoyé ma voiture, qu'il peut être serviable des fois ce gars. Je monte à l'intérieur et prends la route de chez moi.

Je me rappelle de la première fois que j'ai croisé son regard, j'ai tout de suite su que c'était elle, mon âme sœur. Son regard m'a complètement envoûté. Je me surprends en train de sourire quand je pense à elle, comme cette fois dans mon bureau, elle avait fait irruption dans mon bureau et j'ai pu voir qu'elle peut être déterminée et audacieuse cette fille.

Elle n'est pas du tout le style de femme que je fréquente habituellement, je n'aime pas vraiment les rousses. En plus j'ai déjà une vie, je suis fiancé, même si je ne suis pas vraiment amoureux, c'est elle que j'épouserai et je n'ai pas envie de faire souffrir Carlan, il faut que je trouve un moyen pour qu'elle s'éloigne de moi.

J'appuie sur ma toute mini télécommande qui me sert de clé pour ouvrir mon portail et réappuie à nouveau pour le refermer quand je suis à l'intérieur. Je gare ma voiture, descends et pénètre dans ma maison.

Dès que j'entre son odeur me frappe, je referme doucement la porte me demandant comment ça peut être possible. Je monte dans ma chambre, je plisse les yeux sentant son odeur de plus en plus forte. J'ouvre la porte et là, je la vois, allongée dans mon lit avec ma chemise dans ses mains, elle a l'air de dormir profondément. Je m'approche d'elle, elle est toute pâle. J'ai tellement envie de la serrer dans mes bras mais je me retiens.
Je souffle puis je vais prendre une bonne douche, je me sèche et enfile un jogging noir. Je m'assois au bord du lit près d'elle et la regarde intensément, même si je n'ai pas l'habitude de sortir avec les rousses, je la trouve très belle. J'aime tellement son regard doré mais ce n'était pas prévu que je rencontre mon âme sœur.

Je me penche vers elle, je repousse quelques mèches qui retombent sur son visage et caresse ses magnifiques joues, elle a une peau tellement douce. Je la caresse pendant un moment.

__ Hum.

Elle se réveille, elle ouvre lentement les paupières, dès que son regard capte le mien, cette électricité qui me parcours à chaque fois qu'on se regarde traverse entièrement mon corps. Elle sourit avant de se jeter dans mes bras.

__ Tu es rentré. Dit-elle en me serrant très fort.

Je pose mes bras dans son dos et la serre en retour. Tout comme elle j'ai besoin de cette étreinte, cette semaine a été débordante de travail. Je me détache d'elle à contre cœur. Je me lève du lit et me place debout devant le lit, je lui tend ma main qu'elle saisie immédiatement. Je nous ramène en bas dans ma cuisine. Du coin de l'œil, je la vois détailler la cuisine pendant que je nous fais du café. C'est vrai qu'elle est aussi sombre que le reste de la maison et très moderne. Elle prend place sur une chaise autour de l'îlot central.

__ Tu es rentré plus tôt.
__ Oui.

C'est pour elle que j'ai fini mon travail plus tôt, je voulais voir son état et faire en sorte qu'elle cesse de souffrir. Ce que je ne comprends pas c'est ce qu'elle fait ici et comment elle connait ici. Il y'a qu'un nombre restreint de personnes à connaître ma maison, et Stephen ne pourrai jamais lui donner une telle information sans mon consentement.

__ Et toi qu'est-ce que tu fais ici, et comment tu connais chez moi ?
__ Heuh... elle frotte son sourcil droit avec son index et son majeur, j'ai... j'ai fais des recherches, et je suis venue te voir.

Je pose une tasse de café devant elle.

__ Pourquoi venir si tôt alors que tu connaissais quand je rentrerai.
__ Je.. je ne voulais pas rater ton retour.

Elle est clairement en train de me mentir, elle évite mon regard depuis, mais je ne vais pas m'attarder sur ça, je sais qu'elle peut être une vraie fouine. J'acquiesce et bois mon café, elle fait de même.

