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Depuis des générations, l'être humain s'est persuadé qu'il était la seule création de Dieu à avoir atteint un stade aussi élevé de l'évolution.
Depuis la nuit des temps, ils ont cherchés à expliquer la création de la terre, la théorie de l'évolution et le nombre incroyable de vivants dans le monde par une divinité qui serait capable de tout contrôler.
Les chrétiens disent que c'est Dieu qui a créé la terre et les hommes. Selon la bible, ce serait le seul maître de la création.
Les musulmans croyent aussi dans leur dieu. Leurs croyances différent des autres.
Les grecs ont vénérés des dieux liés à une chose, un élément bien précis. Les romains ont fait pareil. Des centaines d'autres personnes ont priés et prient encore pour des divinités qui sont bien différentes par rapport aux autres cultures.
Ces croyances ont été à l'origine de bien des guerres et des massacres.
Le fait de vénérer un dieu était aussi une façon d'expliquer les phénomènes climatiques. Les tsunamis, les tremblements de terre et les volcans ainsi que les tornades étaient justifiés comme s'il s'agissait d'une offense à un dieu. C'est totalement faux. Tout ces phénomènes sont à l'origine des actes des sorciers.
Un nombre incalculable de fois, els sorciers ont déchaîné leur pouvoir sur la surface de la terre. Il y a bien longtemps, quatre hommes et femmes ont découverts un orbe qui brillait rel un phare dans la nuit. Même sans savoir ce que s'était, ils pouvaient sentir la force de la magie à travers l'objet, une force d'une grande puissance.
Les quatre sorciers, qui étaient frères et sœurs, ont utilisés l'orbe pour créer des portes qui menaient à un autre monde. Ce dernier était semblable en tout points à celui des mortel mais ne serait accessible que pour les sorciers à travers des portes cachés.
Ils construisirent des maisons pour abriter les nombreux sorciers. Les quatre sorciers créèrent chacun un bâtiment pour un élément bien précis. Et afin d'être sûr que l'orbe soit en sécurité, ils le dissimulerent car quiconque entrerait en possession de cet objet serait capable de tout réaliser, y compris tout détruire.
Quelques rares fois, ils reçurent des sortes de visions qui soit leur expliquait les capacités de l'orbe, soit des images du futur. Ils reçurent un jour une immortalité qu'ils pouvaient pas refuser. Chaque sorcier la recevrait le jour de son trentième anniversaire. Mais s'ils revenaient un jour au statut de mortel, ils ne pourraient jamais faire marche arrière.
Les quatre frères et sœurs avaient chacun la maîtrise d'un élément. L'aînée était Tavia qui utilisait la terre. Le second était Norvak qui maniait le vent. La troisième s'appelait Virian et son élément était l'eau. Le dernier se prénommait Orias et utilisait la chaleur.
Leurs niveaux de puissances étaient plus ou moins au même niveau. Pour le physique, les garçons avaient les cheveux bruns et les yeux noirs tandis que les filles avaient des cheveux noirs et des yeux bleu.
Ils étaient respectueux chacun envers les autres et s'étaient jurés de ne jamais s'attaquer. Un jour, lors d'un repas, ils eurent tous comme un flash dans la tête. Le message qu'ils reçurent était clair : un sorcier pouvant manier le feu et la glace serait capable de régner à lui seul sur le monde des sorciers.
Directement, les trois frères et sœurs devinrent méfiants vis-à-vis d'Orias. Il avait beau répéter que le pouvoir ne l'intéressait pas, sa sœur aînée ne l'écoutais pas. Tavia s'était persuadé que l'orbe lui revenait à elle seule. Au fil du temps, Norvak et Virian comprirent que leur sœur avait perdu la raison. Elle cherchait des moyens d'éliminer son petit frère.
Un jour, elle disparut. Même si elle devenait plus étrange, ses frères et sœurs s'inquiètaient pour sa santé. Elle réapparut un jour armée d'un grand sabre noir.
- Mais, bon dieu, qu'est ce qui t'arrive ? Demanda Orias.
- Il est à moi. Grogna t-elle comme un animal. C'est mon précieux.
En voyant qu'elle attaquait, le sorcier du feu dégaina son épée rouge rubis et commença à se battre avec sa sœur. Le combat attira l'attention des autres sorciers qui ne savaient comment réagir devant le violent combat.
Norvak et Virian coururent à leur suite quand les deux combattants devalerent une pente abrupte. Dans sa chute, Orias avait perdu son épée et se releva sans perdre de temps mais il ne fut pas assez rapide. Le grand sabre noir lui transperca le ventre. Il tomba à genoux et Tiava s'éloigna en criant que l'orbe était enfin à elle.
- Laisse moi faire. Souffla alors une voix grave dans sa tête.
- Quoi ? Répliqua Orias qui ne comprenait pas pourquoi son corps ne guerissait pas. Qui est tu ? Souffla t-il avec difficulté.
- Je suis toi. Répondit la voix.
Orias crut qu'il avait rêvé quand la voix s'éteignait dans un soupir. Mais une violente douleur, bien plus forte que le coup de sabre, le submergea. Il voulut hurler mais ce fut un rugissement terrifiant qui résonna dans la vallée.
Norvak et Virian se stopperent brusquement en voyant leur frère. Lorsqu'Orias rouvrit les yeux, il se sentit bien plus grand et se dirigea d'un pas maladroit vers l'eau pour essayer de comprendre. A la place d'un corps humain se trouvait celui d'un énorme dragon rubis.