__ Je vais aux toilettes. Dit-elle timidement.

Elle se lève de sa chaise et sort de la cuisine, je la regarde faire. Elle ne m'a jamais montré ce côté timide, elle a toujours été provocatrice. Mon absence l'a vraiment fatiguée.

Je sors mon téléphone de ma poche et envoie un message à Stephen pour lui dire qu'il doit vérifier le dossier que je l'ai envoyé par mail ce matin. Je suis sûr qu'il est encore en train de pioncer avec une nana près de lui. Ce mec ne changera jamais tout comme moi d'ailleurs.

Je retire la tasse qu'elle a laissé sur l'îlot et la rince avec la mienne dans l'évier. J'aime quand tout est carré et bien rangé. Je range les tasses dans son tiroir. Je me retourne et ce que je vois me plaît beaucoup.

Elle rentre dans la cuisine vêtu d'un de mes t-shirt noir, ça lui arrive à mi-cuisses. J'essaie de rester neutre, je ne veux lui donner des espoirs qu'il puisse se passer quelque chose entre nous.

__ Désolée, j'ai dû prendre une douche et mes vêtements étaient sales alors j'ai emprunter le tien.

Je hoche juste la tête. Elle se dirige vers le frigo, elle l'ouvre et fait sortir des œufs qu'elle dépose sur l'îlot. Elle fait des allers-retours entre le frigo et l'îlot. Je croise mes bras et mes pieds en m'adossant sur le bord de l'évier.

Elle a fais sortir des fraises,du lait,du pain de mie et de la confiture. Elle met le pain dans le grille-pain. Elle regarde partout autour d'elle comme si elle cherche quelque chose, elle se comporte comme s'il y'a personne dans la cuisine. Son regard se pose au dessus d'un placard, elle se dirige vers ce placard et tend sa main pour prendre la boîte de sucre. Elle est tellement petite qu'elle n'y arrive pas.

Elle se met sur la pointe des pieds, et je peux dire que ce que je vois ne me laisse pas indifférent, elle est totalement nue sous ce t-shirt.

Je m'approche d'elle pour l'aider à la prendre. Je pose ma main sur la boîte, elle se retourne et nos yeux ne se lâchent pas. Je n'arrive pas à détacher mes yeux des siens et elle non plus. Je sens à nouveau cette attraction naître,mes barrières faiblissent.

Je pose mon autre main sur sa joue, je l'effleure délicatement et passe mon pouce sur sa lèvre inférieure, elle l'entreouvre et je n'hésite plus à l'embrasser. Je pose avidement mes lèvres sur les siennes, elle y répond rapidement.

Le baiser est avide et fiévreux. Je retire ma main qui était toujours sur la boîte de sucre et la pose sur sa nuque pour la rapprocher encore plus de moi. Rapidement nos langues enchaînent une danse endiablée, se cherchant, se découvrant. Elle pose ses mains sur mon torse. Je la soulève, elle enroule ses jambes autour de mon bassin.

Sans rompre notre baiser, je la fais asseoir sur l'îlot, je me place entre ses cuisses. Elle passe ses mains en dessous de mon t-shirt et me caresse les hanches, les abdos, le torse. Elle est en train de me rendre fou,mes mains sont sur ses cuisses et les pressent. Il faut absolument que je me détache d'elle, je ne peux pas traverser cette étape avec elle même si j'en meurs d'envie, il y'aura plus de retour en arrière possible.

Je puise dans toutes mes forces pour arrêter ce baiser. Nos visages sont toujours aussi proche, nos respirations sont saccadées, on reprend notre souffle. Nos nez se frôlent toujours et difficile de détourner mon regard de ses beaux yeux dorés. Je ferme les mes yeux avant de me séparer d'elle. Je sors rapidement de la cuisine et monte dans ma chambre. Sa chaleur me manques déjà. Il faut que je fasse quelque chose contre ce lien, ma vie est déjà planifiée.