- Calme toi. Reprit la voix. C'est bien toi et moi en même temps.
- Je comprend rien. Se plaignait le sorcier.
- Je suis ta moitié. Soupira la voix de la bête. Nous sommes liés.
- Mais c'est génial. S'exclama soudainement Orias.
- Pas pour longtemps. Répliqua la bête. Ton corps faiblit. Tu dois te battre contre ta sœur pour avoir une chance de vivre. Sinon, c'est elle qui t'achevera.
- Mais je sais pas utiliser ce corps.
- Ne t'inquiète pas. Reprit le dragon. Je vais te guider.
Les premiers pas furent un peu bizarres mais Orias comprit vite comment faire pour voler. Il repéra très vite sa sœur qui courait dans la vallée.
- Je refuse de la tuer. Se plaignit Orias.
- Il faut juste l'arrêter. Ouvre la gueule et pense au feu.
Refusant de perdre du temps, Orias obéit. Il sentait son esprit faiblir et ne perdit pas une seconde. Un véritable torrent de flamme s'abattit alors sur Tavia. Orias atterrit pour voir le corps de sa sœur presque brûlé dans sa totalité et gisant inerte sur le sol mais elle était toujours vivante.
- Attention. Le prévient soudain la voix.
La seconde d'après, il reprit sa forme humaine et s'effondra à terre sur le dos. Avant de perdre conscience, il aperçut un grand aigle et sa sœur, Virian qui courait vers lui.
Lorsqu'il se réveilla, Virian lui expliqua en quelques phrases que l'aigle était Norvak. Il découvrit avec stupeur que sa blessure ne se soignait pas avec la magie. Ils comprirent alors que le sabre noir était fait d'une matière capable de passer outre l'immortalité d'un sorcier.
D'un commun accord, Norvak, Virian et Orias détruisirent les quelques armes que leur sœur avait fabriqué mais en garderent un pour l'étudier. Mais au final, ils finirent par le dissimuler aussi.
- Qu'allons nous faire ? Demanda le sorcier du vent. À propos de Tavia.
- Je refuse de la mettre à mort avec ce sabre qu'elle a créée. Répondit Orias. Elle reste notre sœur même si elle a perdu l'esprit.
- Ovios m'a proposer quelque chose. Lança Virian.
- C'est qui ? Firent les deux frères en cœur.
- Mon âme animale. Répondit elle. Elle m'a expliquée qu'on pouvait l'exiler et la priver de ses pouvoirs. Elle marqua une pause avant de continuer. Ça s'appelle la morsure du diable. C'est une sorte de bracelet qui empêchera le sorcier ou la sorcière d'utiliser ses pouvoirs mais ne pourra jamais mourir.
- Quand on lui a mit. Commença Orias. Peut-on l'enlever ?
- Oui mais il faut que le seigneur actuel d'un élément soit d'accord.
- Je pense que c'est une bonne idée. Lança Norvak. On pourrait lui mettre et lui enlever quand elle aurait compris ses erreurs.
- Je vote pour. Affirma Orias. Mais il nous faut un nouveau seigneur de la terre.
Après beaucoup de discussions, ils choisirent un nouveau seigneur appelé Vayl. Ce dernier accepta d'infliger la morsure à Tavia et de devenir seigneur.
Le jour de l'exécution de la peine, tout les sorciers s'étaient regroupés en arc de cercle autour de leurs dirigeants. Ces derniers gardaient un visage fermé en attendant la prisonnière. Ils furent choqués de la voir arrivée. Tavia, qui était toujours une personne calme et posée avec un soin quasi maniaque de son corps, était sale et montrait les dents comme un animal. Deux sorciers étaient forcés de la tenir tellement elle se débattait.
- Vous. Hurla t-elle en voyant ses frères et sœurs. Bandes de traîtres. Salaud. Vous me devez tout.
- Tu seras toujours notre sœur. Lui dit Norvak. Mais tu ne nous donnes pas le choix.
- Tu as changée. Reprit Virian.
- Le monde change. Grogna t-elle. Le changement est l'avenir. Seul moi peut vous aider. Sans moi, vous êtes perdu.
- Non. Répondit simplement Virian en se tournant vers Orias qui tenait le bracelet.
Le plus jeune s'approcha pour le fermer sur le poignet gauche de sa sœur.
- J'en suis désolé. Lui murmura t-il. Nous n'avons pas le choix. Il reprit alors d'une voix forte en gardant sa main droite sur le bracelet. Je suis Orias. Je suis le seigneur du feu d'Azelan et je te condamme à l'exil.
Dès qu'il eut prononcé ces mots, Tavia sentit comme un croc transpercant son poignet et ses pouvoirs faiblir.
- Je suis Virian. Continua la sœur dans la même position de son frère. Je suis le seigneur de l'eau d'Azelan et je te condamme à l'exil.
- Je suis Norvak. Je suis le seigneur du vent d'Azelan et je te condamme à l'exil.
- Je suis Vayl. Je suis le seigneur de la terre d'Azelan et je te condamme à l'exil.
Une fois que les quatre fermoir furent refermé, Tavia s'effondra à terre, privée de toute ses forces. Deux sorciers l'emmenerent par une porte et tous savaient qu'elle ne reviendrait pas.
Le monde était cruel et il fallait faire les choix nécessaires pour protéger les autres.
-Sir-Galahad
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